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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 19:10

 

 

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APA-Libreville (Gabon) 27-01-2011 - L’opposant gabonais André Mba Obame s’est réfugié au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville, après avoir prêté serment, lundi dernier, en qualité de président de la République gabonaise et formé un gouvernement parallèle, alors que sa télévision privée TV+ a été suspendue pour trois mois par le Conseil national de la communication (CNC).

Dans un communiqué rendu public mercredi soir, le CNC, organe de régulation de la communication au Gabon, justifie sa décision par « la diffusion en direct, le 25 janvier 2011, par la chaine de télévision privée TV+, de la cérémonie de prestation de serment de Monsieur André Mba Obame, en qualité de président de la République ».

« Le CNC considère que la diffusion en direct de cette cérémonie, plus d’un an après la prestation de serment de SE Ali Bongo Ondimba, est un acte de nature à porter atteinte à l’ordre public et viole les dispositions de la constitution et du code de la communication », souligne le communiqué signé du doyen d’âge du CNC, Faustin Onanga, en l’absence du président de l’institution, récemment nommé conseiller politique du chef de l’Etat.

Ancien ministre de l’intérieur sous le régime du défunt président Omar Bongo Ondimba, Mba Obame, « AMO », député du 1er siège du Haut Como, dans la province du Woleu-Ntem (nord), candidat malheureux à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, s’est autoproclamé président de la République lundi dernier.

Séance tenante, il a prêté serment sur la Constitution, un acte qualifié de « crime de haute trahison » par le gouvernement gabonais qui a également taxé « d’insurrectionnelle » son équipe gouvernementale.

Dans un communiqué lu par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation Jean François Ndongou, le gouvernement gabonais a accusé M. Mba Obame d’avoir violé la Constitution tout comme celles et ceux qui ont accepté de faire partie de son gouvernement ainsi que celle et ceux qui les ont encouragés et soutenus.

Le communiqué a annoncé, outre la dissolution de l’Union nationale (UN), un parti d’opposition légalisé en février 2009, dont M. Mba Obame est le secrétaire exécutif, la traduction des intéressés devant les tribunaux compétents et la demande de la levée de l’immunité parlementaire de M. Mba Obame auprès de l’Assemblée nationale.

Candidat indépendant à l’élection présidentielle du 30 août 2009, « AMO », était arrivé en troisième position avec 25,33% des suffrages, derrière l’opposant Pierre Mamboundou, crédité 25,64% des voix, selon les résultats définitifs du scrutin proclamés par la Cour constitutionnelle, donnant la victoire au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba avec 41,79% des voix.

Un premier décompte donnait Ali Bongo vainqueur avec 41,73% des suffrages devant M. Mba Obame (25,88%) et M. Mamboundou (25,22%).

Michel de Bonnecorse, ancien conseiller Afrique du président français Jacques Chirac, a affirmé, dans un documentaire intitulé « Françafrique, 50 années sous le sceau du secret », réalisé par Patrick Benquet et diffusée le 9 décembre 2010 sur France 2, que les résultats de la présidentielle au Gabon avaient été inversés.

 « Nous, on a plein d’infos comme quoi Obame a eu 42% et Ali Bongo 37% et que c’était quasiment inversés », a-t-il dit, avant de revenir sur cette déclaration quelques jours plus tard.

 

 

GABON : COMMUNIQUE DE PRESSE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES



M. Bruno Ben Moubamba
, le Ministre des Affaires Étrangères du Gouvernement légitime du Gabon


Le numéro deux du Gouvernement légitime d’André MBA OBAME et ministre des affaires étrangères, monsieur Bruno BEN MOUBAMBA demande au Président OBAMA et au Président Sarkozy de dénoncer publiquement le gouvernement illégitime d’Ali BONGO au titre de leur volonté commune affichée à faire prévaloir et défendre l’expression des peuples en Afrique.

De plus, le ministre Bruno BEN MOUBAMBA demande à la Cour Pénale Internationale d’être particulièrement vigilante sur les éventuelles répressions par le pouvoir gabonais illégal des milliers de gabonais actuellement postés devant le siège des Nations-Unis pour soutenir le gouvernement légitime.


Par Bruno BEN MOUBAMBA

 
Ministre des affaires étrangères et de la coopération

du gouvernement légitime du GABON

 

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