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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 22:44
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Premier Ministre et son gouvernement devant l’Assemblée Nationale

 

Par Sylvestre Sokambi le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 mai 2017 (RJDH)—Le Premier Ministre Mathieu Simplice Sarandji et certains de ses ministres ont répondu, cet après midi aux questions orales de l’Assemblée Nationale. Les questions sécuritaires ont été au premier plan de cet exercice démocratique.

 

Le regain de violences dans plusieurs villes de l’arrière-pays a été le principal point abordé par les députés qui sont intervenus lors des questions orales au gouvernement.

 

Serge Singa, député de Bangassou qualifiant « d’horreur », les violences dans sa circonscription, a demandé la relève du contingent marocain basé à Bangassou. Pour ce député, ces casques bleus n’ont pas pu faire ce qu’il faut pour sécuriser les populations civiles lors de la montée en puissance de la violence dans la région.

 

Le député Anicet Georges Dologuelé s’est interrogé sur la capacité du gouvernement à ramener la paix et la sécurité en République Centrafricaine. Pour le président de l’URCA, la situation est inquiétante vu que les groupes armés ont repris du terrain ces derniers jours dans plusieurs préfectures du pays. Anicet Georges Dologuelé invite le gouvernement, « à se concentrer sur l’essentiel qui est la sécurité ».

 

Thierry Vackat, député de Mogoumba et président de la commission défense, s’étonne de l’inaction du gouvernement face à la montée en puissance de l’insécurité, « comment aujourd’hui vous comptez protéger les Centrafricains ? Les gens ont été tués à Bangassou, Alindao et ailleurs mais quelles dispositions avez-vous prises pour prévenir cette situation ? », s’est-il adressé au Premier Ministre.

 

Mathieu Simplice Sarandji s’est dit conscient du regain de violence. Pour lui, « le gouvernement a une stratégie réelle pour freiner les violences qui sont des actes des ennemis de la paix. Nous allons déployer des Faca pour que nos frontières soient protégées, c’est ce que le président entend par armée de projection », a promis le Premier Ministre.

 

Lors de ces questions orales, les députés ont aussi abordé des questions liées aux difficultés relatives au décaissement des fonds en faveur de l’Assemblée Nationale, des accusations contre certains leaders des partis politiques suite aux violences de ces derniers jours et à la situation des jeunes envoyés en formation en Israël, jeune considérés comme des parents du chef de l’Etat.

 

Le passage du Premier Ministre à l’Assemblée Nationale était sollicité depuis plusieurs semaines par les députés. La dernière interpellation du Premier Ministre Mathieu Simplice Sarandji à l’Assemblée Nationale remonte au mois de juin 2016.

 

 

Centrafrique : Mohamed Moussa Dhaffane appelle les groupes armés à un engagement sincère et au succès du DDRR

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 Mai 2017(RJDH) –Mohamed Moussa Daffane de la Séléka Rénovée a appelé les groupes armés au respect du quota alloué aux groupes armés dans le cadre du projet pilote et la sincérité des groupes armés pour la réussite du processus DDRR. Propos exprimé ce 23 mai dans une interview au RJDH.

 

L’appel de Mohamed Moussa Dhaffane intervient dans un contexte où certains groupes armés boudent le nombre qu’ils ont qualifié d’insignifiant de 40 combattants par entité pour le projet pilote DDRR alors que des combats inter force non conventionnelle sont signalés au Sud et au Nord-Est du pays.

 

Mohamed Moussa Dhaffane trouve justifié les inquiétudes de certains groupes armés et appelle à la patience car c’est une phase pilote. « Je comprends qu’il ait des inquiétudes, mais pour ma part je pense que c’est juste un ballon d’essai comme son nom l’indique projet pilote. Donc il faut saisir cette proposition après, on verra l’impact sur le retour de la paix et la cohésion sociale. Parce que l’essentiel est que les centrafricains retrouvent la paix et le vivre en harmonie », estime-t-il.

 

Les activités de sélection des combattants qui feront partie de ce projet pilote se poursuivent mais de long allène. Un travail difficile d’après le leader de la Séléka Rénovée, « c’est vraiment un travail difficile car le nombre des combattants est trop élevé dont il faut faire un travail de fond et il nous faut aussi l’aide de la Minusca en ce qui concerne les moyens logistiques pour descendre sur le terrain surtout en province », souhaite- Mohamed Moussa Dhaffane.

 

Au sujet de l’insécurité grandissante dans l’arrière-pays à travers des combats intergroupes armés, Mohamed Moussa Dhaffane a déploré ce regain de violence et appelle les groupes armés à un front-parlé, « c’est assez grave, mais j’appelle les uns et les autres au dialogue et aux négociations d’abord entre les groupes armés, avec le gouvernement et la communauté internationale car c’est la meilleure solution pour le retour définitif de la paix », propose- il.

 

La Séléka rénovée est l’une des factions de la Séléka qui a renversé François Bozizé et partie prenante au processus DDRR.

 

 

Centrafrique : Plusieurs banguissois marchent pour la paix à Bangui

 

Par Bienvenu Matongo le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 Mai 2017(RJDH)…Au moins un millier des banguissois ont marché ce 24 mai à Bangui pour exiger la paix. Cette marche qui a commencé à la place de la réconciliation a chuté à la Primature où un mémorandum a été remis au premier ministre Mathieu Simplice Sarandji.

 

Cette marche des forces vives de la nation intervient une semaine après la tension sécuritaire au sud et au nord-est du pays faisant plus de 250 morts et des déplacés internes et externes et des maisons brulées. Le premier ministre a reçu le mémorandum quelques heures avant les questions orales adressées au gouvernement auquel il a tenté d’y répondre à l’Assemblée Nationale.

 

Fernand Mandé-Ndjapou, l’un des initiateurs de cette marche justifie cette mobilisation comme un soutien à l’effort du gouvernement et de la communauté internationale en faveur de la sécurité « les centrafricains ont répondu massivement à l’appel et sont déterminés à dire non. Nous ne pouvons pas laisser le pays dans cette situation », a-t-il indiqué.

 

Les marcheurs ont brandi des banderoles sur lesquelles on peut lire « il faut tout mettre en œuvre pour restaurer la paix et la Sécurité sur toute l’étendue du territoire national ; mettre fin aux violences et activités déstabilisatrices sur toutes ses formes ; accélérer le processus du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) déjà amorcé ; traquer, arrêter et traduire en justice tous les auteurs et Co-auteurs des crimes de guerre et crime contre l’humanité ».

 

Cette marche est la deuxième du genre depuis l’accession de Faustin Archange Touadera au pouvoir.

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