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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 23:30
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique Des éléments de MPC et FPRC capturés vers Bambari et remis à la justice

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 2 MARS 2018

 

BANGUI, 2 mars 2018 (RJDH)— Six (6) éléments du Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC) et du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) capturés à Bambari par les éléments de la force onusienne ont été remis ce jeudi 1er mars à la justice centrafricaine à Bangui. L’annonce en a été faite par le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Flavien Mbata, dans un communiqué gouvernemental.

 

L’arrestation de ces hommes armés intervient le jour même où se conclut à la Cour de cassation de Bangui le procès de 12 anciens éléments d’Abdoulaye Hissène, jugés aux travaux forcés à perpétuité pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, atteinte à la sûreté de l’Etat et rébellion.

 

Selon les informations du gouvernement, interceptés aux environs de 8 heures dans une forêt située entre l’aérodrome de Bambari et le bac de Ndassima, «les six hommes faisaient partie d’une quarantaine d’hommes lourdement armés en mouvement vers la ville de Bambari. Ils ont été stoppés dans leur progression par les forces aériennes  et terrestres de la MINUSCA», a précisé Flavien Mbata.

 

«Le Tribunal de Grande Instance de Bambari, territorialement compétent, a été dessaisi de l’affaire au profit de la Cour d’Appel de Bangui, à laquelle les captifs ont été remis, jeudi 1er mars, et qui les poursuivra pour les motifs d’association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre, crime de guerre, crime contre l’humanité et rébellion», a indiqué le membre du gouvernement.

 

Le communiqué gouvernemental précise que ces derniers seront traités  conformément aux règlements prévus  par le Code de procédure pénale centrafricain, notamment les droits de la défense, le respect du délai de garde à vue, le droit d’être consulté par un médecin et le droit d’être assisté  par un conseil au regard des dispositions des articles 48, 49 du code  de procédure pénale et le droit à un procès juste et équitable.

 

Cette arrestation intervient moins d’un mois après celle des trafiquants de minutions de chasse et de stupéfiants à Ippy dont le procès au tribunal de Bambari le 14 février s’est soldé par un jugement à cinq ans d’emprisonnement ferme et le versement d’une amende de cinq cent mille francs.

 

 

Centrafrique : «L’action humanitaire en Centrafrique reste sous-financée», selon Buti-Kale Représentant du HCR-RCA

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 2 MARS 2018

 

BANGUI, le 02 Mars 2018 (RJDH)—Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) en Centrafrique, a organisé un atelier de deux jours avec les autres agences sœurs et ONG partenaires en vue de planifier le cycle de la gestion de ses projets pour 2019-2020. Cet atelier a permis au HCR et à ses partenaires d’élaborer de nouvelles stratégies d’appui au gouvernement afin de l’aider à travailler pour le retour des déplacés.

 

Tenu du 28 février-1er mars, la rencontre organisée par le HCR lui a permis d’identifier les besoins des personnes déplacées afin de planifier son plan d’opération pour 2019-2020. Le plan stratégique adopté lors de cet atelier lui permettra de faciliter le retour des déplacés centrafricains.

 

Buti-Kale, représentant du HCR en Centrafrique, indique que les priorités de son agence sont de tout mettre en œuvre pour que les déplacés retournent chez eux en toute quiétude. «L’une des priorités est d’arriver à offrir l’espoir aux personnes déplacées, l’espoir de retrouver la possibilité de retourner chez eux et de reprendre une vie normale » a-t-il déclaré.

 

Mais il déplore le sous-financement des opérations de retour des déplacés en Centrafrique, « les opérations en général en RCA sont sous-financées. Nous avons besoin pratiquement de 500 000 000 US Dollars pour arriver à couvrir les besoins dans tous les secteurs» a-t-il indiqué.

 

Saint-Floris Nangas, coordonnateur du Projet d’Appui au Retour en Centrafrique (PARED-RCA), a déclaré que les priorités définies dans cet atelier permettront au gouvernement d’élaborer des projets en tenant compte de celles-ci. «A travers la planification que nous avons finalisée aujourd’hui, nous pouvons valablement rédiger des projets en tenant compte des priorités retenues au cours de cet atelier» a-t-il affirmé.

 

Cet atelier est une occasion pour le HCR, le gouvernement centrafricain et autres partenaires d’établir les priorités en ce qui concerne le retour des déplacés en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Tentative de solution pour l’autosuffisance alimentaire

 

PAR CARLOS WATOU LE 2 MARS 2018

 

Bangui, le 02 février 2018 (RJDH) — Hier un colloque organisé conjointement par les Ministères de l’Agriculture et du Développement rural et celui de l’Elevage et de la Santé Animale a clos ses travaux à l’Alliance Française de Bangui sur le développement agricole en Centrafrique.

 

Il était question de réfléchir sur les stratégies visant à encourager certains acteurs pertinents tels les femmes, les jeunes, la société civile et les autorités locales dans leur projet de développement agropastoral pour répondre aux besoins alimentaires et à l’approvisionnement des villes et des zones rurales.

 

Lucie Aba Toumnou, Enseignante chercheur à l’Université de Bangui montre la particularité de ce colloque: «la particularité de ce forum était  d’identifier les rôles de la femme et les contraintes qui entravent son développement ainsi que l’autonomisation financière de la femme. Nous avons passé en revue plusieurs contraintes. D’abord les préjugés dans la société qui essaie de stigmatiser la femme. Dans le secteur de la transformation  agroalimentaire par exemple, les femmes travaillent beaucoup et dans des conditions difficiles, pénibles et parfois elles n’arrivent pas à écouler leurs produits agricoles. C’est dans ce contexte que nous pensons mettre en place une plateforme multifonctionnelle et des crédits agricoles pour aider les femmes à se développer. Nous demandons au gouvernement et aux hommes de bonne volonté de nous aider à atteindre nos objectifs»

 

Ce colloque vise également à réfléchir au retour des déplacés et des réfugiés chez eux, notamment les éleveurs réfugiés qui vivent dans les pays voisins. Il prend aussi en compte le vivre ensemble et la cohésion sociale entre les communautés des agriculteurs et des éleveurs.

 

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