MALABO AFP / 29 mars 2012 15h25- Le gouvernement équato-guinéen a demandé jeudi à la France de freiner la procédure de demande d'un mandat d'arrêt international à l'encontre de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, menaçant de s'en prendre aux entreprises françaises dans le pays.
Devant cette provocation ouverte contre l'Etat équato-guinéen, le gouvernement recommande au gouvernement français qu'il prenne des mesures immédiates pour freiner la continuité de ces actions déstabilisatrices, selon un communiqué diffusé à la radio nationale et auprès des médias dont l'AFP.
Le gouvernement se réserve le droit d'agir en réciprocité: si la France veut une rupture de ses relations avec l'Etat équato-guinéen de forme unilatérale, qu'elle le manifeste clairement, ajoute le texte.
Malabo estime que les entreprises françaises (...) devront (...) partager les conséquences négatives qui découlent de cette situation, selon le texte.
Dans le communiqué, le gouvernement équato-guinéen est conscient que l'unique but des juges, autorités et agents français est de provoquer une déstabilisation interne de la République de Guinée équatoriale.
Le gouvernement de Guinée prévient que la Guinée équatoriale n'est pas une ancienne colonie française (...) et que ses relations avec la France se limitent à celles du droit international, selon le texte.
La Guinée équatoriale veut rappeler que les manoeuvres déstabilisatrices n'ont jamais prospéré dans le pays, comme en témoignent les tentatives avortées d'invasions de mercenaires enregistrées dans le passé.
Les juges français enquêtant sur les biens mal acquis de chefs d'Etat
africains ont demandé un mandat d'arrêt international contre Téodorin, qui n'a pas répondu à une récente convocation judiciaire.
Les juges, qui soupçonnent le fils du président Obiang de blanchiment de détournement de fonds publics étrangers, ont entamé début mars la
procédure de lancement d'un mandat d'arrêt en sollicitant l'avis du parquet, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
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