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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:29

 

 

 

 

RFI  mercredi 21 août 2013 à 22:31

 

Bangui est sous haute tension depuis 48 heures. Dans des quartiers de la capitale centrafricaine, la descente musclée des hommes de la Seleka, à la recherche d'armes parmi les partisans de l'ancien président Bozizé, a provoqué la panique des habitants. Les tirs ont fait une dizaine de morts, et provoqué la fuite d'une partie de la population. Pour la Seleka, il faut sécuriser la ville et mettre hors d'état de nuire les partisans de François Bozizé, responsables, selon elle, de la terreur qui règne à Bangui

 

RFI a pu joindre ce mercredi soir le ministre de la Communication centrafricain, Christophe Gazam Betty. Il regrette les pillages, qu'il qualifie de débordements, mais il  justifie l'opération des forces de la Seleka par la nécessité de rétablir la sécurité dans la ville de Bangui.

 

« La veille de la prestation de serment, ils ont tiré au RPG 9 (lance-roquettes) et avec du mortier toute la nuit. Ce sont des éléments qui relèvent directement de monsieur François Bozizé », fait remarquer Christophe Gazam Betty.

 

Christophe Gazam Betty   Ministre de la Communication centrafricain

 

« On ne peut pas laisser en liberté des gens qui mettent à mal la sécurité de la population à tout moment. Aujourd’hui dans le quartier de Boy Rabé, des chefs et des notables ont du mal à dire à ces éléments qui sont très minoritaires de quitter la capitale et de laisser les gens tranquillement vaquer à leurs occupations. Donc c’est ce bouclage qui devait permettre de ramasser ces armes», expose Christophe Gazam Betty.

« Ce n’était pas des enfants de choeur qui étaient en face. Ces éléments-là se fondent dans la population et prennent cette population en otage et ça rend le travail un peu plus délicat, beaucoup plus difficile, parce que le piège qui est tendu là, c’est de faire en sorte qu’il y ait des dégâts collatéraux pour vite faire porter le chapeau au gouvernement. » Le ministre de la Communication centrafricain assure par ailleurs qu'il n'est pas en mesure pour le moment de livrer un bilan de ces opérations de désarmement.

 

Une population terrorisée

 

Un habitant du quartier de Boy Rabe, a dû quitter précipitamment sa maison pour se réfugier chez une tante, mardi soir, dans le sud de la ville. Il est également sans nouvelles d'une partie de sa famille depuis. Au micro de RFI, il dénonce la brutalité des méthodes de la Seleka.

 

Un habitant   Un habitant du quartier de Boy Rabe, à Bangui

« Ils ont tué quatre jeunes devant moi. Ils ont cassé ma maison et ont tout pillé […] C’était vraiment terrible. On est parti sous la pluie pour trouver une place pour se reposer ».

 

 

Centrafrique : au moins une dizaine de morts suite aux tensions dans un quartier à Bangui

 

Au moins une dizaine de personnes ont trouvé la mort suite aux tensions dans le quartier de Boy-Rabe au 4ème arrondissement de Bangui, où les éléments de la coalition Séléka ont assiégé depuis dimanche pour désarmer des jeunes soupçonnés de disposer des armes distribuées par le président déchu François Bozizé, a révélé ce mercredi soir à Xinhua un infirmier à l'Hôpital Communautaire à Bangui.

 

Du 6h00 à 10h00 de ce mercredi matin, l'Hôpital Communautaire a reçu des dizaines de morts et de blessés dont certains ont quitté le lieu, selon cet infirmier qui a requis l'anonymat. "Il y a au moins une dizaine de morts dans notre hôpital," a-t-il confirmé.

 

Selon les témoins, certains morts ou blessés ont été transportés dans l'Hôpital de l'amitié, un autre des deux grands centres de santé de la capitale centrafricaine.

 

Jusqu'ici aucune déclaration n'a été faite par le gouvernement centrafricain.

 

Des tirs ont été entendu dans la nuit du mardi au mercredi autour du quartier Boy-Rabe. Depuis mardi matin, les hommes de la Séléka ont déployé un important dispositif militaire lourdement armé à l'entrée du quartier, qui ont verrouillé les ruelles y menant. Tout passant doit se soumettre à des fouilles. Les habitants ont quitté pour trouver refuge dans les quartiers environnants.

 

« Le quartier Boy-Rabe regorge d'armes distribuées par l'ancien président François Bozizé. Par conséquent, il doit être désarmé », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, M. Noureldine Adam, lors d'une rencontre lundi avec les chefs des quartiers.

 

Ce quartier est soupçonné d'être pro-Bozizé par les leaders de la Séléka, une alliance de rébellion qui ont renversé le régime de Bozizé le 24 mars dernier. Le leader de la Séléka, Michel Djotodia, a prêté serment le 18 août à la tête d'un gouvernement de transition de 18 mois.

 

« Avant son départ, Bozizé a préparé un génocide, en distribuant plus de 2 000 armes de guerre aux jeunes. La majorité de ces armes se trouve dans le quartier de Boy-Rabe », a déclaré M. Djotodia, lors d'une conférence de presse tenue le 27 juillet.

 

Au cours d'un point de presse au mois du juillet dernier, le représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, M. Babacar Gaye a lancé un appel aux autorités du pays à prendre leurs responsabilités face à l'ampleur de la violence. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : 400 soldats français au milieu d'une situation toujours chaotique

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr

 

Avec un Proche-Orient qui n'en finit pas de se débattre et de combattre, on n'entend guère parler de la Centrafrique. Qui ne va pas bien du tout. Après le renversement de François Bozizé par la coalition Seleka et le nouveau président Michel Djotodia (qui a prêté serment dimanche), la situation sécuritaire et humanitaire reste extrêmement tendue en Centrafrique.

 

Après le renversement de fin mars et le renfort du détachement Boali par des éléments des Forces françaises au Gabon (FFG), il reste aujourd'hui environ 400 militaires en RCA (photo mindéf d'un chasseur alpin du 27e BCA à Bangui). Instabilité reste le maître-mot, alors que des échanges de feu nourris se seraient déroulés dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 août, lors du désarmement et de l'arrestation de partisans de l'ancien président Bozizé...

 

Lors du coup d'Etat et des tensions de mars, les effectifs français étaient montés en deux jours du 22 au 24 mars de 240 à 550 avec le renfort immédiat de deux compagnies de la 6e BIMa (bataillon d'infanterie de marine) en provenance de Libreville. Le 6 juin, la compagnie du 8e RPIMa est rentré au Gabon, relevée depuis par le 1er RCP (chasseurs parachutistes) de Pamiers. Ils sont en alerte permanente pour la RCA.

 

La seconde compagnie, motorisée, du 3e RIMa a été remplacée en Centrafrique par une unité élémentaire du 16e BC (bataillon de chasseurs) de Bitche.

 

Pour l'opération française Boali de soutien à la MICOPAX (1), la relève s'est effectuée début juillet. Le colonel Yvan Gouriou, chef de corps en partance du 27e BCA (chasseurs alpins) d'Annecy, a pris le commandement du détachement le 8 pour quatre mois. Celui-ci est composé d'un état-major tactique, d'une compagnie de combat d'infanterie (la 1re compagnie "Glières" du 27e BCA qui remplace celle du 1er RI) et du soutien. Environ 240 soldats.

 

En tout, les 400 Français sont chargés d'assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui, des intérêts et des ressortissants français. Et de soutenir la MICOPAX.

 

En ces temps troublés, d'arrestations et d'installation d'un nouveau pouvoir pas nécessairement plus ouvert, démocratique et pacifique que les précédents, la vigilance est plus que jamais de mise. La Centrafrique s'en sortira-t-elle d'ailleurs un jour ?

 

Le président Michel Djotodia a lancé une phrase superbe, dimanche lors de son investiture (à droite à côté du président tchadien Idriss Deby Itno, accusé par Bozizé d'avoir soutenu le coup d'Etat de la Seleka,photo AFP) : Mon souhait le plus ardent  est d’être le dernier Centrafricain à devoir recourir à la force pour l’accession au pouvoir politique, de sorte qu’enfin l’ordre constitutionnel ne soit pas un vain mot. "

Les cinq présidents de la mouvementée histoire centrafricaine furent tous victimes de coups d'Etat... OL. B.

 

(1) La Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine est depuis le 12 juillet 2008 sous la responsabilité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC). Elle compte environ 550 soldats venant du Cameroun, de la République du Congo (Brazzaville), du Gabon et du Tchad.

 

 

 

Au moins dix morts dans les heurts de mardi en Centrafrique

 

 

BANGUI 21/08/13 20:28 (Reuters) - Le bilan des affrontements de mardi à Bangui entre partisans de l'ancien président centrafricain François Bozizé et les rebelles qui l'ont renversé est d'au moins dix morts, selon diverses responsables interrogés.

 

L'ancien chef rebelle Michel Djotodia, investi officiellement dimanche comme président de la République centrafricaine, a pris le pouvoir fin mars en Centrafrique au terme d'une offensive éclair de la rébellion Séléka qui a abouti à la chute de François Bozizé, qui était lui-même arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003.

 

Les combats ont semble-t-il commencé après une tentative des combattants du Séléka de désarmer des partisans de François Bozizé dans leur quartier de Boy-Rabe à Bangui.

 

Avant sa fuite, François Bozizé a distribué des armes en grande quantité aux jeunes de Boy-Rabe, a déclaré mercredi à Reuters le ministre chargé de la Sécurité, Noureldine Adam. Il a expliqué que ces jeunes n'avaient pas accepté le changement qui s'est produit dans le pays.

 

"Nous voulons mettre fin à tout ceci", a-t-il déclaré.


Selon Romain Guitinza, directeur de l'hôpital communautaire de Bangui, sept morts et de 17 blessés ont été répertoriés par l'hôpital.


A Boeing, un autre quartier où des heurts se sont produits, le général Moussa Assabarassoul, qui dirigeait les troupes du Séléka, a déclaré que deux de ses hommes et une femme, avaient été tués durant les combats.


L'archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, accuse les rebelles au pouvoir de brutalités et de tuer sans discrimination. "On ne peut appeler cela désarmement", a-t-il déclaré à Reuters.

Un lycéen a déclaré avoir été le témoin de l'exécution de deux hommes à la Kalachnikov, par les combattants du Séléka. L'un était professeur de mathématiques.


Le gouvernement s'est refusé à commenter les accusations de l'archevêque et de l'étudiant, se bornant à dire que l'enquête se poursuivait.


Des responsables des Nations unies ont estimé la semaine dernière que la Centrafrique était au bord de l'effondrement. L'émissaire de l'Onu dans le pays, le général Babacar Gaye, a demandé le renforcement de la mission de consolidation de la paix forte de 3.600 hommes, créée par l'Union africaine en juillet.


 

Paul-Marin Ngoupana. Jean-Stéphane Brosse et Danielle Rouquié pour le service français

 

Des affrontements font des dizaines de victimes en République centrafricaine

 

2013-08-22 04:40:01 (xinhua)

 

Des affrontements survenus à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, entre la coalition Seleka et des partisans du président renversé François Bozizé, ont fait des dizaines de victimes, dont 10 morts, ont rapporté mercredi des sources locales.

 

Les violences se sont produites alors que des combattants de la Seleka tentaient de désarmer des soldats loyalistes après être entrés mardi dans le quartier de Boy-Rabe, ont indiqué des témoins, ajoutant que des échanges de tirs ont fait des morts et des blessés parmi les civils.

 

Les événements ont provoqué la panique, poussant des centaines de personnes à fuir de chez elles pour chercher refuge ailleurs.

 

Des sources hospitalières ont révélé qu'au moins 10 personnes sont mortes et des dizaines d'autres ont été blessées dans les combats, les derniers survenus depuis le renversement de M. Bozizé le 24 mars par la Seleka, une coalition de cinq mouvements rebelles.

 

Des tirs ont été entendus toute la nuit avant l'envoi des combattants Seleka mardi matin pour désarmer les partisans de Bozizé.

 

Le chef de la Seleka Michel Djotodia a prêté serment le 18 août comme chef du gouvernement de transition.

 

Le 24 juillet, M. Djotodia a déclaré lors d'une conférence de presse que M. Bozizé avait préparé un génocide avant son départ et a distribué plus de 2 000 armes de guerre aux jeunes. Il a dit que la plupart des armes ont été stockées dans le quartier de Boy- Rabe.

 

L'affrontement de mardi est intervenu après des reportages que M. Bozizé était arrivé à Paris pour planifier son retour. L'incident, le dernier d'une série, a éclipsé la transition de 18 mois qui a été négociée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, en attendant la tenue d'une élection pour mettre fin à la crise.

 

Source : http://french.cri.cn/621/2013/08/22/562s338006.htm

 

Centrafrique : la Seleka justifie l'opération de désarmement qui a créé la panique à Bangui
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