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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:02

 

 

 

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

 

Cinq jours après le début de l'opération française « Sangaris » en République centrafricaine, deux soldats français ont été tués lors d'un accrochage lundi soir, a appris Le Monde de plusieurs sources. Une information que l'Elysée a depuis confirmée. Dans un communiqué, la présidence française a précisé qu'il s'agissait de deux soldats du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres. 

 

« Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire », poursuit le communiqué.

 

François Hollande, actuellement en Afrique du Sud pour l'hommage à Nelson Mandela, se rendra en République centrafricaine mardi 10 décembre au soir. Un communiqué de l'Elysée l'a annoncé mardi matin.

 

Selon une source proche du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, les deux miliaires ont été tués « alors qu'ils effectuaient une patrouille dans les rues de Bangui ». Les deux parachutistes appartenaient à la première compagnie du « 8 » qui « était arrivée en Centrafrique jeudi en provenance du Gabon », selon la même source.

 

DÉBUT DU DÉSARMEMENT

 

Quelques heures plus tôt, l'état-major français s'était pourtant montré satisfait des premières opérations de désarmement des groupes armés qui tenaient les rues de Bangui affirmant lundi soir que « la population n'[était] plus menacée ».

 

Plusieurs centaines des soldats français déployés en RCA – 1 600 en tout – ont en effet commencé lundi matin à désarmer les milices qui font régner la terreur dans la capitale. Un ultimatum avait été fixé aux groupes armés, notamment des ex-rebelles de la Séléka, pour qu'ils se rassemblent au camp Béal, dans le centre de Bangui, ultimatum auquel se sont apparemment pliés une grande partie de ces derniers.

 

L'état-major indiquait lundi soir que « tous ceux » qui étaient encore dans les rues avaient été désarmés, l'opération ayant été conduite « en coopération » avec la Misca, la force africaine en RCA. « Il n'y a plus de groupes armés qui patrouillent dans la ville », a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron :« Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que ces groupes avaient quitté leurs positions dans leur très grande majorité ».

 

DES « ACCÈS DE VIOLENCE » MAIS PAS DE COMBATS

 

Alors que plusieurs témoins indiquaient lundi après-midi au Monde.fr avoir entendu des échanges de tirs dans plusieurs quartiers de la capitale, le même colonel Jaron affirmait également lundi : « Il n'y a pas eu de combats dans Bangui. A aucun moment les groupuscules n'ont cherché à engager le combat contre nous ». Il précisait cependant que les soldats français avaient toutefois dû riposter brièvement à « des tirs fugaces » qui avaient aussitôt cessé.

 

Le porte-parole a par ailleurs indiqué que des « accès de violence », notamment des pillages, se sont produits lundi après-midi, auxquels les militaires se sont opposés quand ils étaient à proximité.

 

APPEL D'OBAMA

 

De son côté, le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé les Centrafricains, lundi 9 décembre, à rejeter l'engrenage de la violence qui « déchirerait » leur pays et à arrêter les auteurs de « crimes », dans un message audio diffusé par la Maison Blanche.

 

« Nous savons, par l'expérience amère d'autres pays, ce qui se produit lorsque des sociétés tombent dans la violence et la vengeance. Aujourd'hui, mon message pour vous est simple : ce n'est pas inéluctable. Vous, fiers habitants de la République centrafricaine, vous avez le pouvoir de choisir une voie différente.

 

Les personnes qui ont recours à la violence doivent rendre des comptes, conformément à la loi. Pendant ce temps, alors que des forces d'autres pays africains et de la France oeuvrent à rétablir la sécurité, les Etats-Unis soutiendront leurs efforts destinés à protéger les civils. »

Centrafrique : deux soldats français tués à Bangui
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