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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 02:19

 

 

 

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OUAGADOUGOU - AFP / 24 mai 2011 01h34 - Des militaires sont sortis lundi soir d'un camp du centre de Ouagadougou et ont tiré en l'air dans le quartier, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que le Burkina a été depuis février secoué par plusieurs mutineries.

Une dizaine d'éléments sont sortis du principal camp de gendarmerie, baptisé camp Paspanga et où est logée aussi la Garde nationale, dans le centre-ville, et ont procédé à des tirs en l'air qui, selon des témoins, ont commencé vers 20H00 (locales et GMT).

Ce sont des éléments de la Garde nationale qui tirent, a déclaré à l'AFP un officier de la gendarmerie.

Nous revendiquons des indemnités, a expliqué à l'AFP un protestataire, kalachnikov à l'épaule. Ce sont des sous qui sont déjà là, mais qu'on ne nous verse pas. On ne sait pas où ça va, a-t-il dit, sans plus de précision.

Un officier de l'armée a affirmé de son côté que ces hommes réclament des indemnités spécifiques, les mêmes que la Garde présidentielle.

Les militaires en colère ont barré avec des autobus les principales voies passant autour du camp et refoulé les véhicules circulant dans le secteur.

Plusieurs d'entre eux ont arrêté des chauffeurs de taxi, fait sortir les passagers et récupéré les véhicules.

Le centre-ville s'est rapidement vidé dans la soirée, les passants rentrant chez eux en hâte.

Vers 23H00, les protestataires étaient réunis devant l'entrée du camp et effectuaient des tirs sporadiques.

Plusieurs mutineries (notamment de la Garde présidentielle), parfois accompagnées de violences et de pillages, sont survenues depuis février dans la capitale et plusieurs autres villes.

Avec d'autres manifestations violentes de différentes couches de la population, il s'agit d'une des plus graves crises auxquelles a été confronté le président Blaise Compaoré depuis son accession au pouvoir en 1987.

Certaines manifestations ont été réprimées dans le sang. Au total, une douzaine de personnes ont été tuées dans cette répression ou par des balles perdues de militaires et policiers mutins.

Lundi, des milliers de collégiens et de lycéens ont manifesté à Ouagadougou pour demander au gouvernement de satisfaire aux revendications de leurs professeurs en grève, qui exigent le versement d'indemnités.

Des jeunes ont cassé des vitres de l'immeuble abritant les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement secondaire et supérieur, et incendié des pneus sur la voie publique.


(©)

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