Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 18:09
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : La RCA perd environ 5 milliards de francs CFA en une semaine suite au blocus établi sur l’axe Bouar-Garamboulaye



BANGUI, 25 Avril 2019  (RJDH) --- Une perte d’environ 5milliards est enregistrée la semaine dernière par l’Etat centrafricain suite à l’insécurité provoquée sur  l’axe Bouar-Garamboulaye par des éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine, indique le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui. Un chiffre avancé lors d’une conférence de presse conjointe Minusca-Gouvernement conférence tenue le 24 avril à Bangui.


Cette perte en termes d’entrée de recettes intervient la semaine dernière au moment où des éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC) d’Abdoulaye Miskine ont fait irruption dans un village à 35 kilomètres de Baboua dans la Nana-Mambéré. Ils ont brulé des véhicules et pris en otages des passagers voyageant à bord des véhicules. Ce climat d’insécurité a occasionné, selon le Ministre de la Communication et des medias Ange Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, un manque à gagner  en termes d’entrée de recettes à l’Etat centrafricain.

« Les 5 milliards FCFA font suite au blocage du tronçon Bouar-Béloko par des éléments d’Abdoulaye Miskine la semaine dernière. Le lundi 22 avril, deux véhicules ont été incendiés sur ce même axe. Cette confiance se fragilise au fur et à mesure et la libre circulation des personnes et des biens est compromise sur l’axe Bouar-Béloko, par la présence régulière et dangereuse des éléments d’Abdoulaye Miskine ».


Pendant la conférence de presse conjointe regroupant le gouvernement et la Minusca, la question du non-respect de l’accord politique et de paix de Khartoum par les groupes armés a été évoquée par le Ministre de la communication et de l’information, porte-parole du gouvernement, Maxime-Ange Kazagui, «nous avons des obligations vis-à-vis de la population et les parties signataires de l’Accord de Khartoum. Abdoulaye Miskine et ses hommes ont fait perdre à l’Etat 5 milliards FCFA après avoir bloqué l’axe Bouar-Cameroun», a déploré le membre du gouvernement.


La priorité de cet accord politique de Khartoum est comprise comme étant celle de la sortie de crise, la recherche de la paix durable. C’est dans ce contexte que le Ministre a justifié l’implication directe des groupes armés dans cette rencontre  aux fins d’aboutir à la cessation des hostilités.


Il a réitéré que la disponibilité des partenaires du gouvernement notamment la Minusca à réduire la nuisance des groupes armés, « déjà ils l’ont commencé la fois dernière avec le déblocage de l’axe Bouar-Cameroun », a-t-il indiqué.

Le 22 avril dernier, deux véhicules dont un véhicule-conteneur et  une voiture ont été  brulés par des hommes du FDPC selon les autorités politico-administratives de Baboua après une mission effectuée le lendemain de l’événement à 35 kilomètres de la ville de Baboua. 


Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : Difficile relance économique à Bangassou suite à l’insécurité sur les principaux axes de ravitaillement 


BANGASSOU le 25 Avril 2019 (RJDH)---- L’insécurité grandissante sur les principaux axes d’approvisionnement de Bangassou au Sud-est du pays entraine la flambée du prix des produits de première nécessité. Une situation qui handicape le chef-lieu du Mbomou  pour son relèvement depuis plusieurs années. 

De Bangassou à Bambari en passant par Gambo, Pombolo, Kembé, Dimbi, Kongbo et autres, l’axe est occupé par des groupes armés notamment les Anti-Balaka et la Séléka de l’UPC d’Ali Darass.

Cela rend difficile l’écoulement des produits de première nécessité sur cet axe comme le déplore Arthur un opérateur économique à Bangassou, « la ville de Bangassou s’approvisionne en denrées de première nécessité de la capitale à travers la ville de Bambari. A travers cette trajectoire, vous comprenez aisément que le prix des produits est parfois raisonnable quand il y a la fluidité de la circulation. Par rapport à l’insécurité grandissante, l’axe n’est pas fréquentable depuis plusieurs années et du coup le mouvement des opérateurs économiques est réduit », raconte ce jeune opérateur économique qui gère un établissement où l’on peut trouver divers articles mais à des prix très élevés conséquences  des tracasseries routières.


 Les prix des produits de première nécessité ont flambé, a ajouté un autre commerçant qui a justifié la hausse du prix en ces termes, « auparavant la ville de Bangassou était ravitaillée par Bambari et les prix étaient raisonnables. Mais aujourd’hui, le sac du sucre coûte actuellement 58.000francs, le sac du sel 14.000, le sac de farine 60.000 francs ; le savon de 150francs à Bangui se vend à 300 francs compte tenu de l’insécurité qui règne dans la région », a –t-il indiqué.

 Aussi il faut y ajouter le prix de transport qui intervient dans la hausse des prix. Pour quitter Bangassou à destination de Bangui, il faut, selon les commerçants, payer 70.000 francs par personne. De Bangassou en passant par l’axe fleuve Ndou, Yakoma et Zongo, le prix de transport coute 100.000 francs pour parvenir à la capitale, un véritable parcours du combattant qui ne laisse pas indifférentes les autorités de Bangassou qui ont longtemps œuvré pour l’ouverture de l’axe Bangassou-Bambari afin de faciliter le retour de la paix et la fluidité de circulation dans cette partie du Sud-est du pays. En organisant une caravane de paix à l’occasion de la célébration de l’an 1 de l’accord de non-agression signé en avril 2018 entre les deux communautés.
Malgré ces efforts, la circulation n’est pas du tout fluide.


Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : Deux départements ministériels du gouvernement Ngrebada 2 toujours vacants


BANGUI, 25 Avril 2019(RJDH)---Depuis la formation du gouvernement Ngrebada 2, deux ministères sont restés vacants jusqu’aujourd’hui. Il s’agit de Ministère de  la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public et le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale. Deux sièges vides qui ne sont pas depuis comblés par le chef du gouvernement.


Composé de 39 membres, le gouvernement ne compte que 37 ministres qui ont pris fonction après leur nomination le 22 mars 2019.  34 jours après, les deux ministres respectivement Martin Koumtamadji alias Abdoulaye Miskine du FDPC nommé au portefeuille de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public, et celui de l’Elevage et de la Santé Animale, Amadou Bi Aliou de l’UPC dont le département est géré actuellement par intérim, c’est-à-dire par son collègue de l’Agriculture et du Développement Rural.


48 heures après la nomination du gouvernement Ngrébada2, le Chef rebelle du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC), d’Abdoulaye Miskine s’est retiré du gouvernement. Une position exprimée dans un communiqué de presse dont le RJDH a eu copie.


Un membre du gouvernement contacté par le RJDH a confirmé ce vide dans le gouvernement et souligne d’autres problèmes liés à la prise de service de certains leaders des groupes armés après leur nomination, «certains ministres issus des groupes armés n’ont pas encore eu les moyens nécessaires que l’Etat devrait mettre à leur disposition. Je veux parler des locaux qui devraient abriter leur département voire les véhicules de commandement », a confié une source proche du gouvernement.


Une source bien introduite a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver une solution à ces difficultés, «en plus, 37 ministres sur 39 ont pris leur fonction et c’est déjà un grand pas pour que la paix puisse revenir définitivement en Centrafrique. Et pour le moment, les autorités ont déjà engagé des discussions afin de répondre à ces exigences», a précisé ce ministre sous couvert de l’anonymat.

Le gouvernement Ngrebada 2 a été mis en place après les discussions entre le gouvernement et des leaders des groupes armés à Addis-Abeba, capitale éthiopienne. L’Accord de paix de Khartoum a été signé le 6 février 2019 à Bangui sous l’égide de la communauté internationale.


Jefferson Cyrille Yapende

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com