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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 12:52

 

 

 

 

L'ONU et ses partenaires appellent à un don humanitaire pour les réfugiés en Centrafrique

 

NEW YORK (Nations Unies), 17/04/14 (Xinhua) -- Les agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires ont lancé mercredi un appel de 274 millions de dollars pour aider les personnes qui ont fui le conflit en République centrafricaine (RCA) depuis décembre dernier.

 

Quatorze agences des Nations Unies, dont le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des ONG partenaires ont demandé mercredi aux bailleurs de fonds de financer des opérations d'aide d'urgence destinées aux civils qui fuient le pays depuis décembre 2013, a déclaré le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarrac lors d'un point de presse quotidien.

 

"Les agences cherchent 274.000.000 dollars pour le plan d'intervention régional en République centrafricaine afin de financer les opérations de cette année", a déclaré M. Dujarric.

La communauté humanitaire estime que les personnes ayant fui la RCA pourrait être 362.200 à la fin 2014, et c'est pour cette raison qu'elle recherche cette somme dans le cadre d'un plan régional d'aide, a expliqué le porte-parole.

 

"Toutes les agences travaillant dans la région sont dramatiquement sous-financées", a déclaré, pour sa part, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Antonio Guterres lors de la présentation du plan régional d'aide à Genève.

 

"Le HCR dépense déjà trois fois plus d'argent que le montant reçu ou promis pour cette opération d'urgence et c'est toujours largement insuffisant pour répondre aux vastes besoins de cette population. Cela ne peut pas durer", a-t-il indiqué.

 

Selon lui, des financements sont nécessaires pour satisfaire les besoins urgents en matière d'abri, de nourriture, d'eau et d'installation d'assainissement, de soins de santé, d'éducation et de besoins essentiels.

 

La crise en République centrafricaine a commencé en décembre 2012 lorsque les rebelles seleka ont lancé, dans le nord du pays, un soulèvement qui a mené à la chute du régime en mars 2013. Les combattants seleka, pour la plupart des musulmans, se sont opposés à de jeunes chrétiens regroupés dans le mouvement anti-balaka, qui vise désormais les communautés musulmanes dans la capitale Bangui et dans l'ouest du pays.

 

La violence intercommunautaire a eu un effet dévastateur sur les civils des deux communautés, avec plus de 600.000 personnes qui sont toujours déplacées à l'intérieur du pays. Ce sont principalement des femmes et des enfants ayant fui les atrocités en RCA qui arrivent dans les pays voisins.

 

 

 

(La Voix de l'Amérique 17/04/14)

 

Des agences des Nations Unies (ONU) et des ONGs ont lancé cet appel mercredi aux bailleurs de fonds, les invitant à financer des opérations d'aide d'urgence destinées aux civils qui abandonnent la Centrafrique depuis plusieurs mois.

 

Près de 200.000 personnes ont fui la violence en République centrafricaine (RCA) ces quatre derniers mois, et l’ONU estime qu’ils seront plus de 360.000 d’ici à la fin de l’année. Ces déplacés cherchent à recommencer leur vie au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC) et au Congo-Brazzaville.

 

« Toutes les agences travaillant dans la région sont dramatiquement sous-financées », a déclaré Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), António Guterres.

 

« Le HCR dépense déjà trois fois plus d'argent que le montant reçu ou promis pour cette opération d'urgence, et c'est toujours largement insuffisant pour répondre aux vastes besoins de cette population. Cela ne peut pas durer », a-t-il estimé.

 

Parmi les besoins les plus criants: des abris, des vivres, de l’eau potable, des installations d'assainissement, les soins de santé et l'éducation.

 

http://www.lavoixdelamerique.com/content/article/1894831.htm...

 

 

Centrafrique : les agences des Nations unies lancent un appel aux bailleurs de fonds

 

http://www.adiac-congo.com/   Jeudi 17 Avril 2014 - 12:24

 

Alors que les violences se poursuivent en Centrafrique, plusieurs agences du système des Nations unies ont demandé aux donateurs, le 16 avril à Genève (Suisse), de financer les opérations d’aide d’urgence destinées aux civils qui fuient le pays depuis décembre 2013

 

Des financements sont nécessaires pour satisfaire les besoins urgents en matière d'abri, de nourriture, d'eau et d'installation d'assainissement, de soins de santé, d'éducation et de besoins essentiels.

 

La communauté humanitaire estime que le nombre de 362 200 réfugiés pourrait être atteint fin 2014. C’est la raison pour laquelle la communauté internationale recherche la somme de 274 millions de dollars dans le cadre d’un plan régional d’aide.

 

L’ONU estime à près de 200 000 le nombre de personnes ayant déjà fui ces quatre derniers mois la violence en Centrafrique. Elles luttent désormais pour recommencer leur vie au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et en République du Congo. Outre les Centrafricains, les rapatriés et les ressortissants de pays tiers se comptent par milliers avec, parmi eux, des Camerounais, des Tchadiens et des Congolais qui vivaient en Centrafrique depuis des générations avant que la crise actuelle ne les ait forcés à retourner dans des pays où ils n’ont plus aucune attache, ce qui les rend vulnérables.

 

Lors de la présentation du plan régional d’aide, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a déploré le manque de fonds pour faire face aux besoins urgents. « Toutes les agences travaillant dans la région sont dramatiquement sous-financées. Le HCR dépense déjà trois fois plus d’argent que le montant reçu ou promis pour cette opération d’urgence et c’est toujours largement insuffisant pour répondre aux vastes besoins de cette population. Cela ne peut pas durer », a-t-il souligné.

 

La crise centrafricaine a commencé en décembre 2012, lorsque les rebelles séléka ont lancé, dans le nord du pays, un soulèvement qui a débouché sur la chute du régime de François Bozizé en mars 2013. Pendant des mois, les combattants séléka, pour la plupart des musulmans, ont commis des atrocités contre les chrétiens. Regroupés dans le mouvement anti-balaka, ceux-ci, à leur tour, visent les communautés musulmanes tant à Bangui, la capitale, que dans l’ouest du pays.

 

Ces violences intercommunautaires ont eu un effet dévastateur sur les civils des deux communautés, entraînant le déplacement de 600 000 personnes à l’intérieur du pays. Ce sont principalement des femmes et des enfants ayant fui les atrocités en Centrafrique qui arrivent dans les pays voisins.

 

Outre des ONG, les agences des Nations unies participant à ce plan régional sont : le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Nestor N'Gampoula

 

RCA: l’ONU et des ONGs réclament 274 millions de dollars pour aider les déplacés
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