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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 09:18

 

 

 

 

15 mai 2013

 

 

La représentante spéciale de l’ONU en Centrafrique et chef de la BINUCA, Margaret Vogt, a appelé aujourd’hui le Conseil de sécurité de l’ONU à considérer des sanctions contre les groupes rebelles ayant commis des violations des droits de l’homme en Centrafrique.

 

« Nous croyons qu’il est temps pour le Conseil de considérer l’imposition de sanctions individuelles à l’encontre des architectes et auteurs de ces violations flagrantes » des droits de l’homme, notamment pour « des meurtres, des pillages et des changements de gouvernement anticonstitutionnels », ainsi que des viols, des mutilations et le recrutement d’enfants au sein des rangs des groupes rebelles.

 

« Nous ne voulons pas que des gens désespérés ne soient laissés sans autre choix que celui de prendre la loi entre leurs propres mains », a-t-elle ajouté.

 

(Source : ONU)

 

Source :http://www.operationspaix.net

 

 

 

 

L'Onu s'alarme d'une situation anarchique en Centrafrique


 

NATIONS UNIES 16/05/13 08:12 (Reuters) - L'émissaire des Nations unies pour la République centrafricaine a exhorté mercredi le Conseil de sécurité des Nations unies à envisager des sanctions contre les ex-rebelles accusés d'exactions dont des viols et le recrutement d'enfants-soldats.

 

Margaret Vogt a également recommandé le déploiement d'une force de sécurité neutre afin de "contenir l'état d'anarchie actuel" dans ce pays d'Afrique centrale où les rebelles du Séléka ont pris le pouvoir le 24 mars, renversant le président François Bozizé.

 

"Les abus et violations commis par les combattants du Séléka et d'autres éléments armés (...) sont une source de grave préoccupation pour la protection des civils", a déclaré l'émissaire nigériane. "Le temps est venu pour le Conseil d'envisager l'imposition de sanctions individuelles contre les architectes et les auteurs de ces violations flagrantes."

 

Le chef rebelle Michel Djotodia, un ancien fonctionnaire, a été nommé président par intérim par le parlement et chargé de mener le pays à des élections dans les 18 mois.

 

Selon Margaret Vogt, la sécurité s'est désintégrée dans le pays où "les éléments du Séléka retournent leur vengeance contre la population".

 

Elle a ajouté que le pays semble être devenu un repaire pour des rébellions étrangères cherchant à exploiter les ressources naturelles du pays, riche en diamants et en or.

 

Le conflit représente selon elle une menace directe à la sécurité de la région.

 

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que les gouvernements de la région avaient déjà évoqué avec l'Onu la possibilité d'une force de maintien de la paix, mais que celle-ci n'était pas envisageable pour le moment en raison de nombreuses questions non résolues.

 

"Dans l'intervalle, j'exhorte le conseil à envisager des mesures à court terme qui pourront apporter un répit", a dit Ban. Il a suggéré de fournir conseils et argent à la Micopax, une force régionale de 700 hommes déjà déployée en République centrafricaine sous la responsabilité de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).

 

Michelle Nichols; Jean-Stéphane Brosse pour le service français

 

 

 

 

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