NOTE D’INFORMATION
ARRIVÉE À BANGUI DU CHEF DES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DE L’ONU
Bangui, 30 juillet 2017 – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, est arrivé dimanche matin à Bangui, pour une visite de 48 heures marquée par des discussions sur la situation sécuritaire et le processus politique en République centrafricaine.
Dans une déclaration à l’aéroport Bangui-M’Poko, Lacroix a indiqué que l’objectif de sa venue est de discuter avec les partenaires centrafricains et la MINUSCA “à la fois, sur les moyens de consolider notre dispositif de sécurité et de faire progresser le processus politique en République centrafricaine”.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix sera reçu lundi en audience par le Président de la République. Il s’entretiendra également avec le Premier ministre, le vice-président de l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie, des représentants de la société civile, le corps diplomatique ainsi que la MINUSCA.
La visite du Secrétaire général adjoint a lieu quelques jours après la mort de trois casques bleus de la MINUSCA dans la ville de Bangassou (700 km à l’est de Bangui) les 23 et 25 juillet, lors d’attaques menées par des présumés anti-Balakas. “La situation est dangereuse aujourd’hui. Les gains qui ont été obtenus ces dernières années risquent d’être mis en question. Il faut absolument que nous redoublions d’efforts pour faire que cela ne soit pas le cas et que les Centrafricains retrouvent le chemin de la prospérité et de la stabilité”, a prévenu Lacroix, qui a souligné “le travail formidable” mené par la MINUSCA.
Le Secrétaire général adjoint était jeudi devant le Conseil de sécurité pour briefer les membres sur la situation actuelle en RCA.
United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic
Vladimir Monteiro
Spokesperson/Porte-parole
MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic
Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail:monteiro6@un.org
Centrafrique : Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU à Bangui
PAR FLEURY AGOU LE 30 JUILLET 2017
BANGUI, 30 juillet 2017 (RJDH) – Jean-Pierre Lacroix, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, a posé ses valises aujourd’hui, dimanche 30 juillet à Bangui. Il passera deux jours dans la capitale centrafricaine en vue de discuter « sur la situation sécuritaire et le processus politique en République Centrafricaine ».
Le regain de violence dans l’Est centrafricain soldé par la mort de trois (03) casques bleus marocains la semaine dernière inquiète à haut point les responsables onusiens.
A sa descente d’avion, Jean-Pierre Lacroix, SGA de l’ONU en matière des opérations de maintien de la paix a présenté le mobile de sa présence à Bangui qui est celui de dialoguer avec partenaires centrafricains et la Minusca « à la fois, sur les moyens de consolider notre dispositif de sécurité », lit-on dans un communiqué de la Minusca y relative.
Pour ses 48 heures de visite en RCA, le calendrier du chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU est chargé. Il sera lundi l’hôte du Président de la République, F.A Touadera. Il aura un entretien avec le Premier ministre, le vice-président de l’Assemblée nationale et le chef de la diplomatie. Jean-Pierre Lacroix échangera aussi avec des représentants de la société civile, le corps diplomatique ainsi que la Minusca.
Pour de nombreux observateurs, cette mission du SGA de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix revêt un grand enjeu. Des contingents de la Minusca ont été critiqués pour leur laxisme vis-à-vis des groupes armés et accusés de collusion avec des mouvements armés. Les centrafricains espèrent que Jean-Pierre Lacroix encouragera la Minusca et le pouvoir de Bangui au respect de leurs cahiers de charge.
Les acquis de la paix de ces dernières années volent en éclat petit-à-petit avec la résurgence des attaques armées sur la population civile. La crise a pris une ampleur inquiétante à Bangassou, autrefois havre de vivre-ensemble entre les différentes communautés. La communauté nationale et internationale, craignent un embrasement général si rien n’est envisagé.