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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 17:06

 

 

 

Meckassoua.jpg

 

 

Par journaldebangui.com - 17/05/2011

Le ministre d’Etat a tenu à lever l’équivoque sur tout ce qui a été dit à propos de l’idée d’avoir décliné l’offre faite par le gouvernement qu’il a quitté il y a quatre ans

C’est officiellement ce jeudi, 12 mai 2011 qu’il a pris fonction. Le ministre d’Etat a tenu à lever l’équivoque à propos de tout ce qui a été dit en son nom comme ayant décliné l’offre à lui faite par le gouvernement. Pour le ministre des Postes et télécommunications, chargé des nouvelles technologies, ayant quitté le gouvernement il y a de cela quatre ans, il était parti en France pour se faire soigner. Par la suite, il s’est battu pour trouver un boulot en tant que consultant afin d’apporter son expertise au développement de l’Afrique. Il revient au pays prendre ses fonctions et compte apporter sa modeste contribution au ministère dont il a la charge. «Pour ceux qui veulent travailler, ils m’auront à leur côté et pour ceux qui ne veulent pas travailler, ils resteront sur le carreau», a déclaré le ministre Mekassoua. Avec cette prise de fonction, les 34 ministres membres du gouvernement Touadera sont désormais au complet et devront apporter chacun en ce qui le concerne, sa contribution à l’œuvre de reconstruction nationale.

Que reste-t-il du problème de la SOCATEL?

Abdou Karim Meckassoua revenu au gouvernement comme ministre, il devra s’atteler à la difficile mission de restructuration des différents services sous tutelle et en particulier la Socatel, qui ne parvient pas à générer des ressources financières suffisantes pour assurer sa survie et faire face aux charges régaliennes. La Société Centrafricaine de Télécommunications dépend du Département des Postes, Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies. Le prédécesseur de Meckassoua aurait reçu la mission de restructurer tous les services de son Département, depuis belle lurette en difficulté. Pour la petite histoire, la mise en chômage technique d’une centaine d’agents de la Socatel, avait pour objectif de renflouer les caisses de la société, garantir la régularité du versement des salaires avant de reconduire ceux-ci dans leurs fonctions. Les services des Postes et Epargnes mis sous perfusion ne dépendaient que des subventions de l’Etat. Quand bien même les salaires et autres avantages du personnel de la Socatel seraient revus à la baisse, la situation ne parvenait toujours pas à s’améliorer.

A ce titre, le Département des Postes, des Télécommunication et des Nouvelles Technologies était devenu un lieu de manifestation et de revendication sociale, tantôt par les agents des Postes et Epargnes, tantôt par ceux de la Socatel. En fin de parcours, c’est le gestionnaire Daniel Nzewé qui s’est retrouvé sous les verrous. La publication de la liste des membres de la nouvelle équipe gouvernementale semble être un espoir pour les agents qui n’entendent pas déchanter de sitôt. Pour eux, la qualité du maçon se reconnait au pied du mur, donc le nouveau ministre Karim Meckassoua devra jouer son va-tout pour que les nombreux problèmes de la Socatel trouvent un début de solution. Outre l’épineux problème de la restructuration, il faudrait commencer par éponger la moitié du salaire de mars de chacun des agents, avant de verser la totalité du salaire du mois d’avril. Le retour du ministre d’Etat Meckassoua donnera certainement au Département un nouvel espoir pour inscrire les problèmes dans le passé.

 

Centrafrique - Nouvelles technologies

Cette déclaration a été faite mardi 17 mai 2011 lors des manifestations consacrées à la 146ème journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information.

Le thème de cette année est bâti autour du point suivant : « Mieux vivre dans les communautés rurales grâces aux technologies de l’information et de la communication ». C’est pour cette raison que le choix de Damara, est d’attirer l’attention des opérateurs du secteur des Télécommunications et des Nouvelles technologies notamment ceux de la téléphonie mobile à toucher du doigt les réalités de l’arrière-pays et à y s’intéresser réellement.

En s’adressant à la population de Damara, le Ministre d’Etat Meckassoua est d’avis que : « le téléphone mobile en République Centrafricaine marche et qu’il permet aux uns et autres de se rapprocher ».

Le Ministre d’Etat Meckassoua a mis le cap « en 2015 pour pouvoir désenclaver tout le pays sur le plan numérique ».

Le maire de la ville de Damara, Antoine Ngounéndji, a souhaité que tous les villages de sa commune soient couverts par les sociétés de téléphonie mobile, une façon de demander à ce que chaque citoyen de l’ensemble du pays ait accès aux bénéfices de leurs technologies.

Il est à noter que les directeurs des différentes sociétés de téléphonie mobile ont pris part aux manifestations de cette journée à Damara.

En prélude de l’événement marquant la 146ème journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information, le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Dr Hamadoun Touré, a adressé un message dans lequel il est d’accord que « les TIC font évoluer la façon dont les êtres humains communiquent » et qu’il faut attirer « l’attention sur les communiqués rurales de la planète, dans le souci de connecter les populations les plus isolées et de les faire bénéficier des avantages des TIC ».

Source : Afriquehebdo.com

 

NDLR : Ce département des télécoms dont vient d'hériter Karim Meckassoua n'est plus qu'une coquille vide parce que mis en couple réglée et pressé comme un citron depuis longtemps d'abord sous l'ère Fidèle Ngouandjika. C'est un secteur privatisé à 100%  qui de surcroît est sous la tutelle directe d’une Autorité indépendante de régulation (ART) dont Thierry Maléyombo s'est servi comme d'une vache à lait. Seul l'audit réclamé par le nouveau ministre pourra nous situer sur la gravité de la situation notamment de SOCATEL et l'étendue du désatre qu'ont entraîné les gestions successives de Ngouandjika et Maléyombo à la tête du secteur des télécoms centrafricaines.

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