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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 01:15

 

 

 

Rodrigue Bozizé

Rodrigue Bozizé

 

 

Bangui 31 janv (CAP) - On apprend aussi de sources bien informées ayant requis l’anonymat qu’une bonne partie des ressortissants Goula, Rounga et autres accusés d’être des parents des chefs rebelles de Séléka, Michel Djotodia, Mohamed Moussa Dhaffane et Nouredine Adam, qui avaient été l’objet de vastes rafles au moment de l’avancée de Séléka vers Bangui, auraient été tout simplement exécutés sans autre forme de procès par la soldatesque de Bozizé. Le rejeton de Bozizé le dénommé Rodrigue Bozizé aurait même personnellement participé à ces exécutions. Il s’agit donc de faits d’une extrême gravité qui, s’ils étaient avérés, nécessiteraient une enquête internationale indépendante afin d’établir les responsabilités.


Toujours selon nos sources, c’est pour pouvoir mieux étouffer cette affaire et empêcher que cette affaire n’éclate et le déclenchement d’éventuelles enquêtes internationales qui pourraient encore l’éclabousser que Bozizé tient plus que tout, à verrouiller le gouvernement au niveau de tous les ministères régaliens notamment en arrachant pour lui le portefeuille de la justice.


Il est très curieux de noter en effet qu’alors que Séléka a déjà procédé promptement à la libération des prisonniers de guerre Faca qu’elle détenait et les a même remis au CICR, Bozizé n’a encore jusqu’ici libéré aucun prisonnier ni à Bangui ni à son « Guantanamo » de Bossembélé. Forcément si ces prisonniers politiques ont été exécutés sommairement, il n'y aura personne à libérer. Ces derniers temps, des informations persistantes font état de plusieurs cadavres enfermés dans des sacs en jute jetés nuitamment dans le cours d’eau Lin au niveau du village Gbogoura (PK 60) route de Boali.


Après la triste fin tragique et le sort réservé en 2009 en toute impunité par Bozizé à Charles Massi, comme si cela ne suffisait pas, Bozizé a encore récemment promis publiquement sans le moindre scrupule le même sort à Nicolas Tiangaye. Faire couler le sang des fils de Centrafrique pour rester au pouvoir ad vitam aeternam, telle paraît être le credo de Bozizé. Il est temps de l’arrêter dans cette funeste entreprise.   

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