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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:37

 

 

Centrafrique: un Casque bleu soupçonné de trafic de munitions

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 14/04/2018 à 16:01 

 

La mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a ouvert une enquête après l'arrestation vendredi d'un Casque bleu soupçonné de s'être livré à un trafic des munitions, a annoncé samedi la mission de l'ONU. "Un Casque bleu de la Minusca, en tenue civile, a été appréhendé vendredi à Bangui par la gendarmerie centrafricaine, en possession de munitions", selon un communiqué. Une "enquête préliminaire" menée par la Minusca est en cours.

 

Selon une source militaire, le soldat est soupçonné de trafic de munitions. La tension règne à Bangui depuis plusieurs jours, notamment avec des affrontements entre forces de sécurité et groupes armés. "La Minusca condamne ce grave manquement présumé aux directives en vigueur en matière de détention et d'usage d'armes et de munitions", ajoute le communiqué.

 

Le Casque bleu appartient au contingent gabonais, selon une source militaire. "L'Etat membre du Casque bleu concerné sera notifié de cet incident en vertu des procédures en cours", selon le texte.

 

La Minusca a besoin "de plus de muscle"

 

Le Gabon avait annoncé le 10 mars le retrait de ses quelque 450 soldats de la mission de l'ONU en Centrafrique, à la suite "des manquements constatés dans ce contingent" car il y aurait eu "des problèmes d'équipement et d'abus sexuels", selon un responsable à New York. Cette décision du Gabon tombe mal pour l'ONU et sa mission en Centrafrique, qui a été renforcée à l'automne 2017 avec 900 hommes par le Conseil de sécurité de l'ONU pour faire face à une dégradation de la situation sécuritaire. La Minusca, a besoin "de plus de muscle", avait déclaré à l'AFP un responsable au siège de l'ONU.

 

Les Casques bleus ont tiré pour se défendre contre des "assaillants", lors d'affrontements meurtriers mardi à Bangui. La Minusca a voulu "se protéger et protéger la population" en ripostant contre des "assaillants" lors de combats meurtriers mardi, deux jours après le début d'une opération militaire dans le quartier du PK5 à Bangui visant à déloger des groupes armés, a indiqué jeudi son porte-parole, Vladimir Monteiro.

 

Le 3 avril un Casque bleu rwandais avait été tué dans des affrontements à Bangui qui avaient fait 19 morts et plusieurs blessés.

 

 

Gabon: le casque bleu arrêté à Bangui sera rapatrié à Libreville pour être jugé

 

Par Henriette Lembet 

 

Ce samedi 14 avril 2018, sur les antennes de Gabon 1ère, le  ministère gabonais de la Défense nationale s’est exprimé par la voix de son secrétaire général,  le vice amiral d’escadre, Gabriel Mally Hodjoua, sur l’arrestation à Bangui (Centrafrique), le vendredi 13 avril dernier, d’un casque bleu gabonais pour vente illégale de munitions de guerre de l’ONU. Ce dernier sera extradé au Gabon pour répondre des ses actes devant une Cour spéciale militaire.
 

L’ adjudant Hugues Roland Mandoukou, casque bleu de la  Minusca (mission de l’ONU en RCA) a été arrêté le vendredi 13 avril au quartier PK5  où habite la majorité des musulmans de Bangui par des gendarmes centrafricains avec une caisse de munitions de guerre qu’il tentait de vendre à des rebelles.

>> Lire aussi : Un casque bleu gabonais arrêté à Bangui pour vente illicite des munitions de guerre

Aux termes du communiqué du ministère de la Défense nationale, l’adjudant Hugues Roland Mandoukoule avait subtilisé la caisse de munitions qu’il entreprenait de vendre aux musulmans lors d’une inspection «des armes et munitions» effectuée le lundi 10 avril 2018 dernier. 

Le militaire gabonais arrêté est actuellement incarcéré dans les locaux disciplinaires de la Minusca. «Dans les tous prochains jours, il sera rapatrié au Gabon et mis à la disposition des instances judiciaires nationales», précise le vice amiral d’escadre, Gabriel  Mally Hodjoua.

Pour mettre un terme à toutes les «fausses versions qui circulent sur les réseaux sociaux à ce sujet, à des fins inavoués», le ministère de la Défense «s’engage à communiquer en toute transparence chaque fois que ce sera nécessaire », a-t-il ajouté.

Le ministère de la Défense qui garantie des sanctions sévères «conformément à la rigueur de la loi» à l’encontre l’ adjudant Hugues Roland Mandoukou, prendra également «des dispositions particulières pour éviter que des tels errements ne se reproduisent», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale a également tenu à rassurer sur la volonté du Gabon de contribuer au retour de la paix en Centrafrique qui reste inébranlable et qui ne pourra jamais accepté même s’il se désengage que «les efforts consentis depuis plus de 21 ans soient remis en cause par des irresponsables et des soldats isolés», a-t-il martelé.



lire la suite: https://www.gabonmediatime.com/gabon-le-casque-bleu-arrete-a-bangui-sera-rapatrie-a-libreville-pour-etre-juge/#ixzz5CqZPZHbJ 
 

 

Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
 

http://info241.com  14 avril 2018 à 06h20min

 

Alors que le Gabon a décidé le mois dernier de retirer ses troupes militaires basées en Centrafrique, on apprend que l’un de ses 450 casques bleus a été arrêté hier après-midi à Bangui pour vente illicite de munitions de guerre à des individus présentés comme des miliciens d’autodéfense. L’adjudant gabonais, Roland Hugues Mandoukou, aurait été pris la main dans le sac alors qu’il tentait de faire sa transaction « frauduleuse » dans un quartier du 3e arrondissement de la capitale centrafricaine.

 

Décidément le contingent gabonais en poste à Bangui n’en fini pas avec les scandales. Aux les accusations de viols, il faudra désormais ajouter celle de vente illégale de munitions. Selon plusieurs sources interrogées par Info241, un adjudant de l’armée gabonaise Roland Hugues Mandoukou, membre de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a été arrêté vendredi après-midi à Bangui.

 

Le soldat de la paix de l’armée gabonaise, en civil, aurait tenté à bord d’une moto-taxi de vendre près de 1.100 minutions de guerre contenus. Roland Hugues Mandoukou en poste à l’aéroport de Bangui Mpoko convoyait dans son sac lesdites munitions à bord de ce moto-taxi jusqu’au quartier PK5, dernière enclave musulmane dans la capitale centrafricaine. C’est là que l’officier gabonais devait rejoindre son « client ».


C’est le chauffeur du moto-taxi qui aura finalement donné l’alerte aux gendarmes centrafricains qui ont établi plusieurs check-points de contrôle dans la capitale. Appréhendés, Roland Hugues Mandoukou a été transféré à la brigade centrale sans que l’on puisse avoir des traces de son « client » que le chauffeur du moto-taxi craignait de voir débarquer.

 

Selon un juriste spécialiste du droit pénal et des traités internationaux, contacté par nos confrères centrafricain du CNC, estime que l’arrestation de l’adjudant Rolland Hugues Mandoukou ne repose sur aucun fait matériel et juridique en tant que tel. Le fait de transporter des munitions ne fait pas de lui un trafiquant d’armes ou de minutions.

 

Selon cet expert, le soldat gabonais n’a pas été arrêté au moment de la transaction avec son interlocuteur et donc, les faits qui lui sont reprochés pour le moment reposent sur des faits circonstanciels, intentionnels et non matériels. De plus, il semble que c’est la version du conducteur du taxi-moto qui est privilégiée. En conséquence, il devrait être libéré sans accusation formelle à la fin de sa garde-à-vue. De plus, les soldats des nations-unies dans le pays, sont protégés par des traités internationaux de l’ONU.

 

En tout cas, cette affaire, bien embarrassante pour la MINUSCA et pour le Gabon qui décidé de retirer ses quelques 450 casques bleus en poste dans le pays. Cette décision du Gabon devrait être effective qu’en juin prochain.

 

Rappelons que le quartier PK5, est théâtre des combats depuis le 8 avril entre les forces de la MINUSCA, appuyée par l’armée centrafricaine et des miliciens d’autodéfense dudit quartier. L’objectif du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA était de désarmer ces milices d’autodéfense qui mettent mal à l’aise les habitants de ce quartier de Bangui.

 

En savoir plus sur http://info241.com/un-soldat-gabonais-arrete-a-bangui-pour-vente-illicite-de,3556#tzafsl1sojby4hho.99  

 

Le casque bleu gabonais et sa cargaison illicite aux mains des gendarmes centrafricains

 

Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
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