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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 16:04
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le ministre de la défense annonce le déploiement prochain des FACA dans trois régions du pays

 

Par Jean Fernand Koena le 5 avril 2017

 

BANGUI, 5 Avril 2017(RJDH)—Le ministre de la Défense Joseph Yaketé a annoncé le déploiement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à Obo à l’est, à Amdafhok au nord et à Boali au sud. Il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse ce 4 avril à Bangui.

 

Le redéploiement des FACA à l’est est annoncé après la volonté exprimée par les Etats-Unis de retirer leurs forces basées à Obo dans le cadre de la lutte contre la LRA. Ce déploiement se fait aussi dans le nord conformément à l’accord tripartite de sécurisation des frontières entre le Tchad, la RCA et le Soudan. Au sud, à Boali les FACA auront à travailler proches des éléments français qui sont dans la localité.

 

Ces éléments seront équipés, selon le ministre de la Défense nationale, « les FACA seront redéployées sur les théâtres d’opération notamment à Boali, Obo et à Amdafhok et je tiens à préciser que l’embargo n’empêche pas le gouvernement d’équiper les FACA déjà formées », explique Joseph Yakete.

 

Ce sera le premier déploiement des FACA depuis quatre années. Ce sont les FACA formées par l’EUTM qui sont exclusivement concernés par ces opérations de redéploiement.

 

 

Centrafrique : Des tombes profanées au cimetière de Ndrèss

 

Par Nina Verdiane Niabode le 5 avril 2017

 

BANGUI, 5 Avril 17, (RJDH)—Plusieurs tombes sont profanées au cimetière Ndress situé entre les 4e et 7e arrondissements de Bangui. Cette pratique qui constitue une menace pour la santé publique, semble échapper au contrôle de la municipalité de Bangui.

 

La profanation des sépulcres intervient au moment où dans le sud-est du pays, les informations relatives au trafic des ossements humains, sont de plus en persistantes.

 

Au cimetière Ndress à Bangui, un groupe de jeunes déterrent les restes humains et revendent les fausses à d’autres familles. Plusieurs tombes sont détruites, selon un constat du RJDH. Agnès, visiblement émue devant cette pratique, regrette ce comportement, « c’est une triste réalité de voir la dernière demeure de son parent, profanée de la sorte. Ce qui est déconcertant, c’est que les parents ne savent pas ce qu’ils font avec les restes qu’ils déterrent » , a-t-elle affirmé.

 

Un des jeunes interrogés par le RJDH, accuse la mairie, « la municipalité doit déployer des gardes pour veiller sur les tombeaux. Mais cela n’est pas fait alors, nous sommes obligés de faire ce que nous faisons pour vivre », défend t-il.

 

Ferdinand Songuelema, Directeur des affaires juridiques à la mairie de Bangui, promet des mesures fortes pour mettre fin à cette pratique, « les inhumations ont été interdites sur le cimetière de Ndrèss mais c’est bien dommage que certains continuent de se rendre toujours à Ndrèss. Alors nous comptons mener des actions conjointes avec le ministère de l’Intérieur afin de freiner cette pratique. Je promets des mesures contre la profanation que nous condamnons avec dernière énergie », annonce ce cadre.

 

La santé publique, d’après un médecin au ministère de la Santé, est menacée, « ce qui est grave, c’est que nous ne savons pas comment les restes humains déterrés sont utilisés. En réalité, c’est un canal de contamination qui est dangereuse pour la santé de la population », explique t-il.

 

Deux arrêtés municipaux de 2005 et 2015, avaient interdit l’enterrement au cimetière Ndress pour saturation. Mais depuis, pour avoir de la place, il faut acheter les fausses où des corps ont été retirés par ces jeunes. Il s’agit d’un véritable business pour cette frange de la jeunesse.

 

 

Centrafrique : Une vingtaine de maisons écroulées dans un quartier pauvre de la commune de Bimbo

 

Par Noura Oualot le 5 avril 2017

 

BANGUI, 05 Avril 2017(RJDH)—La pluie du dimanche dernier, a occasionné l’écroulement de plusieurs maisons au quartier Cité de la paix 2, dans le 8ème arrondissement de Bangui.

 

Vingt neuf (29) maisons écroulées et 238 personnes sans abris, ce sont les dégâts causés par la pluie du 02 avril au quartier Cité de la paix 2, dans la commune de Bimbo. Louis Liguizia, père de famille, rencontré avec son fils et cinq de ses petits- fils, explique son calvaire, « la pluie nous a surpris avec des vents violents. Elle a emporté beaucoup de maisons. Il y a eu des blessées qui reçoivent encore des soins à l’hôpital. Depuis dimanche jusqu’aujourd’hui, nous vivons dans des conditions déplorables avec les enfants sous des bâches et dans des maisons à moitié couvertes », confie-t-il.

 

Louis Liguizia dit attendre l’aide du gouvernement, « je demande au gouvernement et aux humanitaires de nous donner un coup de mains à travers des bâches », fait-il savoir.

 

Le constat a été établi par le chef du quartier, selon Daniel Donassé dont la maison a été complètement détruite, « la pluie a endommagé beaucoup de choses. Nous avons fait appel au chef du quartier qui est venu faire le constat et nous a enregistrés. Mais nous sollicitons une aide d’urgence », précise ce dernier.

 

Aucune organisation humanitaire n’est encore entrée en contact avec ces sinistrés.

 

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