Bakchich 07/07/2008
Pendant l’été, « Bakchich » revient sur les grandes sagas déroulées sous les yeux émerveillés de ses internautes au cours de ces douze derniers mois. En apéritif cette semaine, Sarkozy, la Françafrique et la rupture, incarnée par le retour en grâce de l’héritier des réseaux Foccart, le délicieux Robert Bourgi, l’une de nos mascottes.
Tout à sa préparation du fabuleux sommet de l’Union pour la Méditerranée que le monde arabe
attend avec impatience, le Président Sarkozy prend tout de même un peu de temps pour ses pairs africains.
Au deuxième jour de la présidence française de l’Union Européenne, soit le 2 juillet dernier et comme l’avait annoncé Bakchich, le squatter de l’Elysée a reçu un grand ancien, avec qui il partage
le délicieux plaisir des talonnettes : Papa Omar Bongo, président toujours bien élu du Gabon depuis 41 ans. Tout un symbole tant de l’importance du petit émirat pétrolier pour la France...que de
la navigation à vue de la diplomatie française en Afrique.
"Aucune vision, aucun plan, il n’y a rien", se désolent les anciens crocodiles du marigot africain. Un seul se félicite cependant de la situation : l’avocat-conseil Robert Bourgi. Petit
légataire de Jacques Foccart, le patient tisserand des réseaux françafricains de la Ve république, "Bob" a eu très chaud. Malgré la clim’ violente de ses bureaux de l’avenue Pierre Ier de Serbie.
Mais il a survécu...
Quand Sarko Ier , encore tout frétillant de rupture, alignait les appels à une "autre poiltique africaine", en 2006 et 2007, l’on ne donnait pas chère de la peau de "Bob la limace",
derviche patenté de Chirac et Villepin pour toutes les missions africaines