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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 21:22
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Sébastien Wénézoui attribue les violences de Bangassou aux mercenaires ougandais et sud-soudanais

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 17 mai 2017

 

BANGUI, 17 Mai 2017(RJDH)—L’ancien ministre de l’Environnement sous la transition Sébastien Wénézoui a rejeté l’implication des Anti-Balaka dans les violences de Bangassou et attribue aux mercenaires ougandais et sud soudanais. Il a par ailleurs appelé au calme lors d’une rencontre avec la presse ce 17 mai 2017.

 

La réaction de l’ancien ministre de l’Environnement Sébastien Wenezoui intervient après le regain de violence dans la ville de Bangassou dont 32 personnes ont trouvé la mort, alors qu’il est mis en cause dans une éventuelle attaque du Km5 où il y a eu des tirs sporadiques dans la nuit de 16 au 17 mai.

 

L’ancien ministre accuse les candidats déchus aux élections présidentielles de 2016 d’en être les commanditaires de la crise sécuritaire à Bangassou et d’importer les mercenaires ougandais et sud-soudanais, sans les citer. « Les Anti-Balaka et autres groupes armés n’y sont pour rien dans ces violences qui sont clairement une agression des mercenaires étrangers venus à la rescousse de certains hommes politiques qui ont soutenu le professeur Faustin Archange Touadera aux élections et qui ne sont pas patients, et qui avaient mené des actions de déstabilisation du pays », a-t-il déclaré.

 

Le président du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR) Sébastien Wenezoui a ensuite interpellé le gouvernement à doubler de vigilance afin de garantir la sécurité de la population centrafricaine tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Le collectif a aussi appelé les centrafricains de Km5, et de provinces à garder leur neutralité et de vaquer librement à leurs occupations.

 

Le collectif considère ces actions comme une volonté de saboter le DDRR et empêcher le décaissement des fonds promus à Bruxelles et se dit à reprendre les hostilités pour protéger les acquis de la patrie. «Nous Anti-Balaka et autres groupes armés, lançons une mise en garde à ceux et ses mercenaires que nous ne laisserons pas notre patrie à leur merci et nous sommes prêts à nous lever pour défendre notre peuple par tous les moyens », a-t-il ajouté.

 

La réaction de Sébastien Wénézoui intervient dans un contexte de tension au sud et à l’est du pays faisant plus de 7.000 déplacés internes et 2.750 déplacés externes vers la RD Congo.

 

 

Centrafrique : L’agriculture un secteur prometteur contrairement au secteur minier, pétrolier et forestier

 

Par Fridolin Ngoulou le 17 mai 2017

 

BANGUI, 17 mai 2017 (RJDH)—Le diamant occupe 3% du PIB national alors que le bois quant à lui, 5% du produit intérieur brut. L’Agriculture en occupe 58,20% du PIB en 2015. Ce qui fait dire aux observateurs que le pays ne profite pas de ces ressources naturelles et qu’il fallait plus développer le secteur agricole.

 

La Centrafrique compte 27 grandes sociétés et/ou entreprises parmi lesquelles 10 dans le secteur forestier, 8 dans les mines, entre autres Aurafrique et Areva ayant suspendu leurs activités et 9 dans le secteur pétrolier. Trois sociétés minières sont en attente de signature de convention avec l’Etat Centrafricain.

 

Les artisans miniers, au moins 1 million sur tout le territoire font de l’exploitation artisanale par des moyens rudimentaires. L’exploitation de l’Or et du Diamant est faite à 90% par des artisans miniers mais selon les dispositifs de Code Minier en phase de relecture.

 

En 2016, dans le secteur minier, la Centrafrique a exporté 12.646,86 carats de diamant pour une valeur de 1.339.273.766 FCFA. Au moins 32.934,78 grammes de l’Or ont été aussi exportés. Déjà en 2017, 417.690,98 cartas de diamant sont exportés. Les bureaux d’Achats ont encore un stock de 86.683,37 carats, achetés pendant la crise de 2013 à 2015.

 

Selon les informations du RJDH, le secteur forestier a aussi contribué à l’économie. Les taxes diverses ont fait 3.215.992.912 FCFA en 2014 et 3.932.339.224 FCFA en 2015, soit une augmentation de 22%. En 2017, ces chiffres pourront augmenter en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays.

 

Le secteur pétrolier, même à l’état embryonnaire compte 9 sociétés. Trois sociétés ont signé un contrat de partage de Production qui leur a permis d’avoir un Permis de Recherche dénommé (H). Deux sociétés chinoises évoluant dans le nord et une société sud-africaine vers Carnot à l’Ouest ont versé de 2015 à 2017, environ 6 milliards de FCFA comme frais des taxes diverses.

 

Des informations du RJDH indiquent dans le nord, 19 puits de pétrole auraient été déjà découverts, ce qui revient à dire, selon des sources proches du dossier que la Centrafrique présente des atouts dans ce secteur mais, malheureusement, il crée plus d’incompréhension et de problème que de solution au problème du pays.

 

La Centrafrique est à la phase de révision du Code Pétrolier et d’élaboration de la politique pétrolière. La recherche pétrolière en Centrafrique remonte en 1973.

 

L’agriculture occupe 66% de la population Centrafricaine et 9% des terres cultivées. Le potentiel des sols est estimé à 15 millions d’hectares, alors que la forêt centrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d’hectares. L’agriculture et la sylviculture contribuaient, en 2014, à 58% du PIB contre 12% si on prend le secteur de l’industrie extractive (or et diamants) et de transformation (boissons, sucre, cigarettes, tôles).

 

Des observateurs de la vie économique estiment qu’il faudra plus développer le secteur agricole qui profite à tout le monde que de miser sur les secteurs pétroliers, miniers et de bois, avec un faible taux de PIB dans l’économie centrafricaine.

 

 

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