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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 23:01
Nouvelles nationales sur Xinhua
Nouvelles nationales sur Xinhua

 

 

Centrafrique : le gouvernement qualifie de "chantage" la menace d'un groupe armé

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 12-02-2018

 

 

Le gouvernement centrafricain ne devrait pas céder à un quelconque chantage des éléments criminels des groupes armés, même si ceux-ci ont accepté le processus de la paix proposé par le gouvernement, a déclaré dimanche le ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Ange-Maxime Kazagui, également porte-parole du gouvernement.

 

"La loi reste la loi et doit suivre son cours. Un criminel est identifié et interpellé. Le gouvernement ne peut pas céder au chantage de Alkhatim", a déclaré M. Kazagui, faisant référence à un leader d'un groupe armé.

 

Cette réaction gouvernementale fait suite à une menace brandie mercredi dernier par le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), une faction de la coalition Séléka dirigée par Alkhatim Mahamat, consistant à se retirer du processus DDRR (désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement) si le gouvernement ne relaxait pas le sergent-chef Asseid Alkhali, arrêté et détenu par l'Office central de répression du banditisme (OCRB).

 

Pour trouver une issue pour les ex-combattants, de sorte qu'ils oublient les pratiques de barbarie, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé fin août dernier un programme pilote dénommé "pré-DDRR" qui a permis à certains ex-rebelles d'opter pour la vie civile et à d'autres d'intégrer l'armée.

 

Parallèlement, en raison des discordes au sein de la coalition Séléka, de nombreuses factions ont vu le jour. Officiellement, le gouvernement et ses partenaires ont enregistré 14 groupes armés, dont 12 sont parties prenantes du processus DDRR.

 

Le MPC est un mouvement rebelle dont l'état-major est établi dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord). Ce mouvement a des éléments dans les préfectures de l'Ouham (nord-ouest), l'Ouham Pendé (extrême nord-ouest) et de la Nana Gribizi (centre-nord). Fin

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : le collectif des humanitaires en mission d'évaluation à Bria

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 12-02-2018

 

Des agences du système des Nations Unies ainsi que des organisations non gouvernementales ont effectué samedi dernier une mission d'évaluation humanitaire dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord) afin de s'enquérir de la réalité et y trouver les réponse idoines, a appris Xinhua dimanche d'une source proche des humanitaires.

 

A Bria, les humanitaires se sont retrouvés devant des maisons incendiées alors que les propriétaires, encore sur les sites des déplacés, manifestent véritablement un engouement pour retourner chez eux. Ce qui a fait penser à Najat Rochdi, représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l'ONU pour la Mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA) et coordonnatrice humanitaire "aux moyens d'accompagnement" visant la nécessité de réhabiliter les habitations, d'en reconstruire si elles sont trop endommagées, ou y mettre un toit simplement.

 

Certes, a relevé Mme Rochdi, ce plan ne concerne que les déplacés qui désirent rentrer chez eux et non toutes les personnes résidant sur les sites des déplacés internes.

 

Entre novembre 2016 et juin 2017, la ville de Bria a enregistré de violents combats opposant des groupes armés rivaux. Les deux tiers des quartiers ont été incendiés. Pour préserver leur vie, plus de 43.000 personnes sont allées trouver refuge proche de la base de la MINUSCA, à l'ouest de la ville, d'autres sont cantonnés à une glise catholique de la ville.

 

En juin dernier, de vives rivalités ont opposé la branche du mouvement armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) d'Abdoulaye Hissène à celle d'Azor Kalithe. Les conséquences des affrontements ont forcé les organisations humanitaires à fermer leurs portes, suite à des braquages de leurs locaux et aux menaces vis-à-vis de leur personnel.

 

La situation sécuritaire à Bria s'est améliorée grâce à une mission parlementaire en septembre dernier et surtout l'entrée en fonctions le 7 décembre dernier du nouveau préfet de la Haute Kotto à Bria, Evariste-Thierry Binguinidji. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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