Bangui, 12 février (GABONEWS) - Né le 22 mai 1978 à Bangui, Sylvain Sélékon est
aujourd’hui un des artistes émergents de la République Centrafricaine son pays d’origine. De la peinture à la photographie, ce 4ème fils d’une famille de sept enfants a commencé à s’intéresser à
l’art dès son très jeune âge, précisément à huit ans.
A la maison comme dans la cour de l’école Notre Dame d’Afrique de Bangui où il a débuté ses études primaires, il fait déjà le dessin et la calligraphie sur le sol.
Progressivement, il s’améliore avec l’âge et l’expérience. Laquelle expérience est acquise grâce à sa participation à de multiples formations et stages de perfectionnement internationaux au pays
comme à l’extérieur, notamment en Afrique et en Europe.
On citera entre autres le séminaire de formation et de perfectionnement sur les arts visuels de Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC) subventionné par l’Organisation Internationale
de la Francophonie (OIF).
Mais déjà peu avant, Sylvain Sélékon a participé à l’exposition universelle à Hanovre en Allemagne avant de prendre part à l’exposition « le 3ème salon africain de la mode et de l’artisanat
(SAMA) à Brazzaville au Congo, puis au 3ème Salon urbain de Douala (SUD) au Cameroun organisé par Doual’Art.
C’est dire que Sylvain Sélékon est un jeune artiste émergent au talent incontestable, car les qualités et les compétences sont là. Tous ces efforts ont été couronnés en 2003 par le Prix Jeune
talent du Centre international de civilisation bantou (CICIBA) dans la section peinture.
Mais ce n’est pas tout, dans son pays d’origine la République Centrafricaine, ce jeune talent a bénéficié d’une réputation extraordinaire pour avoir réussi le logo du Dialogue Politique Inclusif
(DPI), l’événement majeur de l’année 2008 en Centrafrique par son caractère réconciliateur.
Il s’agit d’un logo qui, dans le contexte du DPI, symbolise la réconciliation nationale entre les Centrafricains, le retour d’une paix durable et le regard vers un Centrafrique
prospère.
En remportant le prix de ce logo, intrinsèquement symbolique et haut en couleur, Sylvain
Sélékon remporte en quelque sorte le « prix de la paix » qui n’est rien d’autre qu’une qualité artistique.
JS/AR/CWNB/09