Beijing (Xinhua.) 12.04.2010 08h46 - Déjà reportées une première fois au 16 mai, les élections présidentielles et législatives en Centrafrique initialement prévues le 25 avril pourraient être une fois de plus repoussées, selon une source proche de la présidence du pays jointe dimanche à Bangui par Xinhua.
Le nouveau report, d'après cette source, est justifié par le souci des autorités centrafricaines de garantir un bon déroulement du double scrutin où le président sortant, le général François Bozizé, et l'ex-chef de l'Etat Ange Félix Patassé, de retour de son exil au Togo suite à la tenue du dialogue politique inclusif en décembre 2008, se sont portés candidats.
Ce processus électoral suscite des inquiétudes, y compris au sein de la
communauté internationale, à cause d'un climat de tension persistant lié à l'insécurité entretenue par des mouvements rebelles qui occupent une partie du territoire national, notamment dans le
Nord.
Il y a aussi le boycott annoncé par l'opposition dite démocratique, qui exige le retour de la paix avant toute opération de vote dans ce pays qui est l'un des plus pauvres de la planète.
Au pouvoir depuis le 15 mars 2003 à la suite d'un coup d'Etat contre Patassé, aujourd'hui considéré comme son concurrent le plus redoutable,
Bozizé, élu une première fois en mai 2005, se présente pour un deuxième mandat consécutif de 4 ans.
Source: xinhua pour le Quotidien du Peuple
NDLR : La date des élections doit être non seulement reportée mais les élections elles-mêmes aussi doivent être mieux préparées car ce n'est pas seulement un problème de date. Il faut en outre que la CEI procède à un recensement électoral digne de ce nom. Pour réussir ce travail, l'incapable et incompétent vrai faux pasteur Joseph Binguimalé doit quitter la présidence de la CEI. Il faut aussi que le DDR soit réellement achevé par une vraie démobilisation et un réel désarmement et cantonnement des ex combattants. Il faut que Bozizé, son fils Jean Francis et leur clan, cessent avec la violence armée, les diverses manoeuvres d'intimidation et les menaces de mort contre les chefs de villages ainsi que leurs adversaires que sont les leaders de l'opposition engagés dans le processus électoral. Ce n'est pas cela la démocratie.