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11 octobre 2022 2 11 /10 /octobre /2022 17:34
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Centrafrique : près de 80% de Centrafricains touchés par la pauvreté selon le PNUD

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 11 octobre 2022 15:18

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a publié, fin septembre 2022, son rapport 2021 sur l’Indice du développement humain. Selon les données de ce rapport, la République centrafricaine occupe le 188ème rang mondial et 50ème en Afrique, avec un taux de pauvreté qui touche près de 80% de la population. Un positionnement qui place le pays parmi les plus pauvres de la planète, devant le Niger et le Tchad.

Le classement fait par le PNUD prend en compte la question de développement humain des pays, tout en se basant sur plusieurs données, impliquant entre autres le niveau de l’éducation de la population, la santé ainsi que le revenu par habitant. Selon les données, la République centrafricaine est classée 188ème sur 191 pays. Elle est fortement touchée par la pauvreté et le revenu par habitant est faible en raison de sa fragilité financière. En cause, la pandémie mondiale de Covid 19, les conflits locaux ou régionaux qui ont durement impacté l’économie mondiale.

Toujours selon le rapport, en République centrafricaine, le coefficient d'inégalité humaine est d’un peu plus de 40% avec seulement 4% d’utilisateurs d’internet et un manque de politiques axées sur les investissements. Plus de la moitié des Centrafricains sont touchés par la pauvreté et manquent de l’essentiel pour vivre.

En juin dernier, la Banque mondiale avait fortement exhorté le gouvernement centrafricain à investir dans le capital humain. Ceci, pour briser le cycle de la pauvreté dans le pays. Contrairement à l’année 2020 où la République centrafricaine occupait le 166ème rang mondial, elle a, cette fois-ci, perdu plus de 20 places pour se positionner au 188ème rang avec un indice de développement humain, un des plus faibles au monde, devant le Niger et le Tchad selon ce rapport.

 

Centrafrique : le Front populaire « Zo Kwe Zo » appelle à l’organisation d’un référendum constitutionnel

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 11 octobre 2022 15:12

Plus de 2 semaines après la décision de la Cour constitutionnelle annulant les actes du Chef de l’Etat visant à écrire à une nouvelle constitution, les appels à la relance dudit projet continuent d’être enregistrés. Le dernier en date est celui du Front populaire Zo Kwé Zo. Lors d’une conférence-débat tenue le 08 octobre 2022 à Bangui, le président de ce parti politique, Mouammar Bengué-Bossin, a proposé une nouvelle démarche au président de la République.

Pour de nombreux soutiens du pouvoir, la décision de Cour constitutionnelle n’a décidément pas sifflé la fin du jeu. Même si la Cour a jugé inconstitutionnelle la démarche entreprise par le gouvernement, certaines personnes et organisations, favorables à la rédaction d’une nouvelle constitution, pensent qu’il existe d’autres issues. C’est ce que pense également le Front populaire Zo Kwe Zo. Lors d’une conférence-débat, organisée le 08 octobre 2022 à Bangui, ce parti "anticolonialiste" a qualifié la décision rendue par la Cour constitutionnelle d’une "décision politique". 

 « Aucune procédure d’abrogation n’est prévue »

"C’est de la politique. Ce n’est pas du droit. Même les lois organiques ou ordinaires, qui sont censées être moins durables qu’une constitution, la loi ne prévoit jamais leur propre procédure d’abrogation. Et il n’existe nulle part dans le monde, une constitution qui soit éternelle. Toute œuvre humaine est faillible" a affirmé Mouammar Bengué Bossin, politologue et président du Front populaire Zo Kwe Zo.

Face à ce qu’il qualifie d’une crise constitutionnelle avec une cause lointaine, le politologue appelle le président de la République à recourir au peuple à travers un référendum.

« Saisir le peuple directement par référendum »

"Nous avons proposé au président de la République de saisir directement le peuple par référendum. L’article 235 du code électoral, alinéa 4, est clair là-dessus. Tout décret convoquant un référendum n’est susceptible d’aucun recours devant la Cour constitutionnelle. Il n’existe pas une constitution qui empêche le président de la République de consulter son peuple" a proposé Mouammar Bengué Bossin.

Pour rappel, le Front républicain, un autre parti qui soutient l’initiative de la rédaction d’une nouvelle constitution, a lancé, depuis le 26 septembre 2022, une campagne dénommée « 60 jours d’activisme » avec une pétition appelant le président Faustin-Archange Touadéra à convoquer un référendum constitutionnel. Suite à sa saisine par le Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 Mars 2016, la Cour constitutionnelle a annulé, le 23 septembre 2022, la procédure de la rédaction d’une nouvelle constitution lancée par le gouvernement. Deux décrets du président Touadéra, mettant en place un comité de rédaction et désignant les membres dudit comité, ont été ainsi annulés.     

 

Centrafrique : l’opposant Crépin Mboli-Goumba, auditionné par la police à Bangui

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 6 octobre 2022 18:45

Après plusieurs convocations, le coordonnateur du Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016 (BRDC), Crépin Mboli-Goumba, a été auditionné ce 06 octobre 2022 dans la matinée au commissariat du port Amont à Bangui. Accompagné de quelques leaders de l’opposition et de son avocat, maître Nicolas Tiangaye, l’opposant a subi, durant plusieurs heures, un interrogatoire de la Division spéciale de la police administrative avant de repartir librement.

Après une première convocation non nominative par voie de presse, puis une seconde nominative, et une troisième, l’opposant Crépin Mboli-Goumba s’est présenté, ce jeudi 06 octobre 2022, au commissariat de police du port Amont à Bangui. Le coordonnateur du BRDC et président du parti politique PATRIE était accompagné de nombreux autres leaders politiques, tous membres du BRDC ainsi que d’une centaine de partisans. Vêtus de tee-shirts blancs, petits drapeaux centrafricains en main, on pouvait lire sur les banderoles scandées : « Nous menons un bon combat », « Nous sommes respectueux de la justice ».

Durant quatre heures et demie d’audition, le découragement a commencé à gagner les partisans. Mais après avoir ouvert le portail du commissariat, constatant que tous les leaders sont libres, c’est l’éclatement de la joie. Cependant, quel est le motif de cette interpellation ? Pour l’intéressé, le tort a été donné aux victimes.

« Ces gens n’ont jamais été inquiétés »

"Il y a eu des manifestations devant la Cour constitutionnelle de notre pays, organisées en toute illégalité par M. Doctrouvé et ses acolytes qui appelaient à l’assassinat plus ou moins de Mme Darlan et de ses collègues et qui tous les jours, appellent à l’assassinat des leaders d’opinion. Il y a M. Kossimatchi qui a défié la justice de notre pays. Ces gens n’ont pas été inquiétés" a dénoncé Crépin Mboli-Goumba ajoutant que : "Finalement, le dossier, c’était de savoir si j’avais pris part au meeting du BRDC et qu’il s’agit d’un meeting interdit. Je voudrais rappeler à tout le monde que je n’étais pas à Bangui lorsque le meeting a eu lieu où il n’y a pas eu de meeting. Le pouvoir a organisé sa milice pour aller nous attaquer. Au lieu de s’en prendre à ceux qui ont causé ce tort, c’est nous, victimes" a regretté M. Mboli-Goumba.

Visage serré, entouré de ses collègues, le coordonnateur du BRDC parle d’une chasse aux sorcières contre les leaders de l’opposition.

« Il faut qu’il appelle au calme »

"C’est une vendetta politique signée. Le président de la République est garant de l’indépendance de la justice, de la sécurité et de l’intégrité de tous les Centrafricains. La Cour constitutionnelle a rendu son verdict. Il faut que, par urbanité, par noblesse de trait, ils reconnaissent ça. S’il veut qu’il y ait désescalade dans ce pays, sous tension où on utilise la justice pour humilier des citoyens, il faut qu’il appelle au calme" a lancé Crépin Mboli-Goumba.

Pour le moment, ni la police ni le gouvernement n’ont encore communiqué officiellement sur les faits reprochés à Crépin Mboli-Goumba.

 

 

 

Centrafrique : l’Assemblée nationale adopte une nouvelle loi sur les droits des personnes vivant avec le Vih/Sida

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 11 octobre 2022 15:25

Les députés ont adopté, le jeudi 6 octobre 2022, par acclamation, une nouvelle loi sur les droits des personnes vivant avec le Vih/Sida. C’est la 1ère loi adoptée depuis l’ouverture, début octobre, de la session ordinaire de l’Assemblée nationale. Cette loi vient ainsi protéger les droits et renforcer le traitement des personnes vivant avec le Vih/Sida en République centrafricaine.

Cette loi adoptée à l’unanimité par les élus de la Nations met l’accent sur la prévention pour barrer la route au Vih-Sida. Elle permet l’élargissement du dépistage à l’âge de 12 ans. Le ministre de la santé, Dr Pierre Somsé, a défendu cette loi.

« L’âge de dépistage porté de 18 à 12 ans »

"C’est une loi qui nous permet de renforcer la prévention en étendant le champ du dépistage pour inclure les enfants. L’âge du dépistage a été porté de 18 à 12 ans. La discrimination empêche les gens de connaître leur statut, d’accéder tôt au traitement et de vivre longtemps" a défendu Dr Pierre Somsé, ministre de la santé.

Cette nouvelle loi rend également la stigmatisation condamnable. Le président de la commission mixte, qui a travaillé sur le texte, parle d’un pas de plus dans la protection des malades.

"Tout le sens de cette loi, c’est pour mieux les protéger. Il ne faut pas les discriminer. Cela oblige l’Etat à faire beaucoup d’effort pour fournir des médicaments, venir en aide aux personnes infectées" a expliqué le député Nestor Mamadou Nali, président de la commission mixte.

Souvent marginalisées, stigmatisées ou traumatisées, les personnes vivant avec le Vih/Sida sont désormais protégées contre ces pratiques jugées discriminatoires. Le coordonnateur national du réseau des personnes vivant avec le VIH encourage ses pairs à prendre leurs médicaments.

« Prendre correctement ses médicaments »

"Je voudrais dire aux Centrafricains que le Vih n’est plus un tabou aujourd’hui. Ce sont les personnes qui tuent ceux qui vivent avec le Vih/Sida en les stigmatisant. Donc, ceux qui ont le Sida, doivent accepter de vivre avec cette maladie en prenant correctement leurs médicaments. C’est la réponse au Vih-Sida" a conseillé Bienvenu Gazalima, coordonnateur national du réseau des personnes vivant avec le Vih/Sida.

Cette loi sur la protection des personnes vivant avec le Vih/Sida est le premier adopté par les députés au cours de leur 2e session ordinaire, ouverte officiellement le 03 octobre.

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