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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 18:20

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

BANGUI AFP / 07 avril 2010 14h11- L'opposition et les rebelles centrafricains ayant signé les accords de paix ne participeront "ni à la présidentielle, ni aux législatives" en Centrafrique "si la date du 16 mai est maintenue", a annoncé à l'AFP mercredi le porte-parole du Collectif des forces du changement.

"Si la date du 16 mai est maintenue, le Collectif ne participera pas aux élections. Aucun dossier ne sera déposé ni pour la présidentielle, ni pour les législatives", a affirmé Me Nicolas Tiangaye, porte-parole du Collectif des forces du changement.

"Seul le report de la date des élections, a-t-il dit, pourrait faire revenir le Collectif sur sa position. Nous demandons que la date des élections soit reportée au-delà des délais constitutionnels", du 11 juin date de la fin du mandat du président François Bozizé.

Le collectif regroupe à la fois la principale coalition d'opposition l'Union des forces vives de la nation (UFVN), les "Autres Partis" (coalition de partis d'opposition non-membres de l'UFVN), et les mouvements politico-militaires ayant intégré le processus de paix.

Les élections, prévues le 25 avril, ont été reportées au 16 mai, selon un décret présidentiel début mars. L'opposition, le comité de pilotage et les bailleurs de fonds de l'élection étaient favorables à une date plus éloignée dans le temps. Comme le veut la loi, c'est la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait proposé au président la date du 16 mai.

Le président François Bozizé avait indiqué qu'on ne pouvait dépasser le délai constitutionnel du 11 juin.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le Collectif s'estime "contraint de ne pas déposer de dossiers" aux élections, mais "réaffirme sa volonté inébranlable" de participer aux scrutins présidentiel et législatif prévues cette année. "Malheureusement, au stade actuel des choses, le processus électoral n'est ni crédible, ni transparent, ni consensuel", affirme-t-il.

Me Henri Pouzère, le coordonnateur de l'UFVN, qui regroupe plusieurs mouvements, avait déjà indiqué que la date des élections devait "être fixée au-delà des délais constitutionnels parce que toutes les conditions ne sont pas réunies au plan sécuritaire, au niveau du recensement ou de la révision de la liste électorale".

(©)

 

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