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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 03:25

 

 

 

arrivée Boz à Malabo

 


LUANDA  02/04/13 16:31 - Le ministre angolais de Relations Extérieures, Georges Chikoti, a plaidé mardi,  à Luanda, pour un grand engagement de l'Union Africaine (UA) dans la solution de la crise politique que traverse la République Centrafricaine (RCA), après le coup d'état  qui a mis fin au mandat du président François Bozizé.

 

 

Le gouvernant angolais a fait cette déclaration à l'ANGOP, à l'aéroport International "4 defevereiro", peu avant de quitter pour N’djamena (Tchad), où il va prendre part au Sommet Extraordinaire de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), prévue pour mercredi, afin d'analyser la situation dans cet Etat membre de l'Afrique Centrale.

   

George Chicoty a précisé que l'intention est de ne "pas accepter que les rebelles restent au pouvoir durant un temps indéterminé".

   

De la même façon, "une fois qu'il y a eu coup d'Etat, les chefs vont tenter de chercher les voies et moyens pour voir former un gouvernement de transition qui va piloter le pays pendant un an, et après cette période de transition, procéder à la réalisation des élections ", a dit  le chef de la diplomatie angolaise.

   

Il a été péremptoire d'affirmer que, étant un coup d'Etat  l'"Angola et l'Union Africaine désapprouvent et vont chercher à rencontrer le meilleur chemin qui permet une transition, mais pas encourager le coup d'Etat. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas accepter des gens qui font le coup d'Etat. »

    

Le Sommet de la capitale tchadienne, a sur son agenda, l'étude des possibilités de reprendre les Accords de Libreville (Gabon)  signés le 11 janvier 2013, entre le président François Bozizé, les rebelles de "Séléka " et l'opposition non-armée, après une offensive qui avait permis aux rebelles d'atteindre les localités voisines de la capitale, Bangui.

 

 

 

 

Centrafrique : Le pouvoir ne cèdera pas au « chantage » des ministres démissionnaires

 

gazambeti

 

 

YAOUNDE Mardi 2 avril 2013 | 18:21 UTC (Xinhua) - Le nouveau pouvoir centrafricain contrôlé par les rebelles de l'alliance Séléka n'entend pas céder aux revendications des huit ministres démissionnaires de l'opposition, qu'il qualifie de « chantage », a réagi mardi à Xinhua le ministre d'Etat chargé de la Communication, de la Promotion de la culture civile et de la Réconciliation nationale, Christophe Gazam-Betty.

 

« Les enjeux du pays aujourd'hui sont trop importants pour se préoccuper des états d'âmes de certains individus. S'ils ne veulent pas participer au gouvernement, ils seront remplacés par d'autres personnes qui veulent le faire. Nous avons beaucoup de demandes », a souligné Gazam-Betty qu'on entendait pour la première fois depuis le coup d'Etat du 24 mars.  

 

Titulaire du portefeuille de la Communication dans le gouvernement sortant du 3 mars, issu des accords de paix du 11 janvier à Libreville au Gabon, ce diplomate de formation qui affirme s'atteler à la normalisation de son pays, était aussi resté injoignable depuis la pseudo- séquestration des cinq ministres Séléka de ce cabinet par la branche armée de la rébellion une semaine auparavant.

 

Les huit ministres de l'opposition ont décidé de suspendre leur participation au nouveau gouvernement de Nicolas Tiangaye, reconduit par le nouvel homme fort de Bangui, pour protester contre leur faible représentativité dans cette équipe de 34 membres dont 5 ministres d'Etat au rang desquels Christophe Gazam- Betty.

 

Ils ont été reçus, a confié le ministre, mardi matin par le chef du gouvernement, chef de file de l'opposition démocratique jusqu'à sa nomination suite aux accords de Libreville et candidat à la présidentielle de janvier 2011 remportée par le président déchu François Bozizé, d'après les résultats officiels proclamés par la Cour constitutionnelle.

 

Outre les responsables de la Séléka, le nouveau gouvernement comporte des représentants de diverses formations de l'opposition, des proches du défunt président Ange-Félix Patassé renversé en mars 2003 par François Bozizé et des acteurs de la société civile. On y retrouve des anciens ministres du régime du chef de l'Etat déchu.  

 

 

 

Six ministres d'opposition restent en poste


http://www.20min.ch 

Contrairement aux annonces précédentes, au moins six des neuf ministre d'opposition, dont le Premier ministre Tiangaye, ont confirmé leur participation au gouvernement d'union.

 

Lundi soir, le collectif des partis et associations politiques de l'opposition au président déchu François Bozizé a annoncé dans une déclaration la suspension de sa participation au nouveau gouvernement formé après la prise du pouvoir par les rebelles le 24 mars.

 

Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du peuple centrafricain (MLPC), principal parti d'opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations.

 

«Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n'est pas concerné», a réagi M. Tiangaye.

 

Au moins «six des neuf ministres» représentant l'opposition au sein du gouvernement d'union nationale ont confirmé leur participation au cabinet, a assuré à l'AFP le Premier ministre.

 

Le vice-président du MLPC, Marcel Loudegué, a également confirmé à l'AFP qu'il prendrait part au gouvernement: «Je ne suspends pas ma participation pour la simple raison que ce n'est pas mon parti qui a pris la décision» de me faire rentrer au gouvernement.

 

«Les décisions qui seraient prétendument prises au sein du collectif n'ont pas été discutées» au sein de chaque parti concerné, a commenté M. Loudegué.

 

«Le collectif de l'opposition ne peut pas se substituer à chacun des partis isolément», a souligné le Premier ministre Tiangaye.

 

Le gouvernement d'union nationale dirigé par M. Tiangaye a été formé dimanche soir. Il est composé 34 ministres, dont neuf ministres issus de la coalition rebelle Séléka au pouvoir depuis une semaine, et huit issus de l'ancienne opposition (plus le Premier ministre).

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