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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 23:30
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique La tension encore vive au km5 et ses environs

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 10 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 10 Avril 2018(RJDH)—Le calme relatif observé ce matin au km5 s’est très vite transformé en un affrontement armé. Certaines sources parlent de la poursuite des opérations conjointes Minusca-Faca contre les positions des chefs autodéfense du km5.

 

La situation au km5 est encore confuse et donc difficile en ce moment de parler de cette opération en cour dans le 3e arrondissement où les forces conjointes tentent de reprendre la main après l’échec essuyé le dimanche dernier face aux chefs autodéfenses qui tentent ce matin de lever des barrières érigées sur les artères.

 

Cette opération a un impact immédiat sur les quartiers périphéries du km5, où les habitants essuient des attaques des groupes armés. Le bilan des combats en cour n’est pas disponible. Entre temps, on signale d’ores et déjà des représailles dans les quartiers proches du km5 faisant des morts et plusieurs blessés.

 

Ces affrontements sont beaucoup plus intenses vers le quartier Gbaya Dombia frontalier aux quartiers Boeing et Cattin où des cas de balles perdues sont enregistrés. De source hospitalière, la croix rouge est mobilisée avec les moyens limités pour apporter secours aux personnes vulnérables.

 

La police et la gendarmerie se sont intervenues pour mettre la zone sous-contrôle. Des sources proches des groupes autodéfenses parlent de la mise en déroute des rwandais. Informations encore non vérifiée par des sources indépendantes.

 

Dès le lancement de l’assaut, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Montéiro, joint par le RJDH a parlé d’une présence pour protéger la population et a promis revenir vers le RJDH pour faire le point sur l’évolution de la situation des opérations militaires sur le terrain.

 

La Minusca en se retirant du km5 le dimanche dernier a promis poursuivre les opérations jusqu’à ce que les bases respectives des leaders d’autodéfense soient mises hors d’état de nuire.

 

Ces violences interviennent quelques heures après l’arrivée à Bangui du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, et le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine, l’Ambassadeur Smail Chergui, dans le cadre d’une visite conjointe en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Le ministre Jean Serge Bokassa se met à l’écart des activités gouvernementales

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 10 AVRIL 2018

 

BANGUI, 10 avril 2018 (RJDH) —Le ministre de l’administration du territoire, Jean Serges Bokassa s’est mis à l’écart de toute activité gouvernementale a-t-on appris de sources bien introduites.

 

Absences répétées du ministre Jean Serge Bokassa au bureau, au conseil de cabinet, aux cérémonies officielles et aux conseils des ministres, c’est ce que révèle une enquête du RJDH.  Dans les couloirs du ministère de l’administration du territoire, plusieurs cadres affirment n’avoir pas vu le ministre depuis plusieurs semaines, « il ne s’est pas présenté au bureau depuis quelques semaines », a confié sous l’anonymat, un cadre de ce département.

 

Jean Serge Bokassa, selon plusieurs ministres interrogés par le RJDH, n’a pas pris part à plusieurs réunions de cabinet sans que son absence ne soit justifiée, « il est rare ces derniers temps mais aucune information est partagée à ce sujet », explique un membre du gouvernement.

 

L’absence du ministre de l’administration du territoire est enregistrée à la commémoration du 59ème anniversaire de la mort du père fondateur de la RCA. Il a été absent à la cérémonie de dépôt de gerbes au rond-point Boganda, cérémonie pendant laquelle le chef de l’Etat a inauguré le monument réhabilité. Le même jour à Bobangui où était tout le gouvernement, Jean Serge Bokassa était encore absent.

 

Le 30 mars 2018, date anniversaire de l’investiture du chef de l’Etat, le ministre de l’administration du territoire n’était ni au palais ou étaient réunis tous les barons du régime ni au stade pendant le matche dont le coup d’envoi a été donné par Faustin Archange Touaédéra.  Le 31 mars, il était toujours absent A Bérengo à la cérémonie de remise officielle des soldats centrafricains entraînés au maniement des armes russes. Le RJDH  a tenté en vain d’entrer en contact avec le ministre accusé de s’être mis à l’écart des activités du gouvernement.

 

La tension entre Jean Serge Bokassa et le gouvernement a commencé depuis septembre lorsqu’en faveur d’un remaniement, le portefeuille de la sécurité lui a été retiré. Un mois durant, le ministre était resté à la maison. La situation a été décomptée après un tête à tête avec le chef de l’Etat. L’occupation de la résidence impériale de Bérengo par les instructeurs russes sur ordre de la présidence serait à l’origine de ce second froid qui pourrait déboucher, de sources autorisées, sur sa révocation du gouvernement  ce qui signerait le divorce entre Touadera et Bokassa./

 

Sylvestre Sokambi et Jean Fernand Koena  

 

 

Centrafrique : Détonations d’armes à la Maison d’arrêt centrale de Ngaragba à Bangui

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 10 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 10 Avril 2018(RJDH)—Des tirs ont retenti à la Maison d’arrêt centrale de Ngaragba au début d’après-midi à Bangui. Une situation qui a jeté la panique parmi la population environnante de la maison carcérale ce 10 avril.

 

Ces détonations d’armes interviennent dans un contexte de mutinerie des prisonniers qui protestaient contre la restriction et le soupçon des gardes pénitentiaires ayant soupçonné l’utilisation des téléphones portables dans les cellules de prison.

 

Le Procureur de la République, Laurent Lengandet, joint par le RJDH parle d’une situation sous contrôle. «Oui, je puis vous confirmer qu’il y a des tirs d’armes automatiques à la Maison d’arrêt de Ngaragba et c’est juste des tirs sporadiques des gardes pénitentiaires qui voulaient dissuader les détenus qui veulent protester contre l’utilisation des téléphones dans les cellules. Mais à l’heure actuelle, le calme est revenu et la situation est sous contrôle» a-t-il indiqué.

 

Cette mutinerie intervient après une autre pour exiger du gouvernement le droit à la nourriture. Depuis la dernière évasion en masse en 2015, le gouvernement a renforcé la sécurité à la Maison d’Arrêt de Ngaragba désormais gardée par les éléments des FACA, d’un côté et de l’autre par  les agents de services pénitenciers y compris les contingents égyptiens de la Minusca.

 

Des sources autorisées parlent des mesures préventives au moment où le km5 et les quartiers périphériques sont sous tension.

 

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