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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 00:39

 

 

50 ans RCA 2010

 

 

Ai-Rca Lundi, 09 Août 2010 17:33 - «Nous tenons à ce cycle de conférence débat pour diagnostiquer notre retard ». C’est en termes que le Président de la république François Bozize a, lors d’une cérémonie organisée ce jour, ouvert la conférence débat sur les acquis ou non des 50 ans de l’indépendance de la RCA.

 

 Cette conférence débat qui se tient à quatre jours du 13 août, date des festivités marquant le cinquantenaire de l'indépendance de la RCA visait à faire le bilan, secteur par secteur, pour enfin dégager les perspectives d’avenir.

 

Etaient présents à cette cérémonie, les trois compagnons de lutte du feu Président Fondateur de la République Barthélemy Boganda, le premier président de l’assemblée nationale Adama Tamboux, l’ancien ministre d’Etat Marcel Douzima et le premier secrétaire général du Mouvement pour l’Evolution Social de l’Afrique Noire (Mesan, parti politique) de Boganda.

 

Le président de la République a, dans son discours d’ouverture, demandé une minute de silence en mémoire des feux Président Barthélémy Boganda, du Président David Dacko, de l’Empereur Jean Bédel Bokassa, du Président André Kolingba et « de tous les autres compagnons de lutte pour l’indépendance qui ne sont plus de ce monde ». Avant d’implorer la bénédiction divine : « que Dieu fasse que leur esprit en ce mois d’août 2010 apporte plus de paix, de tolérance et de concorde entre les centrafricains et surtout entre l’élite politique de notre pays ».

 

« Cependant, a-t-il ajouté, le 13 août sera consacré à la réflexion, au retour du Centrafricain sur lui-même ».

Le chef de l’Etat s’est félicité de la présence de ces trois personnalités qui sont selon lui « des mémoires, des bibliothèques vivantes de l’histoire de la République centrafricaine indépendante ».

Il a appelé la jeunesse à tirer profit de ces trois jours de débats. « Nous demanderons à la jeunesse de profiter de cela pour se projeter à l‘avenir une république Centrafricaine radieuse », a-t-il dit, ajoutant que, c’est en souvenir des anciens que la génération actuelle a pris la décision de reporter les festivités du 13 août 2010 au 1er décembre prochain.

« Il faut suivre l’exemple de David Dacko qui humblement a préféré s’effacer pour donner plus de poids à la fête du 1er Décembre, date de proclamation de la République Centrafricaine » a souligné François Bozize.

Pour le président de la république, ce cycle de débat est une occasion des bilans, secteur par secteur, afin d’en dégager les perspectives d’avenir qui seront une feuille de route pour les 50 ans à venir.

« L’accession à l’indépendance de notre pays, la RCA, est survenue 21 mois après la proclamation de la République Centrafricaine (RCA) le 1er décembre 1958 par le feu Barthélemy Boganda hélas 17 mois après sa disparition tragique » a déclaré le Ministre de l’Education Nationale Ambroise Zawa joint au téléphone par l’Agence Ai.

Pour le membre du gouvernement, 50 ans est synonyme de la maturité, de la capacité de se prendre en charge et de la conduite de sa propre destinée.

Et de conclure : « la commémoration des 50 ans de l’indépendance est l’occasion à jamais pour les Centrafricains en général et les intellectuels en particulier de se mobiliser pour diagnostiquer ensemble les événements socio économiques et politiques qui ont marqué positivement et négativement la République Centrafricaine »

Il convient de préciser que, les festivités marquant la fête du 13 août 2010 de l’indépendance de la RCA sont reportées au 1er décembre 2010.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR: A-t-on vraiment besoin d'une conférence pour se rendre compte que les cinquante ans de prétendue indépendance n'ont été qu'un cinglant échec pour notre pays dans presque tous les domaines. C'est un secret de polichinelle que Bozizé n'aime pas les intellectuels et ne manque jamais une occasion pour les décrier. C'est très curieux que pour le cinquantenaire, il puisse leur lancer un appel pour diagnostiquer les causes du très grand retard de la République centrafricaine. La principale cause de la régression de ce pays est essentiellement la soif effrénée du pouvoir de quelques fils du pays qui n'hésitent devant aucun moyen pour accéder au fauteuil présidentiel afin de s'en mettre plein les poches tandis que le plus grand nombre meurt de faim. 

 

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