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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 13:49
Centrafrique: le président Touadéra en visite à Bouar
Centrafrique: le président Touadéra en visite à Bouar
Centrafrique: le président Touadéra en visite à Bouar
Centrafrique: le président Touadéra en visite à Bouar

 

 

Par RFI Publié le 17-10-2019 Modifié le 17-10-2019 à 11:31

 

Le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Bouar dans le nord-ouest de la Centrafrique ce mercredi. L’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Tenue kaki et casquette jaune, les recrues issues des groupes armés sont alignées, silencieuses. Parmi elles Célia du mouvement Révolution et Justice (RJ) : « On est ici pour la formation des USMS et pour les FACA. Aujourd’hui, nous sommes là pour chercher la paix dans notre pays. On a déposé les armes depuis le 31 mai pour chercher la paix dans notre pays et éviter des problèmes. »

À ses côtés, il y a aussi cet ancien anti-balaka : « On a déposé les armes, parce que maintenant tout est fini. C’est pour cela que l’on a désarmé. Et maintenant, on travaille à la cohésion sociale. »

200 anciens des groupes armés

Ils sont environ 200 éléments issus de différents groupes armés qui vont avec les forces de sécurités et de défenses devoir travailler en collaboration. Ceci sous la supervision de l’état-major de l’armée centrafricaine.

« Je demande donc aux unités spéciales qui vont entrer en service à contribuer à la protection des populations, à renforcer l’ordre public, et à mener les missions de sécurisation des couloirs de transhumance dans le strict respect des principes républicains c’est-à-dire dans l’impartialité et la neutralité », a déclaré solennellement le président Touadéra.

De nombreux défis, notamment logistiques, attendent ces USMS. Déjà, certains membres des groupes armés ont préféré abandonner faute de soutien financier, disent-ils.

 

 

Lancement d'une première unité mêlant armée et ex-rebelles

 

Une première unité composée de militaires et d'ex-combattants de groupes rebelles va commencer sa formation, une étape cruciale du processus de paix en République centrafricaine, a annoncé mercredi le Président Faustin Archange Touadéra.

 

L'intégration des combattants rebelles dans l'armée régulière, à travers ces unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), est l'un des piliers de l'accord de paix de Khartoum, signé le 6 février entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés.

 

Présent lors de l'annonce du lancement par le président Touadéra, le chef de la mission de l'Union africaine Matias Bertino Matondo s'est dit "réjoui" sur Twitter, se félicitant d'"une avancée significative dans la mise en oeuvre de l'Accord".

 

Les unités mixtes doivent être composées à 40% de soldats réguliers et à 60% de combattants issus des groupes armés qui contrôlent toujours une vaste partie du territoire centrafricain, six ans après le début de la guerre civile. Celle-ci déchire le pays depuis qu'une coalition de groupes armés à dominante musulmane a renversé le régime du président François Bozizé en 2013.

 

A terme, l'accord de Khartoum prévoit la création de trois USMS, chacune composées d'environ 650 hommes, qui doivent être déployées pour protéger les couloirs de transhumance et les gisements miniers, deux des principales sources de richesses du pays.

 

Le président a annoncé le début de la formation de la première d'entre elles depuis Bouar, une ville située dans le nord-ouest du pays où les combattants suivront deux mois de formation.

 

Le lancement des USMS, qui représente l'un des chantiers les plus sensibles de l'accord de paix, a été retardé par les divergences entre le gouvernement centrafricain et une partie des groupes armés.

 

Le gouvernement exige que les combattants rebelles participent d'abord au programme de désarmement et de démobilisation, lancé en décembre 2018, avant d'intégrer ces unités mixtes, mais certains leaders de groupes n'entendent pas désarmer leurs hommes.

 

Plusieurs d'entre eux exigent également de pouvoir conserver leur grade une fois intégrés à ces USMS.

 

Deux chefs rebelles chargés par le gouvernement de la mise en oeuvre des USMS dans leurs zones d'influence ont déjà démissionné de leurs postes.

 

Mahamat Al Khatim, du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), a quitté le gouvernement à la fin du mois d'août, suivi par Sidiki Abass, du mouvement 3R, début septembre.

 

Avec AFP

 

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