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26 août 2019 1 26 /08 /août /2019 11:49
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La MINUSCA et l’Union Africaine mettent en garde les groupes armés réfractaires de l’accord de Khartoum



BANGUI, 24 Août 2019(RJDH) --- La communauté internationale profère des menaces formelles à l’endroit des groupes armés  qui violent l’accord de paix et de réconciliation. Menace exprimée à l’ouverture de la rencontre bilan ce 23 Août à l’hôtel Oubangui.

Treize(13) groupes armés sur 14 signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique ont pris part à la rencontre d’évaluation à mi-parcours. Une occasion pour la MINUSCA de mettre en garde tous les réfractaires à cet accord.

Très remonté, le patron de la MINUSCA Mankeur Ndiaye menace de passer à la vitesse supérieure si les groupes armés continuent d’adopter une attitude hypocrite, « comme il y a eu un avant 6 février, il y a aujourd’hui un après 6 février et il y aura un après 23 Aout. A partir d’aujourd’hui, à partir de maintenant et à partir de cette réunion, tout ce qui a été toléré jusqu’à maintenant ne le sera plus. Les Nations-Unies depuis la signature de cet accord ont encouragé les bons offices, le processus de paix. Personnellement, chaque fois qu’il y a des situations de crise, j’ai dépêché des missions pour aller  voir Ali Darass, plusieurs missions pour aller voir Alkatim, Sidiki et Abdoulaye Hissene. Nous avons montré notre volonté d’accompagner le processus politique comme notre mandat nous le dicte. A partir  d’aujourd’hui, nous ne pourrons plus tolérer des attitudes jusque- là qui ont été tolérées » dit-il sur un ton ferme.

En emboîtant le pas à la MINUSCA,  l’Union Africaine par le biais de Mathias Matondo, représentant spécial du président de la commission de l’Union Africaine en RCA, est aussi monté au créneau contre tous ceux qui chercheraient à entraver la mise en œuvre de cet accord. « Le conseil de sécurité a averti que les perturbateurs et tous ceux qui chercheraient à entraver la mise en œuvre de cet accord et du processus de paix global dans le pays seront tenus pour responsables. Le conseil reste déterminer à envisager des mesures punitives appropriées », a réitéré Mathias Matondo.

Cette rencontre bilan, selon un diplomate de l’UA, est une occasion de déterminer les sanctions spécifiques contre les groupes armés qui violeront cet accord, car les sanctions n’ont pas été prévues dans l’accord de paix signé le 6 Février à Bangui. Aussi, ce n’est ni l’occasion de renégocier ledit accord, mais en revanche une étape importante pour faire son bilan et l’état de sa mise en œuvre. De cerner les défis qui restent à relever et de trouver des moyens pour sa mise en œuvre.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho.

 

 

Centrafrique : Le gouvernement projette lancer un mandat d’arrêt contre Abdoulaye Miskine 



BANGUI, 24 Aout 2019(RJDH) --- Les garants et facilitateurs de l’accord de Khartoum ont pris bonne note de la volonté du gouvernement qui projette lancer un mandat d’arrêt contre Abdoulaye Miskine, leader du mouvement armé Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC), lui reprochant ses attitudes belliqueuses. L’annonce a été faite hier par l’Union Africaine lors de la rencontre bilan avec les groupes armés signataires de l’accord de paix à l’hôtel Oubangui.

En marge de la rencontre bilan post signature de l’accord de Khartoum avec le gouvernement, les groupes armés et les garants, les autorités centrafricaines ont émis la volonté de lancer un mandat d’arrêt contre  Abdoulaye Miskine. Malgré que son mouvement armé avait signé cet accord, Abdoulaye Miskine a repris le maquis et accuse le gouvernement de ne pas avoir respecté ses engagements.

C’est dans ce contexte que le gouvernement centrafricain exprime sa volonté de lancer un mandat d’arrêt contre le leader du mouvement armé Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC) qui, selon les autorités du pays, compromet les efforts de paix et de la réconciliation dans le pays.

Mathias Matondo, représentant du président de la commission de l’Union Africaine, dit avoir pris bonne note du projet du gouvernement centrafricain d’arrêter Abdoulaye Miskine, « nous garants et facilitateurs de l’accord politique pour la paix et la réconciliation avons pris bonne note du projet du gouvernement centrafricain de lancer un mandat d’arrêt contre Abdoulaye Miskine », a- t-il précisé.

Leader du FDPC, mouvement signataire de l’accord  de paix et de réconciliation de Khartoum,  Abdoulaye Miskine a été nommé dans le gouvernement inclusif ministre de la modernisation de l’administration, poste qu’il n’a jamais occupé jusqu’à ce jour où il menace de reprendre encore les armes.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

 

 

Centrafrique : La MINUSCA réitère son soutien indéfectible au redéploiement des FACA



BANGUI, 24 aout 2019 (RJDH)---La MINUSCA appuiera toujours les Forces Armées Centrafricaines en mettant à leur disposition des moyens logistiques pour patrouiller dans les zones dans lesquelles elles sont déployées. Déclaration faite ce mercredi 21 août lors de la conférence hebdomadaire de presse de la mission onusienne à Bangui.

« Il n’y a aucune raison pour la MINUSCA d’écarter les forces armées centrafricaines en menant des patrouilles dans la ville et à l’intérieur du pays »,  c’est sur cette note que le par le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro a riposté aux rumeurs qui indiquaient que la mission onusienne écarte les forces de défense et de sécurité nationales dans leur mouvement de patrouille.

Le porte-parole de la MINUSCA a souligné que le niveau d’implication des parties est équitable et tout se converge vers la sécurisation du pays, « nous travaillons ensemble au niveau de la conception, du dialogue et même au plus haut niveau ici à Bangui avec l’état-major de la Minusca la composante police, l’état-major des FACA, les directeurs généraux de la police et la Gendarmerie.  Avec eux nous travaillons sur la question de l’information qui est aussi importante et  sur le terrain il y a des patrouilles appuyées par la MINUSCA sur le déploiement des FACA », a précisé Vladimir Monteiro.

Pour pallier au défi logistique auquel font face les FACA, en se  basant sur l’accord avec les autorités Centrafricaine, « la MINUSCA met à la disposition des FACA des moyens qui permettent de patrouiller et ils sont là dans des secteurs hypersensibles, c’est le cas de Bangassou qui a connu les violences que vous connaissez il y a quelques temps. Donc les résultats sont positifs et l’impact sur la population est également important. Chaque fois qu’il y a eu besoin d’intervention que ce soit seul ou avec les FACA, c’était le cas dans cette partie du pays contre les éléments du FDPC, cela a été fait et nous continuerons à le faire ensemble », a-t-il conclu.

Malgré les  efforts  de sécurisation du pays, les populations dans certaines localités à l’intérieur du pays sont exposées aux violences et exactions des hommes en armes.

Ketsia Kolissio  

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