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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 01:01

 

 

chercheurs-du-museum-de-Toulouse.jpg

 

une partie des chercheurs du muséum de Toulouse

 

 

Source : metrofrance.com  01-11-2010 22:05

Des scientifiques du Museum de Toulouse partent mercredi dans la forêt tropicale de Centrafrique pour une expédition naturaliste. L'objectif? Faire un inventaire de la biodiversité, notamment des insectes.

Passionné par “tout ce qui a six pattes” depuis son plus jeune âge, Philippe Annoyer va passer son mois prochain avec des jumelles, des pièges lumineux, un appareil photo et des tubes à essai dans la forêt tropicale du bassin du Congo, en Afrique centrale, pour découvrir de nouvelles espèces d’insectes.

“Mon plus grand rêve serait de voir un Papilio antimachus. C’est le plus grand des papillons de jour d’Afrique, mais on ne connaît rien sur lui”, raconte, cet entomologiste du Muséum de Toulouse.

Accompagné d’une dizaine de scientifiques spécialisés dans différents domaines, de la botanique à l’ornithologie en passant par l’arachnologie, Philippe Annoyer est à l’origine de la mission Sangha (du nom d’une rivière centrafricaine) dont l’objectif est de “faire un inventaire le plus riche possible de la biodiversité dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie”.

Lors d’une précédente expédition, le chercheur d’origine ariégeoise avait déjà rapporté pas moins de 120.000 insectes, dont 13 nouvelles espèces de fourmis, papillons, bousiers et mantes. “Si on connaît bien les éléphants, la partie invertébrée est quasi inconnue, estime Philippe Annoyer. Les insectes sont pourtant un très bon indicateur de l’état de la biodiversité.”

Outre l’aspect scientifique, c’est aussi une véritable aventure humaine palpitante qui attend les scientifiques puisqu’ils s’apprêtent à vivre au rythme d’un camp de pygmées. Vivement le récit du retour… dans un mois.

 

 

NDLR : A défaut de séduire de véritables hommes d’affaires et investisseurs dont le développement du pays a un vital besoin, la République centrafricaine du dépeceur Bozizé n’attire plus que les chasseurs de fauves et d’insectes. Ceux-ci doivent néanmoins faire très attention en arrivant dans le pays car la mésaventure début septembre dernier des chasseurs tchèques pris pour des mercenaires par le régime de Bangui, est là pour rappeler que la paranoïa ambiante à Bangui peut très vite entrainer une méprise.

A propos de l’affaire des chasseurs tchèques pris pour des mercenaires venus le renverser du pouvoir, en dépit de son heureux dénouement, selon nos informations d’une source crédible proche de son entourage qui a requis l’anonymat, Bozizé est convaincu jusqu’aujourd’hui qu’il s’agissait bel et bien d’un complot yakoma contre lui et que les Tchèques en question étaient bien des mercenaires qui devaient passer à l’action. Bozizé a vraiment la rancune tenace.

 

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