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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 20:43

 

 

Des déplacés musulmans reçoivent une aide de la CICA

 

http://rjdh.org  Par Samson Andjoukara le 17 juin 2015

 

Les déplacés musulmans de Bangui et ceux campés dans les villes de Yaloké et Mbaïki ont reçu une assistance constituée de non vivres. Une aide de la de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA).

 

 Il s’agit de quatre balles de vêtements qui ont été  remis aux délégués de ces déplacés. « C’est une manière d’assister ceux  qui ont tout perdu lors de la récente crise », a dit l’Imam Abdoulaye Oussalegue.

 

« Cette opération a été initiée en commun accord avec les délégués des sites. Pour la réception par les bénéficiaires, nous faisons confiance à leur sens de dévouement religieux pour une parfaite distribution », a ajouté l’Imam.

 

Selon Moussa Abdoulaye, délégué des déplacés du site de Yaloké, l’insécurité sur l’axe Bangui-Yaloké constitue un obstacle pour l’acheminement rapide de ces dons.  «Pour repartir avec ces lots à Yaloké, je dois attendre l’escorte de la Minusca », a-t-il relevé.

 

Le don a été remis à la plateforme religieuse par une société privée centrafricaine.

 

 

Des activités commerciales reprennent sur le pont Jackson dans le 3ème arrondissement de Bangui

 

http://rjdh.org  Par Babikir Ousmane le 17 juin 2015

 

Les activités génératrices de revenus refont surface  progressivement sur le pont Jackson dans le 3ème arrondissement. Situé à proximité du KM5, les commerçants ont abandonné cet endroit à cause de l’insécurité, avant d’y revenir depuis quelques mois.

 

Sur le pont Jackson, on peut voir des barres de fer, des portails de concessions, des tôles installées à même-le-sol, des briques cuites et autres matériels jugés utiles pour la construction d’une maison. De l’autre côté du pont, des femmes vendeuses des légumes ont étalé des crudités et autres produits alimentaires. L’ambiance est vivante.

 

Louis Grédouli, représentant des vendeurs du  matériel de construction, rappelle les circonstances qui ont entrainé l’arrêt des activités et présente la situation actuelle du marché. « C’est depuis le 5 décembre 2013 que nous avons cessé les activités à cause du conflit.  La paix s’installe peu à peu voilà pourquoi nous avons repris le commerce ».

 

Cette reprise est appréciée également par certains vendeurs. Même si les clients se font un peu rares, « la recette de 5000 FCFA par jour est un moyen pour nous de subvenir à nos besoins », a dit Armand, un vendeur.

 

Ngaibona Didier, le secrétaire de ce groupement lance un appel aux clients à ne plus hésiter à se rendre sur le pont Jackson. « Car les gens pensent que sur le  pont Jackson, nous sommes des Anti-Balaka ou encore des Séléka, alors que nous ne sommes que  de simples commerçants », a-t-il lancé.

 

C’est depuis le 05 décembre  2013 que les activités sur le pont Jackson ont été suspendues suite aux multiples affrontements entre des hommes armés.

 

 

La transformation du Pont Bascule en marché entrave la circulation

 

http://rjdh.org  Par Auguste Bati-Kalamet le 17 juin 2015

 

A la sortie nord de la ville de Bangui, l’espace du Pont Bascule initialement installé pour la régulation des poids de véhicules, est transformé en marché public. La mairie déplore le non versement des frais qui lui permettent d’assumer ses responsabilités.

 

Nous sommes à Bégoua précisément au PK12, à la sortie nord de la ville de Bangui. Les activités commerciales ont repris, plusieurs marchandises  sont installées à même-le-sol sur les abords de la route, même les légumes sont étalées par terre.

 

Installé par  le Fonds d’Entretien Routier pour réguler les poids des véhicules,  le pont bascule de PK12 est transformé en un marché parallèle. Plusieurs personnes ont installé leurs articles sur ledit pont. Les vendeuses de légumes discutent avec leur clientèle. La circulation  est difficile à cet endroit.

 

Le bâtiment qui abritait le service de régulation des poids des véhicules est devenu un lieu où quelques jeunes de la ville de Bégoua vendent des stupéfiants. A l’intérieur, trois personnes sont en train de fumer du chanvre indien. Une odeur se dégage mais perturbe personne.

 

Manque à gagner pour la municipalité

 

Le Fonds d’Entretien Routier versait chaque année 1, 460 million FCFA à la mairie de Begoua pour l’installation du pont bascule. Ce versement a été suspendu après l’attaque de la ville de Bangui par la Séléka, car cette structure ne fonctionne plus.

 

Odette Dombolo, maire de Bégoua, a fait savoir que l’argent versé par cette entité permettait à la municipalité de répondre aux exigences du personnel de la mairie. « La prise en charge du personnel, l’achat des matériels, entre autres, en  dépendait », a expliqué la présidente de la délégation spéciale de la ville de Bégoua.

 

« Pour le moment la mairie ne gagne rien. Les marchands qui se sont installés à cet endroit, ne paient pas les tickets. Ils ont abandonné la place du marché initial pour s’installer au pont bascule. Plusieurs sensibilisations ont été menées afin de libérer ce service. Ces personnes continuent de s’entêter », a-t-elle noté.

 

Les conséquences sont entre autres, le manque de moyens financiers pour le nettoyage de la ville de Bégoua, la prise en charge régulière du personnel et la main d’œuvre pour les petites activités à la municipalité,  a-t-elle ajouté.

 

Plusieurs cas d’accidents  ont eu lieu au niveau du pont bascule parce que, la voie est rétrécie par les marchands des divers articles et des vendeuses de légumes. Le vol des effets des voyageurs par des jeunes, est le quotidien  au PK12.

 

 

Le ramadan placé sous le signe de la repentance et du pardon

 

http://rjdh.org  Par Samson Andjoukara le 17 juin 2015

 

Les musulmans centrafricains entrent dans le mois de ramadan ce jeudi 18 juin. Ils entendent placer ce moment de jeûne sous le signe du pardon et de la repentance. L’annonce a été faite par l’Imam Kobine Layama, président de la Communauté Islamique Centrafricaine (CICA).

 

Le choix de ce thème s’explique par le contexte post-crise que le pays traverse actuellement. « De loin ou de près chacun a participé à cette crise. Donc nous devons nous repentir et avoir le courage de demander pardon pour tous nos actes », a lancée Imam Oumar Kobine Layama, président de la communauté Islamique Centrafricaine (CICA).

 

Selon la même source, il est temps que « nous prenons conscience de ce que notre pays a connu ». Le président de la CICA a appelé les musulmans à intercéder pour la paix, « Nous devons prier et demander à Dieu de nous accorder la grâce de quitter la sphère de la violence et d’aller vers la paix ».

 

Le Jeûne de ramadan, fait partie des cinq piliers de l’islam tout musulman est obligé de respecter.

Nouvelles nationales sur RJDH
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