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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 14:21

 

 


 

 

RFI  samedi 06 avril 2013

 

Jacob Zuma a annoncé le retrait des forces sud-africaines qui sont à Bangui à l'issue du sommet à N'Djamena consacré à la crise centrafricaine. En Afrique du Sud l'opposition et l'opinion publique alimentent la polémique sur l'humiliation infligée à l'armée sud-africaine et réclament des explications sur la décision d'envoyer des soldats pour soutenir le président Bozizé. Défaite militaire, mais aussi diplomatique, Pretoria n'est pas parvenue à faire entendre son point de vue dans l'élaboration du processus de transition.

 

La semaine dernière, en marge du sommet des Brics de Durban, Jacob Zuma a réuni autour de lui plusieurs chefs d'Etats africains, notamment le Congolais Sassou Nguesso, le Tchadien Idriss Deby et le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, qui préside l'Union africaine. Objectif : discuter de la nouvelle donne centrafricaine créée par l'arrivée au pouvoir du chef rebelle de la Seleka.

 

Selon nos sources, le numéro Un sud-africain, appuyé par l'Union africaine, a tenté d'imposer un schéma destiné à mettre hors-jeu Michel Djotodia en le remplaçant par le président de l'Assemblée nationale, Célestin Leroy Gaombalet. Une formule déjà appliquée pour la transition malienne. Mais l'idée a été rejetée. Le président de l'Assemblée centrafricaine est, en effet, un partisan pur et dur de Francois Bozizé et de son parti le Kwa Na Kwa (KNK, « le travail seulement le travail » en sango).

 

Plusieurs schémas pour mettre hors-jeu Michel Djotodia : échec

 

 

Un deuxième schéma a alors été élaboré pour être présenté au sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), mercredi dernier, le 27 mars 2013, à NDjamena : Michel Djotodia et le premier ministre Nicolas Tiangaye étaient évincés au profit d'un conseil présidentiel composé de 4 ou 5 personnalités dotées de tous les pouvoirs de l'exécutif.

 

Ce montage a également été repoussé par la CEEAC et les représentants de l'Union européenne et de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) présents a Ndjamena.

 

Le maintien du tombeur de Francois Bozizé et de son Premier ministre pour conduire la transition à Bangui risque d'être interprété comme un revers diplomatique pour Jacob Zuma, le numéro Un sud-africain.

 

 

 

 

NDLR : Tous ceux qui étaient tentés de proposer Célestin Leroy Gaombalet alias « Gaou la fumée » l’ex-président de l’assemblée nationale monocolore de Bozizé ne connaissent rien aux réalités politiques centrafricaines. Ce monsieur a cristallisé sur sa personne jusqu’à la caricature, les principales caractéristiques du régime déchu de la bozizie. Prédation, fraudes électorales massives, nullité, médiocrité et roublardise. Le voir diriger la transition post-Bozizé serait totalement inacceptable pour les Centrafricains tant il était lié faisait corps avec  Bozizé. Celui-ci débarqué, on ne voit pas comment Gaombalet pouvait encore rester et faire le malin après son compère. 

 

 

 

Jacob Zuma victime collatérale de la crise centrafricaine

 

http://www.liberte-algerie.com  Samedi, 06 Avril 2013 09:50  par : Djamel Bouatta

 

Les États membres de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) se sont mis d’accord sur un plan de sortie de crise en République démocratique centrafricaine (RCA). Le dirigeant de la rébellion centrafricaine, Michel Djotodia, a accepté un accord de normalisation mais l’Afrique du Sud se trouve à son tour ébranlée par la crise centrafricaine. La Centrafrique est depuis le 22 mars entre les mains des rebelles de la Séléka, l’opposition du président déchu.

 

Le plan de normalisation compte trois résolutions importantes. La première touche au statut de Michel Djotodia, le dirigeant de la Séléka. La CEEAC ne le reconnaît pas comme président de la Centrafrique. Rappelons qu’il s’était autoproclamé tel après la fuite, le 23 mars, de François Bozizé, le président élu en 2008. Les deux autres résolutions concernent l’exercice des pouvoirs exécutif et législatif.

 

La CEEAC préconise la création d’un collège composé par les forces vives de la société centrafricaine. Ce collège sera chargé de nommer le chef de l’exécutif pour une période de transition de deux ans maximum. Et une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution et de légiférer en attendant la mise en place d’une assemblée nationale élue. Notons que le putschiste, bien qu’il n’ait pas été reconnu comme président de la Centrafrique, n’a pas été non plus sanctionné par la CEEAC. Ainsi, il peut toujours peser sur les événements à Bangui.

 

À la manière du capitaine Sanogo au Mali, ce militaire qui a renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012. En revanche, cet accord entérine la chute de François Bozizé. Les chefs d’État de la CEEAC ont été jusqu’à encourager Thomas Boni Yayi, le président du Benin, à accueillir le président renversé. Cependant et alors que la situation est sur le point de s’apaiser à Bangui, il n’en est rien en Afrique du Sud, alliée de François Bozizé et véritable victime collatérale de la crise centrafricaine.

 

Après l’accord de la CEEAC, le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé le rapatriement de ses soldats engagés à Bangui depuis le mois de janvier. Ses soldats ont subi de lourdes pertes le 22 mars contre les rebelles de la Séléka. Selon un bilan officiel, 13 Sud-Africains auraient été tués pendant la bataille de Bangui. Ces pertes ont profondément choqué l’opinion publique sud-africaine et ont soulevé une vague de protestations contre la décision de Jacob Zuma d’engager des troupes en RCA : des témoignages à Bangui font état d’une trentaine de tués dans les rangs sud-africains, voire même d’une cinquantaine de morts.

 

Centrafrique : le président sud-africain, Jacob Zuma échoue à se faire entendre sur le processus de transition
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