
Tiringoulou, 29 Août (ACAP) - 200 enfants soldats démobilisés en coopération avec l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR, rébellion) ont déjà regagné leur communauté d'origine, a indiqué, samedi 29 Août 2009 à Tiringoulou, la chargée de programme protection de l’International Médical Corps (ICM), Mlle Gaele Chojnowicz, en marge de la mission de sensibilisation sur le programme DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-rebelles).
Elle a expliqué que les enfants démobilisés sont associés aux enfants qui sont victimes de la guerre dans des
programmes éducatifs pour tous, ajoutant qu'à la rentrée académique 2008, tous les enfants en âge d'être scolarisés ont été démobilisés.
« Notre travail est de multiplier les formations de prévention et de protection des enfants dans la communauté pour qu’ils comprennent pourquoi les enfants ne doivent pas être dans les forces
armées », a souligné Mlle Chojnowicz.
Il convient de rappeler qu'après avoir occupé la ville de Birao ainsi que quelques localités de la préfecture de la Vakaga, en novembre 2006, les rebelles de l'UFDR ont battu en retraite face à
l'armée centrafricaine appuyée par les militaires français.
Ce groupe armé a fini par signer avec le gouvernement centrafricain un accord de paix, le 13 avril 2007,
permettant à son chef, Zacharia Damane, de devenir conseiller à la présidence de la République.
L’enclavement à l’origine des problèmes de santé en Centrafrique
30 août 2009 by Dr. Atangana Marcel
L’enclavement est à l’origine des problèmes de santé dans la préfecture de la Vakaga en Centrafrique, selon la
chargée de
Sébastien Lamba, un journaliste de l’Agence Centrafrique Presse (ACAP), est revenu sur un entretien accordé par Mlle Chojnowicz, qui estime que la population de la commune de Tiringoulou ne parvient pas à s’approvisionner en nourriture et qu’il n’y a
pas de produits vivriers sur le marché local en raison de l’enclavement. Selon elle, les problèmes récurrents de santé dans cette commune sont des affections dues au manque d’eau
potable.
Face à ce problème, l’International Médical Corps a un programme ciblé pour les populations à risque en Centrafrique, notamment les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et celles qui allaitent.
L’International Médical Corps aide à organiser les centres médicaux et les centres de santé dans la préfecture de la Vakaga. « Le programme de prise en charge communautaire est de
promouvoir dans la communauté une meilleure prévention et des actions pour atténuer la mortalités due à ces pathologies », a expliqué Gaele Chojnowicz.
programme protection de l’International Médical Corps (ICM), Mlle Gaele Chojnowicz, qui s’est confiée à l’Agence Centrafrique Presse.