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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:49






MOUVEMENT
DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE   ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

                                     M. D . R . E . C  Mbi yéké Zo

                                    Liberté – Persévérance – Progrès

                                         Email : lepartimdrec@yahoo.fr

 B.P 55 Km5, BANGUI – R.C.A. Tél. Fax (236) 61 51 69 Portable (236) 50.96.94

 

RENTREE POLITIQUE 2009 DU M.D.R.E.C

                             Au stade SAGBADO, dimanche 15 mars 2009 de 14 heures à 17 heures

                 Déclaration liminaire du Démocrate Joseph BENDOUNGA, Président du M.D.R.E.C

 

Démocrates Sympathisants, militants du M.D.R.E.C, filles et fils de Centrafrique, le M.D.R.E.C vous souhaite la bienvenue au meeting du stade SAGBADO !

 

Cette patriotique retrouvaille permet au M.D.R.E.C de marquer d’un sceau particulier sa rentrée politique de l’année 2009, à la veille des consultations électorales de 2010. Le M.D.R.E.C ne dort pas. Le M.D.R.E.C reste M.D.R.E.C.

 

Ce meeting débat donne au M.D.R.E.C l’occasion de jeter les bases de la campagne 2010 ainsi que de brosser le  bilan du très sombre, impopulaire et sanguinaire règne du despote Général président François BOZIZE, alias le libérateur et pour finir, de proposer aux Centrafricains les solutions de sortie de crise qui nous permettront d’aller aux élections de 2010 dans la paix, la concorde et la transparence en vue d’une alternance apaisée et démocratique.

 

Les rébellions et les coups d’Etats, véritables panacées et sports favoris des militaires et politiciens  illuminés de la vingt cinquième heure ont suffisamment montré leurs limites. Les souffrances des Centrafricains ont atteint le seuil de l’invivable et de l’intolérable. Seuls, des élections libres et transparentes sortiront la RCA du gouffre.

 

Le Général président François BOZIZE a fait de notre Centrafrique un vrai Etat criminel, crapuleux, mafieux et fantôme dont la France, la CEMAC, l’Union Européenne, l’Union Africaine, les institutions de Breton Wood et les humanitaires tentent par une habile prestidigitation de maintenir en vie.  

 

Le Centrafrique, ce navire sans gouvernail et privé de boussole, aux commandes duquel un BOZIZE belliqueux, va-t-en guerre, inconscient et incompétent vogue dans une mer de rébellions ainsi que de contestations sociales au grand dam de la paix, de l’unité nationale et du développement faisant ainsi de notre pays un réel bourbier à l’image de la Somalie.

 

15 mars 2003 - 15 mars 2009, il y a six ans jour pour jour, l’ex chef rebelle, le Général François BOZIZE appuyé par la France de CHIRAC, les troupes d’élites d’Idris BEBY reversa dans le feu et le sang, le régime impopulaire et dictatorial du Président Ange Félix PATASSE pour s’accaparer des pouvoirs de l’Etat, laissant libre court à la pire dictature de l’histoire  du Centrafrique.

 

Les stigmates de cette tragédie sont gravés en lettres de sang, de plomb et de feu dans le cœur de notre peuple. Nous reviendrons  ici pour vous faire le bilan exhaustif et macabre des multiples crimes de  François BOZIZE, ses soutiens et complices. BOZIZE à la tête d’une rébellion armée, véritable catastrophe sociale et économique, le 3 novembre 2001 avait dans un premier temps usurpé le pouvoir sous l’ingénieuse appellation de transition consensuelle dopant ainsi : la classe politique, la société civile et la communauté internationale dont la naïveté n’avaient d’égal que leur méconnaissance coupable de l’homme BOZIZE qui promettait remettre le pouvoir au Président qui sera élu.

 

Comme le malheur ne vient jamais seul, BOZIZE parachevait la descente aux enfers du Centrafrique en se présentant aux élections de 2005 qu’il remporta par le trucage, les menaces, les achats du vote et des consciences au second tour des élections devant un Martin ZIGUELE et son MLPC affaiblis et soutenus du bout des lèvres par l’UFVN constituée de l’ADP de Olivier GABIRAULT et du Londo de Henri POUZERE qui croyaient comme des gamins au père Noël. La défection du RDC malgré l’échec du monnayage du soutien du Général d’armée André KOLINGBA à BOZIZE profitait inéluctablement à BOZIZE.

 

Cette victoire sans véritable challenge ouvrit la boîte de pandore. Après une pompeuse prestation de serment, le 11 juin 2005, les fronts Nord de contestations armées mettaient en cause, cette fragile et tortueuse légitimité de BOZIZE.

Au lieu de négocier avec les embryons de contestations armées, BOZIZE et les caciques de son régime optèrent pour une répression sauvage, aveugle, barbare et sanglante qui tire sa substance dans une guerre de terre brûlée contre les pauvres et paisibles populations du Nord prises entre les étaux de la misère, des rebelles, des coupeurs de route, de l’armée de DEBY, et  de la garde prétorienne de BOZIZE soutenue par des mercenaires, la France et de la CEMAC.

 

Pour éviter à notre pays un bain de sang inutile, le M.D.R.E.C fut le premier à proposer la tenue d’un dialogue politique qui aménagerait une porte de sortie honorable à l’apprenti politicien BOZIZE. Malheureusement, la communauté internationale et leur poulain ne voulaient pas d’un dialogue qui remettrait en cause sa légitimité.          

Aux U.S.A, le Président Richard NIXON a été contraint à la démission pour une simple histoire d’écoute téléphonique. En Europe, plusieurs hommes politiques sont contraints à la démission pour presque rien. Tandis qu’en Centrafrique, un général qui est arrivé au pouvoir après une rébellion sanglante pille le pays, tue les Centrafricains et brûle plus de 12.000 maisons reçoit en prime : l’onction des USA, de la France et de Union Européenne au nom d’une hypothétique légitimité.

Les Centrafricains, le Général président François BOZIZE et la communauté internationale doivent comprendre qu’en chassant PATASSE pour prendre sa place, BOZIZE a ouvert la boîte de pandore.  Ensuite, BOZIZE a fait pire en six ans que tous ses prédécesseurs réunis. Cela pose le problème de la légitimité du pouvoir BOZIZE malgré sa légitimation par les urnes en 2005.  

 

En occultant sous les pressions de la communauté internationale les questions de : - 1°/ la légitimité du pouvoir BOZIZE, - 2°/ la tenue des assises du dialogue politique à l’extérieure dans un pays neutre, - 3°/ le caractère exécutoire des résolutions du Dialogue Politique Inclusif, - 4°/ la gestion du pouvoir après le dialogue politique de décembre 2008 aux élections regroupées de 2010, ces assises n’ont pas débattu des problèmes de fond, véritables pierres d’achoppement de la crise Centrafricaine. - 5°/ La légitimation de BOZIZE par PATASSE, la réserve de KOUMTAMADJI et l’absence de KOLINGBA à ces assises ont tordu le coup du Dialogue Politique Inclusif.   

 

D’ailleurs, la réponse à cela ne s’est pas faite pas attendre. Sitôt les lampions du dialogue se sont éteints, le 20 décembre 2008, que le pays renoue sans tarder avec la guerre, les tueries sauvages (massacre et fausse commune à Ndélé) et l’insécurité entraînant ainsi : les déplacements des populations vers le Tchad et des troubles à Bangui. Les localités de : Bria, Kabo, Bocaranga, Ndélé, Bossembélé, Batangafo et du Haut Mbomou furent les théâtres d’affrontements sanglants.

 

Les 4°, 5° et 8° arrondissements  ont été les théâtres de violents affrontements mettant en prises les forces de l’ordre avec les jeunes après : l’assassinat d’un jeune homme par un gendarme à Miskine, le 1 janvier 2009, les bastonnades par Olivier KOUDEMO, alias Gbangouman de deux femmes enceintes à Boy Rabé pour avoir traversé la route et pour son poulet volé par ses éléments ainsi que le décès du Commissaire Michel SAMA, le jeudi 4 mars 2009 qui vient compléter le macabre tableau de chasse du tristement célèbre neveu du Général président François BOZIZE.

 

Les violentes manifestations des populations de Miskine, Boy Rabé et Combattant et leurs répressions à balles réelles témoignent de l’impopularité ainsi que des soubresauts d’agonie du régime BOZIZE. Les signes annonciateurs d’un malaise généralisé et d’un grand soulèvement populaire crèvent l’oeil. L’armée française quadrille Bangui comme au beau temps de la colonie pour intimider les populations et défendre un dictateur placé au pouvoir par leurs bons soins de Paris.

 

L’attaque réussie de Bossembélé (GUANTANAMO) par un commando a montré les limites de l’éléphant aux pieds d’argile. Plongé dans une grande torpeur, le Général Président François BOZIZE procède pèle mêle à des arrestations. Le déploiement de l’armada militaire français renforce le climat d’insécurité qui règne dans la capitale Bangui.       

 

Le jeudi 4 décembre 2008, BOZIZE avait empêché le M.D.R.E.C d’organiser ici au stade SAGBADO un meeting pour donner aux Centrafricains, les raisons de son refus de participer au dialogue politique inclusif et les risques encourus par notre pays.  Le dialogue bis n’avait servi qu’à l’enrichissement des initiés de KNK, et de l’UFVN, qui ont détourné plus d’un milliard de francs pour ne distribuer aux participants que les miettes qu’à résoudre les problèmes qui se posent au pays.

 

Le versement régulier des salaires aux fonctionnaires par des dettes et passe-passes n’est qu’un leurre. Elie DOTE a réduit drastiquement la masse salariale (les retraites anticipées, les ponctions des salaires, le non remplacement des agents décédés et  la non intégration des diplômés). Beaucoup de postes n’ont pas d’occupants et cela pose un sérieux problème à l’Etat.

 

Les dernières victimes du pillage en règle du pays par NDOUTINGAÏ sont les collecteurs et les bureaux d’achat des pierres précieuses provoquant ainsi la faillite des zones minières et des Nagbata. La mal gouvernance (dépenses non budgétisées) vient d’être légalisée par BOZIZE qui demande à ses ministres de piller pour construire des édifices publics comme vient de faire NDOUTINGAÏ. Pour être fidèle à sa parole, BOZIZE doit mettre en prison son beau-père  Fidel NGOUANDJIKA.

 

Le rubicond de la gestion mafieuse du Centrafrique vient d’être franchi avec l’escroc international en prise avec la justice française, l’Indien SAÏFEE DURBAR. A ce sujet, je tire mon chapeau au journal, Le Confident pour son professionnalisme.

 

Comme le Général président s’accroche au pouvoir alors qu’il doit démissionner, ce qu’il doit faire s’il lui reste un brin d’intelligence pour gouverner et un peu d’amour pour le Centrafrique c’est :

-          1°/ La convocation sans tarder d’un dialogue politico-militaire dans un pays neutre,

-          2°/ L’observation d’un cessez-le-feu par toutes les forces en présences,

-          3°/ La révision du code électoral,

-          4°/ La création d’un comité électoral véritablement indépendant,

-          5°/ La révision de la liste électorale,

-          6°/ Le report des élections municipales de 2009 à 2011,

-          7°/ l’application immédiates de toutes les recommandations du dialogue politique,

-          8°/ L’accès des Partis politiques de l’opposition aux médiats d’Etat,

-          9°/ Le financement des Partis Politiques de l’opposition.

Le MDREC exige la levée des barrières et  l’arrêt immédiat des exactions des forces de l’ordre sur les populations civiles. Les menaces et les intimidations contre l’opposition et la presse privée doivent cesser. L’opposition politique, Radio Ndéké Luka et la presse privée doivent redoubler d’effort pour défendre la démocratie et le droit.

 

Enfin, je ne finirai pas mon propos sans dire un mot sur le trio ZAMA Java, Nvelé  FAÏMINDI  et  Abakar PIKO, fers de lance du système David GBANGA, DG de Radio Centrafrique et son acolyte Morile Célestin MOYEKE. Ces quatre compères avec leurs crocs de vipère inoculent des venins de mensonges dans Yé so E Lingbi ti Hinga au noms l’opposition et surtout de : Martin ZIGUELE et Joseph BENDOUNGA. Pour ce qui me concerne, je les assigne en diffamation si leur maître ne m’autorise pas d’exercer mon droit de réponse. Ces bandits de grand chemin de la radio d’Etat passent le claire de leurs temps à chanter les louanges du régime BOZIZE comme au beau temps du parti unique. Pierre Samy MACK FOY et le Haut Conseil de Communication doivent vigoureusement  réagir au lieu de s’acharner sur le CITOYEN de MAKA GBOSSOKOTO, car il n’y pas d’hommes mais plutôt que de nains politiques en Centrafrique.

Le MDREC remercie tous ceux dont le concourt a permis la tenue ce meeting. Merci pour tous les encouragements.

                                                                                           Joseph BENDOUNGA

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique