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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 15:46

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-11-13 13:37:42 Les éléments de la coalition séléka basés au Camp Béal, dans le 1er arrondissement, proche de la Maison de la télévision centrafricaine, ont érigés jeudi matin des barricades sur les avenues des Martyrs et celle de l’Indépendance en vue de protester contre leur délocalisation sans le processus de Désarmement démobilisation et réinsertion (DDR).


En soutien à leurs collègues, ceux, se trouvant au Camp de l'ex-RDOT, sont entrés dans la danse en empêchant les taxis et bus d'atteindre le PK12.


Lundi, ces mêmes Séléka étaient sortis brandissant et menaçant de la menace de faire sauter la poudrière du Camp Béal qui les abrite. Ce camp abritait le ministère de Défense sous le régime Bozize et a également hébergé des forces françaises. 

‘'Nous attendions le DDR et brusquement, le gouvernement, avec l'appui de l'Organisation internationale pour la migration(OIM), nous a demandé de quitter et regagner nos familles. Comment allons-nous vivre avec cette somme de dix mille francs cfa, sachant pertinemment que nous y sommes basés depuis plusieurs mois et que nous avons tout perdu ?'' s'est interrogé un mutin face à la presse.

Pour tenter de ramener l'ordre et rétablir la circulation, les casques bleus appuyés des forces de sécurité intérieure centrafricaine, c'est-à-dire la police et la gendarmerie, se sont déployées dans plusieurs zones et de la capitale.


‘'Les hautes autorités politiques sont au courant et des dispositions sont en train d'être prises pour une rencontre à niveau assez élevée pour débattre avec certains chefs de la séléka afin de trouver une solution'', a indiqué une source proche de la gendarmerie. ‘'En ce qui nous concerne, a-t-elle ajouté, nous sommes sur le terrain avec les forces internationales pour ramener le calme. ‘'


Ces forces séléka ont donné un ultimatum de trois jours à compter de lundi dernier, au gouvernement pour satisfaire leurs revendications axées sur le DDR, leur enrôlement dans l'armée nationale ou leur réinsertion dans la vie active.

 

http://www.apanews.net/article_read-809525-en-cole-des-sekas-egent-des-barricades-sur-deux-avenues-de-bangui.html#sthash.G0wAzQA9.dpuf

 

 

RCA: les éléments de l’ex-Seleka cantonnés à Bangui en colère

 

Par RFI  13-11-2014 à 01:02

 

En République centrafricaine, les éléments de l’ex-Seleka cantonnés à Bangui depuis le mois de janvier, sont en colère. Vivant dans des conditions de vie déplorables, ils sont encore 1 200 répartis dans les trois camps de RDOT, BSS et Beal. Depuis quelques mois, ils sont transférés par convois vers des villes de leur choix dans le nord du pays, mais le gouvernement de transition veut accélérer le processus et récupérer les sites. Les occupants du camp Beal menacent depuis mardi de faire sauter un dépôt de mine si on les déloge de force.

 

Tout est parti d'un appel du ministère de la Défense, samedi, aux responsables des camps de cantonnements à Bangui. Ces bases, occupées depuis le mois de janvier par d'anciens membres de la Seleka, doivent être vidées avant la fin novembre. La délocalisation de leurs occupants doit s'accélérer.

 

Cela ne se fera pas sans problèmes. Si on propose aux gens venus du nord du pays de rentrer dans leurs villes d'origine, c’est-à-dire dans des zones où le risque sécuritaire pour eux est minime, il n'en va pas de même pour ceux originaires de Bangui. On demande à ces derniers de rentrer dans leur quartier avec un pécule de 10 000 FCFA en proche, une somme vécue comme une provocation par ces hommes qui ont souvent femme et enfants et qui risquent leur vie en sortant du site.

 

« Il ne faut pas lâcher les hommes comme ça, comme des animaux, comme des esclaves », s'insurge leur responsable à Beal et au BSS. « On demande aux gens de partir... mais à Bangui, aujourd'hui, c'est l'insécurité. Qui va s'occuper de leur sécurité ? », s'interroge le général Abdelkarim, qui assure avoir fait un peu retomber la colère de ses hommes. Autour des deux sites de casernement, la peur s'est emparée des habitants qui craignent les dégâts énormes que pourraient provoquer l'explosion du dépôt de mines de Beal. 

 

 

NDLR : Le cantonnement au camp Beal en plein Bangui de ces hordes de Séléka après la démission de leur patron Michel Djotodia était une belle connerie. Ils font ainsi la démonstration qu’ils restent les maîtres du jeu en Centrafrique alors que pas plus tard qu’hier, la réunion du groupe international de contact a entériné de cinq mois le report à juin et juillet 2015 des élections législatives et présidentielles. 

En colère, des Sélékas érigent des barricades sur deux avenues de Bangui
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