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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:16

 

 

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Manifestation des militaires retraités à Bangui

Radio Ndéké Luka Lundi, 28 Février 2011 14:06

Plus de 300 soldats de l’Armée centrafricaine admis à la retraite ont organisé un sit-in ce 28 février 2011 dans la matinée devant le Camp Beal à Bangui. Ils revendiquent le payement de leurs arriérés de salaire portant sur  plusieurs mois ainsi que la prime de départ à la retraite. La somme totale à leur verser est estimée à 30.000 Euros, soit 19.500.000FCFA. Selon eux, plusieurs démarches ont été déjà menées auprès des instances compétentes mais sans succès.

Ces militaires retraités ont bloqué l’entrée du Camp Beal qui abrite le Ministère centrafricain de la Défense pendant plus de 3 heures. Ils expliquent que « plusieurs démarches ont été faites auprès du médiateur de la République et des correspondances ont été également adressées à l’endroit du ministre de la défense sans réponse ».

Armand Keko, délégué de ces ex-militaires centrafricain indique qu’ils « revendiquent non seulement leur dû, mais aussi qu’une mesure d’amnistie soit prise en faveur de leurs compagnons d’armes exilés pendant les derniers conflits armés qui ont miné le pays ».

Cette situation a entraîné auprès des intéressés des situations sociales difficiles : « enfants renvoyés de l’école, pour non-paiement de frais de scolarité, subsistance difficile à trouver, problèmes pour se soigner, loyers impayés etc.

En voulant s’approcher du Ministère de la Défense, le journaliste de Radio Ndeke Luka s’est vu refuser d’accès  par les militaires déployés sur les lieux de sit-in. Pour l’instant la Radio attend toujours la réaction des responsables du département.

 

Un élément de la garde présidentielle abat sa sœur

Dimanche, 27 Février 2011 13:49

Les populations du 4ième arrondissement de Bangui se sont réveillées dans la clameur ce dimanche 27 février 2011. Le crépitement d’une arme à feu automatique  a provoqué en effet un réveil brutal dans la Cité Jean XXIII. Un élément de la garde présidentielle, appelé également « Béret vert » a abattu sa sœur à bout portant d’une rafale de mitraillette. La victime était âgée de 23 ans.

Jean Didier Gogta, un des témoins, par ailleurs victime il y a quelques jours d’un braquage dont le meurtrier serait l’auteur raconte : « le meurtrier est à la recherche d’une mallette que son père, mort il y a quelques jours, aurait confié à sa sœur. Il a d’abord conduit sa sœur dans la maison familiale,  kalachnikov en mains, pour récupérer la mallette. Il a traîné ensuite la victime de la concession où vit celle-ci avec son mari. Excédé de n’avoir rien trouvé, il a déchargé l’arme sur sa soeur ».

Le meurtrier a même tiré sur le témoin qui a tenté de s’interposer au moment où des tirs. Ce dernier a reçu des projectiles au niveau du tibia gauche mais sa,vie n’est pas en danger et il a pu regagner son domicile après avoir subi des soins intensifs à l’Hôpital de l’Amitié à Bangui.

L’élément de la garde présidentielle a été finalement « neutralisé avec deux chargeurs encore accrochés à son arme ». Une patrouille de gendarmes alertée par les voisins est venue procéder à son arrestation et le libérer des mains d’une foule hystérique qui voulait le lyncher coûte que coûte.

Il faut rappeler que le port d’armes à tout moment et en tous lieux par certains hommes en tenue assurant la sécurité du chef de l’Etat centrafricain, est monnaie courante à Bangui. Ces derniers sèment souvent la terreur et la désolation au sein de la population. L’impunité dont ils semblent bénéficier de la part de leurs chefs a souvent été dénoncée.

 

Un artisan minier tué par des malfrats à Ouadda-Djallé

Radio Ndéké Luka Dimanche, 27 Février 2011 13:48

Un artisan minier âgé de 30 ans, a été tué jeudi 24 février 2011, sur l’axe Ouadda-Djallé Ouandja à environ 150 kilomètres de Birao (nord du pays), par des personnes armées identifiées comme des éleveurs nomades venus du Soudan voisin.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la localité, l’incident est survenu quand « un groupe d’artisans minier en motos, de retour de Sam-Ouandja (zone diamantifère nord-est) est tombé dans une embuscade tendue par ces hommes armés ».

Informés de la situation, précise-t-il, « les éléments de l’ex-rébellion de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) se sont lancés à la poursuite des malfrats, réputés dans ce genre d’attaques », indique encore le correspondant.

Cet incident intervient au moment où le gouvernement centrafricain vient de déployer 300 soldats en renfort pour sécuriser la préfecture de la Vakaga (nord). Cette région frontalière avec le Tchad et le Soudan, a toujours été le théâtre d’attaques à mains armées, surtout en saison sèche.

Ces militaires sont envoyés en renfort suite au retrait, il y a quelques jours, de l’armée tchadienne qui avait appuyé les forces gouvernementales centrafricaines pour chasser de Birao en novembre dernier, les rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix et ceux du tchadien Mahamath Nouri.

 

Polémique autour d’une promesse électorale à Berbérati

Radio Ndék Luka Lundi, 28 Février 2011 14:13

Perturbations scolaires à Berbérati. Les 10766 élèves  des 13 écoles de la ville ont été chassés des classes ce lundi 28 février 2011. La raison est le non payement des redevances scolaires par les parents.

Les chefs d’établissement et les associations de parents d’élèves se renvoient la balle. Tout est parti d’une promesse de campagne faite par le ministre des l’Energie et des Mines, alors candidat aux législatives dans une des circonscriptions de la ville. Il avait promis de verser le montant de l’assurance exigée de chaque élève de la ville. Les parents eux, soutiennent, d’après le correspondant de Radio Ndeke Luka, que « pendant la campagne électorale du janvier dernier, le candidat à la députation Sylvain Ndoutingaï, a déjà réglé tous ces frais ».

Finalement le président de l’Association des Parents d’Elèves (APE)  a donné la clarification nécessaire, à savoir que « les frais versés par Ndoutingaï concernaient exclusivement l’assurance, soit un montant de 250 francs CFA, par élève ».

Aux dernières nouvelles, les parents ont « décidé de revenir à de meilleurs sentiments et de s’acquitter des frais de scolarité pour permettre la reprise normale des cours sur l’ensemble des établissements de la ville».

Les écoles de cette préfecture qui a pour activité dominante l’exploitation du diamant et de l’or, enregistrent souvent un taux élevé de déperdition scolaire. Certains élèves affirment  qu’ « une pelle est plus légère qu’un bic », pour justifier leur désintéressement du chemin de l’école.

 

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