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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 22:50

 

 

 

Boz dans son bureau 5-copie-1

 

 
LOME Mercredi 14 mars 2012 | 06:01(Xinhua) - Le ministre d'Etat centrafricain des Postes et Télécommunications, Abdou Karim Meckassoua, en mission dans la capitale togolaise mardi, a fait état du rapprochement « davantage » de la République centrafricaine du Togo pour s'inspirer de ce que ce pays a « pu faire de meilleur » dans ses relations avec les partenaires techniques et financiers.

 

M. Abdou Karim Meckassoua est arrivé au Togo en émissaire porteur d'un « message d'amitié, de fraternité et de coopération » du président centrafricain François Bozizé au chef de l'Etat togolais Faure Gnasssingbé.

 

«Nous avons (......) de nous rapprocher davantage du Togo pour nous inspirer de tout ce que le Togo a pu faire de meilleur dans les relations avec les partenaires au développement », a déclaré le ministre d'Etat centrafricain, au sortir d'une audience chez le chef de l'Etat togolais.

 

Le Togo est un des pays de l'Afrique subsaharienne qui, dans ses relations avec les partenaires au développement, a su entreprendre des réformes appréciées et soutenues par les institutions.

Il a atteint le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvre très endettés (PPTE) et a obtenu une réduction de 82% de sa dette extérieure et bénéficié des avantages pour la relance de son économie dont le taux de croissance a atteint 4,8% en 2011.

 

L'intérêt du rapprochement annoncé touche également la réussite du Togo dans le domaine « des Postes et télécommunications », a souligné le ministre Meckassoua.

 

Au Togo, dans le contexte de modernisation, le service des Postes a vite innové pour se repositionner en intégrant les TIC à son fonctionnement et en diversifiant ses activités qui comprennent dorénavant le transport et le transfert d'argent par les nouvelles technologies.

« Je crois savoir qu'ici vous avez une véritable expertise », a indiqué le ministre Meckassoua, expliquant que cela a motivé son pays à s'en inspirer.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 01:45

 

 

 

Kader-Arif-et-Hollande.jpg

 

 

le 12 mars, 201

 

Il y a quatre ans, Nicolas Sarkozy déclarait à N’Djaména vouloir « toute la vérité » sur la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh et exigeait une enquête internationale crédible pour faire la lumière sur cette disparition. Ibni Oumar Mahamat Saleh était alors le chef de l’opposition démocratique au Tchad et animait courageusement la Coordination pour la défense de la constitution, qui refusait des modifications constitutionnelles illégitimes. L’heure du bilan est venue. Si une commission d’enquête nationale a admis que cet enlèvement avait été le fait d’hommes en armes portant des uniformes des forces de sécurité tchadiennes, elle a refusé de se prononcer sur les circonstances des événements qui auraient suivi. Il est pourtant clair désormais qu’Ibni Oumar Mahamat Saleh a été assassiné. Contrairement aux engagements pris alors par Nicolas Sarkozy, il n’y a toujours eu ni commission internationale crédible ni vérité faite sur ce meurtre. Puisque le président et le gouvernement français actuels revendiquent des progrès en matière de transparence, notamment quant à l’utilisation des moyens militaires de la France, nous leur demandons de rendre publics tous les éléments en leur possession concernant cette affaire.

La situation actuelle de l’opposition semble d’ailleurs toujours aussi précaire. Il y a deux jours, le député de l’opposition Gali Gatta NGhothé était emprisonné puis condamné à un an de prison ferme. Nous déplorons cette arrestation et cette condamnation et craignons que leurs vraies raisons ne soient purement politiques.

Il ne saurait y avoir de progrès démocratique réel en Afrique tant que des opposants politiques pourront être enlevés et tués, ou arrêtés pour des motifs peu vraisemblables. C’est pourquoi nous réclamons, encore et toujours, pour sa famille, pour ses amis, pour l’idée même de démocratie, la vérité sur la mort d’Ibni Oumar Mahamat Saleh. Nous appelons les autorités françaises qui auront des entretiens avec lui à ne pas manquer d’évoquer cette question et les progrès éventuels des enquêtes en cours.

Par Kader Arif, Député européen du Sud-Ouest, fait partie du premier cercle de François Hollande. Membre de l'équipe de campagne. Responsable du pôle Coopération

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 23:39

 

 

 

 

Obiang-Nguema-Mbasogo.gif

ParRFI jeudi 08 mars 2012

Le prix Obiang Nguema, du nom du président équato-guinéen, a été validé ce jeudi 8 mars par le conseil exécutif de l'Unesco. Ce prix est l'objet d'une vive polémique entre ceux qui estiment que l'organisation internationale ne peut lier son nom à celui d'un chef d'Etat controversé, et ceux qui n'y voient rien à redire.

A défaut de consensus et après une longue bataille de procédures, c’est finalement par un vote que le prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie a été adopté par 33 voix pour, et 18 contre, la majorité requise étant de 26 voix.

C'est donc une victoire pour la Guinée équatoriale qui su mobiliser l'ensemble du groupe africain, les pays arabes, ceux de l'Amérique latine et quelques-uns de ses amis du continent asiatique. Les Etats-Unis ainsi que nombre de pays européens ont voté contre même si la Russie a voté pour.

En tout cas, par ce vote, le conseil exécutif de l'Unesco met définitivement fin à un débat qui divisait l'organisation depuis pus de quatre ans. Il demande expressément à la directrice générale de procéder à la remise d'un prix.

Prenant la parole à la fin du vote, la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova qui a toujours été opposée à la remise de ce prix, a indiqué qu'elle allait solliciter un nouvel avis juridique. Tollé du groupe africain qui lui rappelle qu'elle a obligation de se plier à la décision du conseil exécutif et donc mettre en application sa décision.

Agapito Mba Mokuy, conseiller spécial à la présidence de Guinée équatoriale assure, quant à lui, que l'Unesco est une institution démocratique mais avant tout, il se félicite de ce vote.

 

Agapito Mba Mokuy, conseiller spécial à la présidence de Guinée équatoriale

« C'est une satisfaction. Une satisfaction pour la Guinée équatoriale, pour le continent africain et surtout pour les gens qui sont en train de souffrir des maladies comme le sida, le palu... »

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 02:05

 

 

Baghdadi

 

 

 

http://www.tunisienumerique.com Youssef.B  8 mars, 2012 à 00:12

 

Baghdadi Mahmoudi, ancien Premier ministre libyen a entamé, ce mercredi 7 mars 2012, une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention a appris Tunisie Numerique de sources digne de foi.

Les mêmes sources ont indiqué que M. Baghdadi Mahmoud a renoncé aux services de l’avocat Béchir Essid comme membre de son collectif de défense lui reprochant d’avoir fait des déclarations politiques qui ont influé sur le cours de son affaire.

Le Tribunal de première instance de Tozeur a prononcé, rappelle-t-on, le 14 février 2012 un non-lieu dans l’affaire de l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, ancien Premier ministre libyen .

Arrêté le 21 septembre 2011 en Tunisie, Baghdadi Mahmoudi, sous le coup d’un mandat d’amener des autorités de Tripoli, est emprisonné à la maison d’arrêt de Mornaguia à Tunis.

Toutefois les autorités à Tripoli ont averti que tout refus d’extrader Baghdadi Mahmoudi est de nature à détériorer les relations avec Tunis.

On rappelle aussi que l’ancien premier ministre libyen a obtenu dernièrement l’asile politique en Centrafrique suite à l’accord du président François Bozizé.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 03:40

 

 

 

Boz-et-Sarko.jpg 

 

 

 

L’ASSOCIATION D’AMITIE FRANCE-CENTRAFRIQUE EST NEE

Le mardi 21 février 2012 en fin d’après-midi, Le Confident s’est entretenu avec M. Jacques Blache, Président délégué du Conseil d’administration de l’Association nationale France-Centrafrique, deux jours avant qu’il ne prenne l’avion pour Tananarive (Madagascar).

La rencontre s’est déroulée à l’Alliance française de Bangui. M. Jacques Blache est également Sous-préfet et président de l’ONG « Musiques Francophones Plurielles ». Durant son séjour à Bangui, il a rencontré des autorités administratives et politiques du pays. Il était porteur d’une lettre –datée du 7 février 2012- de M. Gérard Charasse au président de la République, S.E.M. François Bozize. M. Gérard Charasse est Député de l’Allier, président du groupe d’amitié France-République Centrafricaine, maire honoraire du Vernet et Conseiller général de Cusset-Sud.

La lettre est libellée comme suit : « Monsieur le Président, J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer, comme président du groupe d’amitié France-République Centrafricaine de l’Assemblée nationale, la création de l’association nationale France-Centrafrique dont j’ai pris la présidence, entouré d’autres parlementaires et de personnalités du monde économique, social et culturel. A la veille des élections présidentielles en France, la prolongation de la session parlementaire m’a empêché au dernier moment d’aller vous entretenir de vive voix de ce nouvel élan en faveur du développement de la coopération et de l’amitié entre les peuples français et centrafricains. Aussi, j’ai demandé à notre président délégué, M. Jacques Blache, Sous-Préfet, d’être mon interprète auprès de vous pour préparer les futures rencontres entre la France et la Centrafrique et la prochaine visite d’une délégation politique, administrative, économique, sociale et culturelle française en Centrafrique dans les mois à venir. En vous renouvelant toutes mes excuses et en souhaitant avoir le plaisir de vous rencontrer bientôt, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma plus haute considération et de mon dévouement pour le développement de l’amitié franco-centrafricaine »

 
Voici la composition du Conseil d’administration de l’Association nationale France-Centrafrique. (Notons que les Français viennent de tous horizons politiques).

 Présidents d’honneur : M. François Bozize, Président de la République centrafricaine, M. Célestin Gaombalet, Président de l’Assemblée nationale.

Président : M. Gérard Charasse, Député, Président du groupe d’amitié France-République Centrafricaine de l’Assemblée nationale.

 Président délégué: M. Jacques Blache, Sous-Préfet, Président de Musiques Francophones Plurielles (ONG).

 Vice-présidents et membres du Conseil d’administration: MM. -Jean-Serge Bokassa, Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, -Michel Lejeune, Député-maire de Forges Lescaux (UMP), -François Loncle, Député de l’Eure (PS), -Jean-Yves Cousin, Député-maire de Vire (UMP), -Alain Marsaud, Magistrat, Benjamin Michel, Consul de France, -Jean-Claude Lefort, Député honoraire du Val de Marne (PCF), -Loïc Bouvard, Député du Morbihan (Centriste), -Freddy Lemonnier, chef d’entreprise, conseiller des Français de l’étranger, -Egide Gouguia, premier conseiller d’Ambassade chargé d’affaires à Paris, -Mme Sophie Gbadin, conseiller culturel, délégué à l’UNESCO, MM. -Georges Patient, Sénateur-maire de Mana (apparenté PS-Divers/Grande Guyane), -Bernard Saugey, Sénateur de l’Isère (UMP), -André Schneider, Député du Bas-Rhin (UMP), -Chris Combette, Auteur- compositeur-interprète, -Noël Mamère, Député-maire de Begles (Verts)…

L’Association vise à se mettre résolument au service du peuple centrafricain.

Nicolas Ndagiyé

Source : Le Confident

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 17:01

 

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

Bruxelles, Belgique 29/02/2012- ( Pana) - 14 millions d'euros de l'UE pour la consolidation de la paix en Centrafrique - L'Union européenne (UE) a débloqué 14 millions d'euros pour appuyer la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), déployée depuis 2008 dans les zones d'instabilité de Paoua, Kaga-Bandoro, et N'Déle, pour la surveillance du territoire et contribuer au dialogue entre les ex-mouvements rebelles et le gouvernement, a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué transmis mercredi à la presse à Bruxelles par les services de la commission européenne, ces crédits serviront notamment à payer le personnel civil de la MICOPAX, à l'achat de vivres pour les populations et à son transport, ainsi qu'à la formation de la police locale.

On rappelle que depuis 2008, cette mission est placée sous la responsabilité de la Commission économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

Depuis janvier 2009, le mandat de la MICOPAX intègre la sécurité intérieure.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:34

 

 

 

Andris Piebalgs

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28 Février 2012 - 14:41

L'Union européenne a annoncé mardi le renforcement de son soutien à la mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (Micopax) en lui allouant plus de 14 millions d'euros.

Forte de 550 hommes - dont 400 militaires et 150 policiers africains - la Micopax est déployée dans plusieurs régions instables de Centrafrique et joue un rôle clé pour la protection des populations civiles.

La mission soutient également le désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants rebelles.

"La situation en République Centrafricaine reste particulièrement fragile et mérite une attention soutenue de la part de la communauté internationale. A travers son soutien à la force de paix, l'UE travaille avec ses partenaires africains pour garantir la stabilisation du pays. C'est la condition indispensable au développement de la RCA", a affirmé le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs.

L'UE finance les opérations de consolidation de la paix en République centrafricaine (RCA) depuis 2004 pour un montant global de 101,7 millions d'euros.

D'après Amnesty international, au moins 14 groupes armés sévissaient en Centrafrique en 2011.

 
© AFP

 

NDLR : Ce soutien financier accordé non pas au gouvernement centrafricain mais à la MICOPAX est lourd de signification pour le régime de Bozizé qui s’était joué de l’Union Européenne en détournant purement et simplement son appui à la consolidation du processus démocratique et au financement des élections  de janvier 2011 en Centrafrique avec le hold-up électoral sans scrupule qui a permis à Bozizé et sa clique de prédateurs de demeurer au pouvoir jusqu’à présent en narguant tout le monde. La communauté internationale et les partenaires au développement leur ont désormais tourné le dos et ne financent que des projets qui touchent directement les populations à travers les ONG humanitaires et la MICOPAX dont il est question ici. C’est la rançon des élections frauduleuses.  

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 02:34

 

 

  colonel-Khadafi.jpg

 

cnt-libye.jpg

 

 

TRIPOLI AFP / 25 février 2012 20h28 - Le dirigeant libyen Moustapha Abdeljalil a menacé samedi de réexaminer les relations diplomatiques de Tripoli avec ses voisins qui accueillent des figures de l'ancien régime, recherchées par la Libye pour crimes.

 

Nous insistons sur le fait que nos relations avec les pays voisins seront basées sur la position qu'ils adopteront quand il s'agira de renvoyer des criminels et des personnes recherchées, a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse à Tripoli.

 

Nos relations futures seront basées sur le niveau de coopération de ces pays sur cette question, a ajouté M. Abdeljalil, qui dirige le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir depuis la chute en août du colonel Kadhafi après un soulèvement populaire devenu conflit armé.

 

Les autorités libyennes ont arrêté des criminels qui prévoyaient de lancer des attaques terroristes avec le soutien de personnalités de l'ancien régime réfugiées dans les pays voisins de la Libye, a-t-il poursuivi, sans toutefois les identifier.

 

M. Abdeljalil a en outre accusé sans les nommer des pays voisins de donner asile à des ennemis du peuple libyen et d'ignorer des demandes du procureur libyen en vue de leur extradition.

Malheureusement, ces pays n'ont engagé aucune action judiciaire et n'ont pas non plus empêché les partisans de l'ancien régime de provoquer des violences et de commettre des crimes contre le peuple libyen, a déploré le chef du CNT.

 

Plusieurs enfants de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sont actuellement en Algérie et au Niger.

 

Aïcha Kadhafi est réfugié en Algérie, d'où elle a appelé à se révolter contre le nouveau gouvernement de Tripoli. Ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safiya et de nombreux membres de la famille, surtout des enfants, sont aussi réfugiés en Algérie depuis fin août.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou avait annoncé le 11 novembre que son pays avait accordé l'asile à Saadi Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, pour des raisons humanitaires.

Début février, le CNT avait demandé au Niger de lui remettre Saadi Kadhafi, après qu'il a promis, dans une déclaration à la chaîne Al-Arabiya, de retourner en Libye où, selon lui, une grande majorité de la population n'est pas satisfaite de la situation actuelle.

 

Nous sommes en mesure d'assurer un jugement équitable pour les personnes recherchées par les autorités, a réaffirmé M. Abdeljalil, avertissant que son peuple ne pardonnera jamais à ceux qui ne lui remettent pas des criminels.

 


(©)

 

 

 

NDLR : C’est un avertissement sans frais pour Bozizé notamment qui vient d’accorder on ne sait pour quelle raison, l’asile en Centrafrique au dernier Premier Ministre de Kadhafi réfugié en Tunisie.

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 19:38

 

 

 

Pierre-Buyoya.jpg

 

Bangui, 25 février (C.A.P) - Dépêché à nouveau pour une énième fois par l’OIF au chevet de la Centrafrique pour évaluer le niveau de crispation de la situation et tenter une énième médiation, l’ancien Président burundais, le Major Général Pierre Buyoya vient d’achever un bref séjour de quelques jours à Bangui où il a pu s’entretenir avec les principaux responsables des partis de l’opposition ainsi que le général président François Bozizé.

Selon certaines indiscrétions dont C.A.P s’est fait écho, Pierre Buyoya aurait déclaré qu’il serait venu dire à Bozizé de « l’aider à l’aider ». En clair, Bozizé n’a rien fait jusqu’ici pour que la crise centrafricaine soit résolue et que c’est lui-même qui se créer des problèmes. C’est du moins l’impression qu’il donne à tous les observateurs de la vie politique de la République centrafricaine.

Cette nouvelle initiative du Secrétaire Général de l’OIF l’ex Président sénégalais Abdou Diouf, est bien la preuve que la situation d’impasse dans laquelle Bozizé et son hold-up électoral de janvier 2011 ont plongé le pays devient de plus en plus inquiétante et a atteint un seuil qui commence certainement à préoccuper la communauté internationale.

Cela, d’autant que l’évolution de la situation générale du pays caractérisée dernièrement par un raidissement paranoïaque du régime traduit par l’arrestation du chef de l’APRD et vice-président du comité de pilotage du DDR Jean-Jacques Demafouth et deux personnalités de l’UFDR dont un député, sans levée préalable de son immunité parlementaire, semble aussi échapper aux autorités.

Est venue également s’y ajouter la mauvaise gestion du cas du général autoproclamé Baba Laddé qui se retrouve dans la nature avec certains de ses éléments alors que Bangui et N’djaména n’avaient pas préalablement fait mystère de leur intention de le capturer, malgré l’opération militaire conjointe des armées tchadienne et centrafricaine contre ses bases.

Tous les observateurs s’interrogent sur ce qui a dû sortir de cette mission de Pierre Buyoya, connaissant la mauvaise disposition légendaire de Bozizé à ouvrir réellement son régime pour faire un peu de place à l’opposition dont il a toujours superbement méprisé jusqu’ici les principaux leaders. Autant dire que les résultats de cette énième mission de l’OIF sont connus d’avance, comme l’ont été ceux des élections de 2011.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 01:51

 

 

jean-ping-19-janvier-2012

 

 

 

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 15 février 2012/African Press Organization (APO)/ -- Le Président de la Commission de l'Union Africaine (CUA), Dr. Jean PING, a reçu le Mardi 14 Février 2012, au siège de la Commission de l'Union Africaine (UA), à Addis Abéba, Son Excellence l'Ambassadeur Fernand POUKRE KONO, le nouveau Représentant Permanent de la République Centrafricaine auprès de l'UA.

Lors de la cérémonie organisée à cette occasion, l'Ambassadeur POUKRE KONO a remis au Président de la Commission les lettres l'accréditant comme Représentant Permanent de son pays auprès de l'Union Africaine.

L'Ambassadeur POUKRE KONO a transmis les chaleureuses salutations de Son Excellence Monsieur François Bozizé, Président de la République Centrafricaine, au Président Ping et l'a félicité au nom de son gouvernement pour l'excellent travail qu'il est en train d'accomplir en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique.

« Je suis heureux d'avoir été accrédité comme Représentant Permanent de mon pays auprès de l'Union Africaine… Depuis sa fondation, l'UA n'a cessé d'œuvrer pour la libération totale du continent, ainsi que pour son unité et son progrès. »

Le diplomate Centrafricain a également réitéré l'engagement de son pays à accompagner l'Union Africaine dans ses efforts continus pour édifier une Afrique intégrée et prospère.

Pour sa part, le Président de la Commission a souhaité la bienvenue au diplomate Centrafricain et lui a demandé de transmettre ses sentiments de très haute considération au Président Bozizé, qu'il considère comme un frère et ami.

L'audience a été l'occasion pour le Président de la Commission de faire un tour d'horizon de la situation qui prévaut dans le continent, en particulier dans la sous-région de l'Afrique Centrale.

Dans ce contexte, il a lancé un appel à la communauté internationale afin de continuer à soutenir les efforts du Gouvernement Centrafricain pour sécuriser ses frontières et promouvoir la paix dans la sous-région.

Etaient présents lors de cette cérémonie, plusieurs hauts responsables de la Commission de l'UA, dont notamment son Secrétaire Général, le Directeur Adjoint du Cabinet du Président, ainsi que le Conseiller Diplomatique du Président et le Conseiller Juridique de la Commission.

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