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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 18:28

 

 

 

 

24/06/14(AFP)

 

Une journaliste de radio centrafricaine, Blanche-Elisabeth Olofio, est décédée des suites de blessures infligées en janvier 2013 à Bambari (centre) par la rébellion de la Séléka qui avançait sur Bangui, a appris l'AFP mardi auprès de l'Association des radios communautaires (ARC).

 

"Blanche-Elisabeth Olofio est morte dimanche à Bangui à la suite des traumatismes subis en janvier 2013 lors d'une agression des Séléka qui avaient pillé et saccagé son domicile", précise la source.

 

La journaliste, âgée de 36 ans, travaillait pour la radio Bé Oko de Bambari.

 

"Son cerveau était atteint et on ne pouvait plus rien pour elle. Elle a commencé à faire des crises de nerfs régulières, malheureusement elle est décédée", a ajouté la source.

 

Mère de deux fillettes âgées de 11 et 8 ans, Blanche-Elisabeth Olofio avait reçu des coups de crosse à la tête et à la colonne vertébrale au cours de cette agression des rebelles conduits à son domicile par un indicateur, selon sa famille.

 

Les rebelles, qui lui reprochaient d'informer la population sur leurs agissements violents, ont commencé piller son domicile et tout saccager. Lorsque la journaliste, de retour chez elle, a tenté de s'interposer, ils l'ont violemment frappée.

 

Donnée d'abord pour morte, elle a pu survivre, avant d'être transférée à Bangui un mois après.

 

Dans un communiqué, Reporters sans frontières fait part mardi "de sa profonde tristesse", après la mort de la journaliste. La rébellion lui reprochait d'avoir "la langue bien tranchante", selon RSF.

 

"La mort de cette journaliste, qui, selon tous les témoins est clairement due aux séquelles de sa violente agression par des hommes armés, rappelle les graves dangers qui pèsent sur les acteurs des médias en République centrafricaine depuis maintenant près de deux ans", déclare Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de RSF.

 

"Il est important que le gouvernement de transition prenne des engagements forts pour garantir la sécurité des journalistes et mette fin à l'impunité de telles agressions".

 

Sa mort porte à trois le nombre de journalistes centrafricains décédés au cours du conflit dans leur pays. Une photojournaliste française, Camille Lepage, a également été assassinée en mai dernier au cours d'un reportage dans la région de Bouar(ouest).

Mort d'une journaliste centrafricaine blessée par des rebelles Séléka en 2013
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