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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 00:21

 

 

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com

http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 28 Mars 2012

logo MSF

 

 

Bangui : MSF distribue des kits aux déplacés à 5Km de Batangafo

L’organisation médico-humanitaire d’urgence Médecins Sans Frontières (MSF) a réparti la semaine dernière 154 kits et des biens de première nécessité au déplacés à 5 km de Batangafo, dans le Nord de la République Centrafricaine, a rapporté mercredi le service de communication de cette structure.

Au total 836 déplacés des villages Ngapélé, Mbala, Kagoro et Bofondo, victimes de plusieurs des attaques des éleveurs communément appelés « Mbararas » par la communauté locale, pont bénéficié de ces kits.

Au début de la semaine du 13 février 2012, le village Ngapélé a été attaqué et cette attaque a obligé les habitants du village à trouver refuge dans les villages voisins. « L’objectif des activités menées par MSF était de distribuer des kits, garantir les standards minimums d’eau, hygiène et assainissement et l’accès aux soins de santé pour les déplacés », a expliqué Pablo Marco, chef de mission de MSF en République centrafricaine.

Les produits distribués sont des bâches en plastique, des moustiquaires, des jerrycans et d’autres articles de première nécessité, en plus de ration d’urgence pour permettre aux déplacés d’avoir des conditions minimums de vie. Ces activités ont été réalisées en collaboration avec les chefs de villages, ainsi que les autorités administratives. Cette activité a été accompagnée de soins médicaux à l’hôpital de Batangafo, appuyé par MSF.

Cette action humanitaire de MSF intervient après une visite des villages affectés le 9 mars 2012. Au cours d’un entretien avec les chefs de villages, le constat d’une aide d’urgence a été relevé, d’où cette action.

D’après MSF, les habitants du village de Bofondo qui compte 49 ménages pour 244 habitants ont eu peur des attaques et se sont déplacés vers le village de Bobazi. Après les évènements qui avaient eu lieu à Ngapélé, le 13 et 14 du mois de février dernier, le nombre d’habitants à Bobazi a triplé avec l’arrivée de 162 ménages composés de 957 personnes.

 

 

Bangui : La SODECA obligée de creuser le fleuve à cause de l’étiage

 kiosque eau Bangui

 

Depuis environ un mois, la Société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) a entamé des travaux sur ses installations techniques au niveau de l’Oubangui, pour conserver l’eau à distribuer à la population à cause du faible débit de l’eau du fleuve, a constaté le RJDH ce matin.

Selon le directeur technique de la SODECA, Pierre-Alfred Lebaramo, le niveau de l’eau a considérablement baissé et le débit est passé de 32.000 m3 22.000 m3. Avec cette situation, « la capacité des pompes d’aspiration devient faible, c’est pourquoi nous sommes obligés de constituer cette digue pour retenir l’eau au niveau du quartage pour le traitement et la distribution », a-t-il expliqué.

Selon lui, avec cette accentuation de la saison sèche, la capacité des machines d’aspiration de l’eau à distribuer à la population devient très faible, d’où l’initiative consistant à creuser davantage le fleuve au niveau des installations technique pour trouver un début de solution à ce problème.

« Ce travail devait se faire depuis longtemps, mais le bateau qui devait faire ce travail est en panne au niveau de la SOCATRAF (société centrafricaine de transports fluviaux), c’est ainsi que nous avons employé les manoeuvres pour dégager le sable et creuser un peu plus en profondeur », a expliqué le directeur technique de la SODECA

Il a fait remarquer que depuis 30 ans le fleuve Oubangui n’a jamais atteint ce niveau d’étiage. Car cette année, « les machines qui aspirent l’eau du fleuve ne peuvent pas bien fonctionner, parce que le niveau est trop faible et c’est grave », a-t-il indiqué.

Interrogé sur la situation de la, population au cas cette situation perdurait, Pierre-Alfred Lebaramo a fait remarquer que la SODECA avait envisagé des travaux à moyen terme pour créer des forages spéciaux en vue de renforcer le système de ravitaillement en eau et chercher d’autres sources d’approvisionnement d’eau pour appuyer le réseau.

Il faut souligner que cette difficulté technique de la SODECA vient compliquer la situation de la population en matière d’accès à l’eau potable.

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