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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 11:09

 

 

 

 

 


Bangui 22/07/13 08:34  (AFP) - "Avec un peu de chance on va en attraper aujourd'hui, et on va leur faire ça dur!", s'exclame sur un ton enthousiaste un sous-officier de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) à Bangui, en grimpant dans son pick-up armé d'une mitrailleuse lourde.

 

 A sa suite démarrent une dizaine de véhicules: blindés et transports de troupes, pleins à craquer de soldats venus de toute l'Afrique centrale pour sécuriser la capitale centrafricaine, toujours en proie aux violences et exactions des "éléments incontrôlés" de la coalition rebelle Séléka, au pouvoir depuis mars.

 
Distinguer les "vrais" Séléka de tous les jeunes qui ont pu s'armer à la chute de Bangui, ou de ceux qui ont décidé de faire cavaliers seuls, c'est tout le casse-tête de la Fomac, qui tente comme elle peu d'y voir clair et d'enrayer la criminalité armée.


Selon les nouvelles autorités, l'ex-rébellion totalise 25.000 combattants, dont 20.000 ralliés de la dernière heure venus d'on ne sait trop où avec leurs propres armes au moment de la chute de Bangui.

 

Lentement le convoi démarre. Dans les pick-up de l'armée tchadienne, les serveurs des mitrailleuses s'agrippent à leurs armes dans les secousses des mauvaises routes de la ville. Assis sur des bancs en bois, les autres scrutent défiler les environs en réajustant leurs Kalachnikov.

 

La patrouille sillonne la ville en commençant par les grandes artères, avant de s'enfoncer dans les quartiers populaires et les marchés bondés, au milieu de la foule.

 

La chasse aux faux combattants est ouverte à Bangui
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