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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 22:06




 

Afrique-Asie Août-Septembre 2009

Six mois après la fin du Dialogue politique inclusif, peu de progrès ont été accomplis dans la consolidation de la paix. Le comité de suivi chargé de veiller à ses recommandations devait se réunir fin juin, à Bangui, pour tirer les conséquences de l’impasse. Alors que, depuis deux mois, le président François Bozizé dispose de la première tranche des fonds versés par la Cemac, l’organisation régionale d’Afrique centrale (5 milliards de francs CFA), pour lancer les opérations de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) des anciens rebelles, aucune démarche n’a été entreprise.

Du coup, la tension monte. Jean-Jacques Demafouth, président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le principal groupe d’ex-rebelles, entend exiger du chef de l’État le décaissement de ces fonds afin de démarrer la campagne de sensibilisation en vue de la DDR. Il a déjà communiqué un projet de budget lors de la réunion du groupe technique du comité de pilotage.

Ce climat d’incertitude s’est encore accru après le décès d’Omar Bongo, qui fut le médiateur – et bailleur de fonds – du processus de paix. François Bozizé et Jean-Jacques Demafouth étaient d’ailleurs aux obsèques du « doyen » africain. Aucun de ses successeurs probables ne paraît en mesure de poursuivre une médiation dont le succès tenait tant à la connaissance de Bongo des divers protagonistes de la crise qu’à son engagement personnel. Les répercussions sur la Centrafrique de l’interminable crise tchadienne s’ajoutent aux incertitudes.

Après la dernière attaque, des rebelles tchadiens ont trouvé refuge dans le nord-est de la Centrafrique, pas loin des unités des anciens rebelles de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), de Zakaria Damane, qui connaît actuellement une nouvelle dissension. Deux autres éléments sont de nature à fragiliser encore davantage le pouvoir de Bozizé : le procès de Jean-Pierre Bemba et le retour définitif d’Ange-Félix Patassé de son exil togolais.

 

 NDLR : Après le décès du Président Omar Bongo, la question se pose de la désignation de son successeur en tant que Président du comité ad hoc dans l'espace CEMAC sur la question de Centrafrique. En outre, c'était lui aussi  qui assurait la présidence du comité de suivi de l'Accord de paix global de Libreville. Jusqu’ici, les mouvements politico-militaires signataires de l'Accord de paix ne soulèvent pas le problème de qui va lui succéder et on parle encore de la signature vendredi 3 juillet prochain à Syrte par le FDPC d'Abdoulaye Miskine en présence du président de l'APRD Jean Jacques Demafouth, du fameux Accord de paix global.

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