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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:15
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Touadera maintient la tête des résultats provisoires

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 FÉVRIER 2016

 

Le deuxième jour de publication des résultats provisoires de la présidentielle par l’Autorité Nationale des Elections (ANE), reste en faveur du candidat indépendant Faustin Archange Touadera. Depuis mardi 16 février, il totalise environ 187.011 voix contre environ 67.539 voix du candidat Anicet Georges Dologuélé.

 

L’ancien premier-ministre Faustin Archange Touadera a obtenue pour ce mercredi 17 février  environ 65.838 voix et Anicet Georges Dologuélé, en a eu environ 18.627 voix.

 

Ces résultats provisoires concernent la ville de Bangui, Bimbo, Begoua, une partie de l’Ombella-Mpoko, de la Lobaye et l’étranger notamment Maroc, Congo Brazzaville et Togo.

 

Les détails de ces résultats provisoires sur le site de l’ANE, vers le lien suivant : http://www.anerca.org/index.php/elections-presidentielles/2eme-tour/58-2eme-tour-presidentielles

 

 

L’autorité de l’Etat reste fragile à Kaga-Bandoro

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 17 FÉVRIER 2016

 

Le préfet de la Nana Gribizi  Gaston Yendémo, a déploré la fragilité de l’autorité de l’Etat dans la sous-préfecture de Kaga-Bandoro. Selon lui, les services publics entre autres, la douane, les eaux et forêts sont tenus par des groupes armés non conventionnels. Les ex-Séléka se substituent à la force de défense et de sécurité.

 

La gendarmerie, la police, la douane, les services de l’élevage et de l’agriculture sont tenus par les éléments de l’ex-coalition Séléka. Cette situation rend inefficace l’autorité du préfet, qui réclame le redéploiement des forces armées centrafricaines dans la ville.

 

Gaston Yendémo, préfet de la Nan Gribizi a souligné que les présumés auteurs des délits remis par la Minusca à ces groupes armés se sont retrouvés libres, parce que la chaine pénale n’est pas en place. « La gendarmerie et la police sont quasiment inexistantes. Ces forces non conventionnelles agissent et se sont substituées à l’Etat », a déploré cette autorité locale.

 

Cette autorité a fait savoir au RJDH qu’une femme présumée sorcière est morte sous les coups et blessures de ces groupes armés qui ont occupé les locaux des services de l’Etat.

 

 « De nos jours, la population de la ville de Kaga-Bandoro est victime des atrocités de ces forces qui agissent en seigneur. Ils gèrent les affaires  de l’Etat pour leur propre compte. La gare routière, les taxes versées par les chauffeurs sont utilisées pour leur compte. L’Etat perd ces recettes au profit des groupes armés », a relevé le préfet.

 

Les bâtiments administratifs restent toujours en ruine. La résidence du préfet a été détruite pendant la crise qu’a connue la Centrafrique. « Je réside dans une maison qui n’est pas confortable. Je suis obligé parce que je ne peux pas abandonner ma responsabilité », a repris le préfet.

 

Gaston Yendémo, a suggéré au gouvernement de transition la restauration effective de l’autorité de l’Etat en déployant un détachement des FACA, de la gendarmerie, de la police afin que la chaine pénale s’effectue et que l’impunité s’arrête à Kaga Bandoro.

 

Suite à la présence de ces groupes armés dans la ville, la liberté d’expression de la population de la ville de Kaga-Bandoro, pose un réel problème. Les déplacés ont peur de dire exactement leur souffrance.

 

Les bâtiments, les services de l’Etat sont occupés et contrôlés par ces groupes en arme depuis les évènements de 2012.

 

 

Le Chargé d’animation de la société civile de Paoua fait le point sur les projets et les organisations locales

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 17 FÉVRIER 2016

 

Josué Urbain Nguette, Chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua a présenté la situation des organisations de la dite ville après la mise en place du projet. Un programme initié par le gouvernement avec le financement de l’Union Européenne en Centrafrique.

 

RJDH : Josué Urbain Nguette bonjour !

 

JUN : Bonjour !

 

RJDH : Vous êtes le chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua. C’est quoi la maison de la société civile et quelle est sa mission dans la localité ?

 

JUN : C’est un programme initié par le gouvernement centrafricain qui a reçu un financement de l’Union Européenne. Dans l’exécution de ce projet, la Maison de la Société civile a été créée juste pour exécuter un programme d’appui au renforcement des capacités des organisations locales et des autorités locales dont le but est de contribuer au développement durable de la RCA par l’amélioration de conditions de vie de la population et la participation active des acteurs de développement.

 

Quel sont les défis à relever dans cette organisation ?

 

JUN : Dans ce programme, il y a quatre défis à relever. Le défi numéro 1, c’est la relance économique en République Centrafricaine, le défi numéro 2, c’est juste le défi démographique et société, le défi de développement territorial, le défi du développement de la société civile centrafricaine. Dans l’objectif spécial. Il y a le dialogue social et la gouvernance démocratique du territoire, la reconstruction de l’espace et des services publics, l’accompagnement des initiatives et dynamiques de la société civile, l’apprentissage par la pratique, la démonstration et la mise en réseau des paires autour des chantiers école.

 

RJDH : Quelles sont les organisations locales avec lesquelles vous travaillez dans l’exécution de ce projet à Paoua ?

 

JUN : Ici je crois que la phase de repérage et d’identification continue. Il n y a pas de fin à ce travail. En ce moment, nous avons enregistré 748 organisations de la société civile dont cinq plateformes à qui nous avons eu à passer des entretiens sont au nombre de 47

.

RJDH : Qu’est-ce que vous avez eu à réaliser dans la ville de Paoua avec ces organisations ?

 

JUN : Nous avons monté quatre projets qui avaient été validés par le comité régional du développement piloté par le Préfet de l’Ouham-Pende et ces projets sont déjà en exécutions. Le projet FARDEB qui est une ONG locale qui a ses démembrements dans certaines communes, le projet consiste à la production de bat de carité, et un bâtiment a été construit qui a abrité le siège car plus de cinq cents ONG sont issues de cette association. Au niveau de la commune de Babé-sarh, il y a une plate-forme féminine qui a bénéficié de l’appui  d’un bâtiment qui permet de stocker leurs produits agricoles. A Gouzé, il y a des travaux qui se font dans le domaine de l’élevage, de la santé, même projet  dans la commune de Bétoko.

 

RJDH : Est-ce que vous avez mis en place un comité de suivi pour ce grand chantier ?

 

JUN : Par rapport à notre attribution, je suis mieux placé pour faire le suivi de ces programmes. On ne peut en aucun cas appuyer un groupement ou une organisation sans pour autant avoir l’œil là déçu. Je descends sur le terrain et je fais le constat, je remets le rapport au directeur pour la validation.

 

RJDH : Quelle est la situation de la Maison de la société civile et du Développement après les événements dans la région ?

 

JUN : Les événements militaro-politiques ces derniers temps ont  joué négativement sur les aspects administratifs. Il y a une carence dans presque toutes les communes de Paoua qui ne disposent pas  des bâtiments ni des mobiliers ainsi que des documents administratifs.

 

RJDH : Monsieur Josué Urbain Nguetté  je vous remercie !

 

JUN : merci monsieur le Journaliste.

 

Propos recueillis par Judicaël Yongo.

 

 

Sibut reprend son ambiance après les violences de près de 3 ans

 

http://rjdh.org/  PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 17 FÉVRIER 2016

 

La ville de Sibut, victime de la crise politico-militaire reprend ses activités socio-économiques. Même si les effets de ladite crise sont encore tangibles, certains commerçants tentent de reprendre les mains.

 

 La ville de Sibut est le chef-lieu de la Kémo et  située à 185 km de Bangui. Sa population est estimée à plus de trente mille selon le recensement général d’habitation et de la population de 2003.

 

Les kiosques des commerces généraux sont installés aux abords de la grande voie. Les restaurants, les magasins et les véhicules du transport en commun sont actifs dans la ville.

 

Valérie  Yanguéré, est en train de digérer son restaurant en face  du marché central de Sibut. Elle se débrouille pour surmonter le niveau de sa famille dont les biens ont été débrouillés par des groupes armés.

 

 « J’étais autre fois une femme d’affaire. Je faisais Sibut-Douala, Sibut-Brazzaville. Mais  pendant l’avènement de la rébellion, moi et ma famille, avons été vidés de nos biens. Je suis obligée de revenir à la case de départ avec le restaurant», a-t-elle fait savoir.

 

Il en est de même pour Fermond, cet homme de 36 ans qui  est assis  devant son de rechargement des batteries et de téléchargement des musiques électroniques. Il estime que la vie est comme un éternel recommencement. « Je suis là juste pour chercher à survivre.  Puisque nous venons de sortir d’une crise aigüe », a-t-il témoigné.

 

Il a lancé un appel au gouvernement, afin  de créer des emplois pour les jeunes de la localité.

 

Jeanne Nambéti est une jeune dame qui a  suspendu à ses études en classe de terminale A4’ au lycée Moderne de Sibut à cause des événements douloureux de 2012. Elle a lancé un SOS aux humanitaires et au gouvernement pour le soutient des jeunes. « Si je crois bien plusieurs de mes camarades de classe sont dans la  même situation. Nos parents qui nous ont soutenus dans les études ont été dépouillés de leurs biens. Je suis obligé de me lancer dans la coiffure  pour subvenir à mes besoins », a-t-elle fait savoir.

 

Depuis le déclenchement de la crise, la préfecture de Kémo en générale et Sibut en particulier  n’ont pas encore abrité  un programme de réinsertion  et d’intégration des jeunes désœuvrés.

 

Quelques organisations interviennent dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat.

 

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