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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 23:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La stratégie de protection des victimes et témoins en trois étapes

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 17 AOÛT 2017

 

BANGUI,  17 Aout 2017(RJDH) —La Cour Pénale Spéciale garantit la sécurité des victimes et des témoins. L’ensemble de dispositif de protection des témoins a fait l’objet d’échange entre cette cour et les organisations des victimes ce 16 Aout à Bangui.

 

L’article 3 de la Loi  n°15.003, alinéa 5  du 3 juin 2015 portant, la Cour Pénale Spéciale a prévu des dispositions  particulière en ce qui concerne la protection des victimes et témoins qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’impunité en République Centrafricaine. L’échange du magistrat Alain Tolmo avec les organisations des victimes intervient dans un contexte où le DDRR n’est pas encore effectif d’où nécessité de rassurer les témoins et victimes à coopérer pleinement.

 

Selon Alphonse Van le Conseiller en protection des victimes et des témoins à la Cour pénale spéciale, les victimes constituent des éléments clés pour le rassemblement des preuves dans les activités de la Cour Pénale Spéciale, « en protégeant les victimes et les témoins, on protège tout d’abord la preuve des infractions commises. Cette protection se fait pendant les phases de collaboration des victimes et des témoins avec la Cour pendant les enquêtes, le déroulement des procès, et après les procès », dit-il.

 

Trois piliers constituent le socle de protection des témoins et victimes « cacher l’identité physique et les déclarations des victimes, relocaliser les victimes et les témoins les plus sensibles, soit dans d’autres régions du pays, soit même à l’étranger » a présenté Alphonse.

 

Ces échanges avec les victimes interviennent au moment où le chef de l’Etat nomme les greffiers faisant partie de cette Cour.

 

 

Centrafrique : La situation sécuritaire calme mais tendue à Bria au centre du pays

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 17 AOÛT 2017

 

BANGUI, 17 Aout 2017(RJDH) —-Le calme précaire est enregistré depuis ce matin après le combat qui a opposé hier les groupes rivaux de la localité. La précarité est confirmée par la Minusca qui dit contrôler la situation.

 

La ville de Bria au centre du pays est à nouveau tombée dans un regain de violence depuis hier. Un affrontement opposant une tendance du FPRC de Abdoulaye Hissène et les Anti-Balaka. Ces affrontements sont signalés alors que la communauté humanitaire s’inquiète des violences qui compromettent l’action d’assistance aux communautés vulnérables.

 

La vengeance serait à l’origine de ces attaques selon la Minusca « comme vous le savez, il y a une tentative de vengeance et tout serait partie d’un accident. Mais les forces de la Minusca se sont interposées pour empêcher les deux belligérants et le calme semble revenir mais la situation reste tendue » a confié au RJDH Vladimir Monteiro.

 

Une autre source proche de la municipalité de Bria parle «  d’un cas de vol de moto ayant entrainé le combat entre une partie du FPRC de Abdoulaye Hissène qui en voulant prendre des motos sur le site des déplacés de PK 3 et cela s’est tourné au drame. Trois personnes auraient été tuées » selon le Maire de Bria Maurice Balezou.

 

Bria est une zone minière et ces attaques se poursuivent en dépit de la déclaration de Jean Pierre Lacroix qui parle d’un vide et le manque de volonté des groupes armés à aller vers la paix.

 

 

Centrafrique : Les caféiculteurs se réorganisent au centre du pays

 

jeudi 17 aout 2017  |  RJDH-Centrafrique

 

BAMBARI — Les caféiculteurs de la Ouaka au centre du pays s’activent pour accroitre la production du café, principale culture après la culture vivrière dans la localité. Cette organisation passe par la restructuration de leur association à Bambari.


La réorganisation de caféiculteurs intervient dans un contexte où le café est contrôlé par les groupes armés et que le café centrafricain est beaucoup orienté vers le Soudan. L’ORCCP, structure de l’Etat a du pain sur la planche pour relancer le secteur à cause de la présence des hommes armés.


Rodrigue Dieudonné Ngoïta, président de l’association des caféiculteurs de la préfecture de la Ouaka, a relevé que son objectif est de redynamiser les cultures vivrières, « la culture du café et des vivres est un socle du développement économiques. Notre défi est de faire croître la production et être compétitif sur le marché», a-t-il projeté.


Selon lui, la crise a fragilisé le secteur agricole et aussi plusieurs de nos compatriotes ont trouvé la mort, « la crise nous a frappé, il nous appartient de restructurer notre association pour le bien-être de tous. L’agriculture est un moyen de lutter contre la pauvreté, éviter la délinquance des jeunes», suggère le président de l’association des caféiculteurs.


L’association des caféiculteurs de la préfecture de la Ouaka a été créée en 2010 et comprend 94 membres pour toute la préfecture de la Ouaka. Les membres du comité sont élus pour trois ans renouvelables une fois.


En 2014, l’agriculture notamment la culture vivrière, le café, le coton et le palmier représente 58% du PIB.

 

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