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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 22:45




 

APA-Addis-Abeba 09-11-2009 (Ethiopie) La Commission consolidation de la paix (CCP) des Nations Unies a débloqué un budget de 300 millions de dollars pour initier des initiatives de consolidation de la paix dans quatre pays post-conflits en Afrique, ont indiqué lundi les autorités onusiennes.

Le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée Bissau et la République centrafricaine sont les quatre pays bénéficiaires des initiatives de la CCP.

Sur les 350 millions de dollars, à ce jour, 162 millions de dollars millions ont été accordés à ces pays qui entreprennent divers projets, a déclaré à la presse le chef de la commission, Heraldo Munzo, à l’issue d’une rencontre avec les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

La Commission de consolidation de la paix (CCP) est un nouvel organe consultatif intergouvernemental des Nations Unies qui appuie les efforts de paix dans les pays sortant d’un conflit.

Selon l’ambassadeur Munzo, la commission, créée en 2005, a convenu avec la Commission de l’Union africaine de collaborer étroitement dans le domaine des efforts de rétablissement de la paix sur le continent, principalement dans les pays sortant de conflits.

C’est la première fois que la Commission de consolidation de la paix discute avec l’UA.

« Nous avons convenu de travailler ensemble et de partager nos expériences dans les efforts de paix. Ceci constitue le premier pas vers un échange de points de vue », a déclaré Munzo.

Le vice-président de la Commission de l’UA, Eastus Mwencha, a, pour sa part, déclaré que les deux parties avaient convenu de renforcer leur collaboration dans le domaine des efforts de paix sur le continent.

Le CCP est une structure de l’Organisation des Nations Unies qui a pour mandat d’appuyer les efforts de consolidation de la paix dans les pays post-conflits, y compris les initiatives de reconstruction post-conflit.

 « Nous avons l’intention de partager nos expériences et, cela ne sera pas limité à ces quatre pays, mais nous comptons aussi couvrir tous les pays du continent », a précisé le commissaire de la Commission paix et sécurité de l’UA, l’Algérien Ramatane Lamamra.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 22:14




 

APA-Sharm El Cheikh 8 novembre 2009 (Egypte) Le Pré­sident de Cen­tra­frique, Fran­çois Bo­zi­zé et son ho­mo­logue rwan­dais, Paul Ka­game ont ma­gni­fié le par­te­na­riat entre le conti­nent afri­cain et la Chine, à l’ou­ver­ture de la qua­trième confé­rence du forum de co­opé­ra­tion Chine-​​Afrique qui se tient à Sharm El Cheikh (500km de Caire), a consta­té APA di­manche.

Il a ex­pri­mé la vo­lon­té de son gou­ver­ne­ment de mettre fin au pa­ra­doxe du conti­nent en­core as­sailli par la pau­vre­té mal­gré ses énormes res­sources na­tu­relles.

Pour sa part, le Pré­sident rwan­dais a in­di­qué au Chef de l’état cen­tra­fri­cain a in­di­qué que le mo­dèle de dé­ve­lop­pe­ment en Chine et la po­li­tique de dé­cen­tra­li­sa­tion lan­cée en 1978 de­vrait ser­vir d’exemple à l’Afrique.

« Le par­te­na­riat si­no-afri­cain a aidé à re­le­ver plu­sieurs défis aux­quels étaient confron­tés les deux par­ties, no­tam­ment les ca­tas­trophes na­tu­relles, le chan­ge­ment cli­ma­tique et la crise fi­nan­cière », a ajou­té M. Bo­zi­zé.

Que des pro­jets comme les lignes fer­ro­viaires re­liant la ca­pi­tale tan­za­nienne, Dar es Sa­laam le Rwan­da et le Bu­run­di tra­duit une pla­te­forme de co­opé­ra­tion entre la Chine et l’Afrique de l’est.

Paul Ka­ga­mé s’est fé­li­ci­té du par­te­na­riat entre la Banque de dé­ve­lop­pe­ment chi­noise et la Banque Afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD) dans le do­maine des in­ves­tis­se­ments pour des pro­jets in­fra­struc­tu­rels au Rwan­da.

Il a éga­le­ment sou­li­gné la né­ces­si­té d’élar­gir la co­opé­ra­tion dans le do­maine de l’agri­cul­ture vi­vrière pour faire face à la sé­che­resse et au chan­ge­ment cli­ma­tique.

 


Pékin promet 10 mds USD de prêts à l'Afrique, dément tout néo-colonialisme

 

CHARM EL-CHEIKH, Egypte (AFP) - dimanche 08 novembre 2009 - 18h21 - Pékin a renforcé sa stratégie en Afrique avec l'annonce dimanche de prêts bonifiés de 10 milliards de dollars et des promesses de bons offices pour "la paix et la sécurité" sur ce continent, tout en réfutant les accusations de "néo-colonialisme".

"Nous allons aider l'Afrique à développer ses capacités financières (...). Nous allons fournir dix milliards de dollars à l'Afrique en prêts bonifiés", a déclaré le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, à l'ouverture du Forum Chine-Afrique de Charm el-Cheikh (Egypte).

M. Wen a précisé que ces prêts faisaient partie d'une série de mesures qui seraient prises sur les trois années à venir pour renforcer la coopération sino-africaine.

Il a écarté dans le même temps les accusations de néo-colonialisme adressées à son pays pour sa présence de plus en plus visible en Afrique. "Cette thèse ne mérite même pas d'être défendue", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse en marge du Forum.

"Quels que soient les changements sur la scène internationale (...) notre politique de soutien à la croissance économique et sociale en Afrique ne changera pas", a promis M. Wen.

"Même en (cette) période de crise financière internationale, la Chine ne va pas réduire son aide aide aux pays en voie de développement et en faveur des pays africains", a-t-il ajouté.

Le dirigeant chinois a annoncé que Pékin exempterait de droits de douane 95% des produits "des pays africains les moins développés ayant des relations diplomatiques avec la Chine, en commençant avec 60% des produits dès 2010".

En outre, la Chine "appuiera les institutions financières chinoises pour la mise en place d'un prêt spécial d'un milliard USD pour les petites et moyennes entreprises africaines".

Une cinquantaine de pays participent jusqu'à lundi à la "quatrième conférence ministérielle du Forum de coopération sino-africain" (FOCAC), destinée à développer des relations économiques déjà en plein essor.

Lors de la précédente édition de cette manifestation triennale, en 2006 à Pékin, la Chine avait promis d'apporter 5 milliards de dollars d'aide financière à l'Afrique et conclu des accords de réduction ou d'annulation de dette avec 31 pays de ce continent. Ces engagements ont été presque entièrement tenus, selon Pékin, qui s'est de nouveau engagé dimanche à alléger la dette de certains pays.

"La Chine est prête à approfondir sa coopération concrète avec l'Afrique", a dit M. Wen, en ajoutant que Pékin était aussi prêt à jouer un rôle "dans le règlement des questions relatives à la paix et à la sécurité" mais aussi dans l'environnement et l'éducation.

Selon les statistiques officielles chinoises, les investissements directs chinois sur le continent africain sont passés de 491 millions de dollars en 2003 à 7,8 milliards fin 2008. Les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont quant à eux décuplé depuis le début de la décennie pour atteindre 106,8 mds USD en 2008.

Mais Pékin est accusé de cautionner, à coups de milliards, des régimes africains violant les droits de l'Homme.

La Chine est ainsi l'un des principaux alliés et partenaires économiques du Soudan, dont le président Omar el-Béchir est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour.

Présent au Forum, M. Béchir a exprimé son "extrême appréciation" à la Chine pour son soutien face aux conflits intérieurs soudanais.

"L'aide chinoise à l'Afrique n'a pas été et ne sera pas liée à des conditions politiques", a affirmé M. Wen, ajoutant que "l'Afrique est capable de faire face à ses problèmes par elle-même".

L'aide à l'Afrique, selon lui, est "désintéressée". Le but de la Chine est d'"aider les pays africains à développer leurs capacités d'auto-développement", a-t-il conclu.

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:02




 

Bangui 05-11-2009- APA (Centrafrique) La Chine est intéressé par l'exploitation des nappes de pétrole se trouvant à cheval sur la frontière centrafricano -tchadienne, a appris APA.

« Vous avez du pétrole dans le nord, près de la frontière du Tchad et celle avec le Soudan. Si vous pouvez transformer cette riche ressource naturelle en atout de développement économique, le peuple va vivre à l'aise, le pays n'aura plus de rébellion », a déclaré l'ambassadeur de Chine en Centrafrique, M. Shi Hu, au cours d'un point de presse à Bangui.

Le diplomate chinois a ajouté qu'en plus de l'exploitation pétrolière, son pays est prêt à aider la République centrafricaine à réaliser la centrale hydraulique de Boali et son projet de construction d'une cimenterie.

La réalisation de ces trois projets par le gouvernement chinois, dans le cadre de renforcement de la coopération sino-africaine, bénéficiera énormément au peuple centrafricain et au gouvernement centrafricain, a-t-il affirmé.

M. Shi Hu a annoncé l'arrivée à Bangui en 2010, d'une délégation d'hommes d'affaires privés chinois pour une visite d'études, dans la perspective de la réalisation de ces projets.

« La chine à la volonté sincère d'aider la République centrafricaine en tant qu'ami », a-t-il souligné.

Evoquant la 4ème conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine qui se tiendra du 8 au 9 novembre à Charm EI­Cheickh, en Egypte, le diplomate chinois a estimé que « cette conférence revêt une importance capitale dans un nouveau contexte où la Chine et l'Afrique doivent relever ensemble les défis du présent et du futur, en discutant ensemble du projet vital de développement de l'avenir ».

« Je suis convaincu que cette 4ème conférence fera progresser davantage le développement des relations sino-africaines, jetant ainsi un jalon important dans les annales de l'histoire de l'amitié et de la coopération sino-africaine », a-t-il conclu.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:19




APA Bangui 23-10-2009 (Centrafrique) La représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations unies en Centrafrique, Mme Sahle-Work Zewde, a invité les organes de l’organisation mondiale à redoubler d’efforts en Centrafrique, à l’occasion de la célébration vendredi de la journée des Nations unies.

« Le système des Nations unies est là pour œuvrer dans le cadre du bien-être de la population, pour les démunis, les déplacées, les victimes des conflits de toute sortes, les minorités, les enfants en difficultés et les malades atteints du VIH/Sida », a déclaré Mme Zewde.

« J’ai aussi conscience du chemin qu’il nous reste à parcourir et de l’écart qui sépare les engagements de l’action », a-t-elle ajouté.

 « Restons plus unis que jamais, unis dans notre volonté comme dans l’action pour rendre la République centrafricaine meilleure et plus sûre », a-elle conclu.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:05




Losako Afikblog.com 20 octobre 2009


Le Guide Lybien poursuit son implication à distance


Il a soutenu le leader du MLC jusqu'au bout. Pour dire vrai; il attendait beaucoup de celui-ci. Notamment la formalisation d'un accord pour l'exportation de l'eau du fleuve Congo. La tentative ayant échoué avec Laurent-Désiré Kabila, le guide libyen avait préféré se tourner vers Jean-Pierre Bemba. Son sens des affaires l'emportant toujours sur son flair politique, ce dernier avait complètement prêté le flanc au baratin libyen. L'homme fort de Tripoli lui en a su gré. Il lui a apporté tout le soutien logistique et financier dont il avait besoin pour alimenter sa rébellion contre Kinshasa. Les puissants hélicoptères de combat dont disposait l'armée de Bemba à l'Equateur sont un don de Mouamar Kadhafi. Le dernier rescapé de ces engins a rendu l'âme au cours des affrontements entre la Garde républicaine et les éléments de la garde rapprochée de Bemba au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2006. Il avait été littéralement pulvérisé par un RPG7 dans la cour de la Primature où logeait la vice-présidence chargée de l'Ecofin.

Du mariage d'intérêt né entre Tripoli et Gbadolite à l'époque, il est résulté une solidarité sans précédent. Au gré des enjeux de ce moment-là, Bangui était devenu l'épicentre du nouvel amour.


Décidé à imposer son influence dans la région de l'Afrique centrale qui lui échappe complètement, le guide libyen misait énormément sur l'ancien vice-président du Congo. Malheureusement, le destin a fait un pied de nez à ce projet de conquête. Patassé a été défenestré à la tête de la Centrafrique. Dans le ressac survenu, Bemba s'est retrouvé cueilli par la justice internationale. Du trio magique qui rêvait de dompter l'Afrique centrale, seul Kadhafi est sorti indemne. Blessé Sans son amour propre, le Colonel s'active depuis à sauver les meubles. Le code d'honneur militaire interdit en effet d'accompagner un compagnon d'armes sur le champ de bataille. Militaire formé qui connaît ce code par cœur, Kadhafi s'est juré d'essayer, autant que faire se peut, de sauver la mise de ses compagnons d'infortune.

Le félin




Pour ce faire, il a un plan. Sournois, mais décidé, celui-ci commence à devenir plus précis. Le jeudi 16 octobre, Kadhafi a accordé une audience à Ange Félix Patassé. A cette occasion, il a encouragé son interlocuteur à regagner son pays, afin d'y contribuer au retour de la paix définitive et de la stabilité. Au même moment, l'homme d'Etat libyen a encouragé les différentes parties en Centrafrique à s'inscrire dans le processus du dialogue inclusif.

Metteur en scène habile, le guide libyen qui a réussi un coup d'Etat dans des circonstances héroïques en 1969, a décidé de rédiger son plan de sauvetage en trois actes. Le premier consiste à obtenir le retour de Patassé au pays. Rappelons à ce propos qu'il avait déjà reçu Bozizé et Patassé en marge du sommet de l'UA tenu à Tripoli. A l'occasion, il avait essayé d'aplanir les divergences, mais sans beaucoup de succès. Bozizé s'étant montré plus réticent qu'il n'en fallait. Mais Kadhafi persiste et continue de signer en faveur du retour de l'ancien présidente Bangui.


L'objectif poursuivi est fort simple : relancer la reconquête du pouvoir par les urnes. En effet, la présidentielle centrafricaine est prévue pour l'an prochain. La Libye a déjà, selon des sources concordantes, disponibilisé de millions de dollars en faveur de la campagne de Patassé. Grâce à cet important soutien financier, il compte noyer Bozizé et, par voie de conséquence, conférer une légitimité indiscutable à Patassé par la voie des urnes. C'est le deuxième acte. De son côté, Bozizé, qui voit venir le guide libyen, ne compte pas faciliter le retour de son rival au pays. Il a déjà même menacé de le livrer à la CPI si la demande lui en était formulée. C'était au cours de l'audience que leur accordée par Kadhafi.


Patassé

 

Source : Le Palmares (pro-Kabila)

 

à la tête de la Centrafrique, le Colonel libyen espère écrire le troisième acte de son plan. Tenter de sauver le compagnon empêtré à La Haye. Car, tôt ou tard, lorsque le procès Bemba va réellement démarrer, le témoignage des anciennes autorités de Bangui sera incontournable. Particulièrement celui d'Ange Félix Patassé. Il suffit que celui-ci endosse complètement la responsabilité militaire des troupes du MLC pour que toute l'argumentation de Moreno O'Campo soit fourbu en l'air. A  l'évidence, rien n'est plus sécurisant dans une telle démarche que le témoin à charge soit couvert par l'immunité d'un Chef d'Etat en fonction. Jusque-là, Bozizé résiste, mais pour combien de temps ?
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 18:23




 

NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a décidé de créer une commission internationale d'enquête sur les violences meurtrières du 28 septembre en Guinée, a annoncé vendredi sa porte-parole, Michèle Montas.

M. Ban "demeure profondément préoccupé par la situation tendue qui prévaut en Guinée à la suite de la répression violente de civils non armés, le 28 septembre à Conakry", a déclaré Mme Montas lors d'un point de presse.

Il "a décidé de créer une commission d'enquête internationale pour mener des investigations sur ces incidents afin de déterminer la responsabilité des personnes impliquées", a-t-elle ajouté.

Mme Montas a indiqué qu'une mission de l'ONU allait se rendre immédiatement en Guinée pour examiner les modalités de l'établissement d'une telle commission.

(©AFP / 16 octobre 2009 18h39)

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 17:57








                  Une  victime de la LRA

 

BBCAfrique.com 14 Octobre, 2009 - 14:57 GMT

Partie d'Ouganda, la rébellion de l'Armée de Resistance du Seigneur sévit désormais en RDC, en Centrafrique et pourrait se diriger vers le Darfour.

Au cours de l'année écoulée, l'Armée de Résistance du Seigneur de Joseph Kony a traversé une vaste zone de l'Afrique centrale, sans que les armées ougandaises, congolaises et soudanaises n'arrivent à arrêter les atrocités.

Ce sont les civils qui paient le plus lourd tribut, par exemple en République démocratique du Congo.

La directrice de l'organisation humanitaire Médecins sans Frontières dans ce pays, Meine Nicolai déclare : "La situation est vraiment mauvaise. Les gens vivent dans la peur en permanence, ils fuient et la violence (...) se propage.

Elle est arrivée au Congo en 2008, maintenant cette violence gagne de plus en plus de terrain en direction de l'Est et de l'Ouest. La zone touchée ne cesse de grandir et la population vit la peur au ventre."

Quelle stratégie ?

Une partie des combattants de Joseph Kony se trouve toujours en RDC, mais le mouvement rebelle avance : un autre groupe, estimé a 1300 personnes, sévit en République centrafricaine.

Il est dirigé par un proche de Kony, mais le chef lui-même de la LRA se dirigerait vers le nord.

Certaines informations, non encore confirmées, laissent penser que son objectif est d'emmener ses troupes au Darfour, afin de faire la jonction avec les milices Janjaweed, soutenues par le gouvernement soudanais.

Par le passé, Khartoum a fourni des armes et des ressources à la rébellion ougandaise.

Si le chef de la LRA parvenait au sud-Darfour, cela serait encore plus facile.

Le gouvernement du sud-Soudan accuse régulièrement les autorités du nord d'armer la LRA.

L'accusation est rejetée par le gouvernement du président Omar el-Béchir.

Mais des observateurs, pourtant sceptiques jusqu'a présent, estiment désormais que le scénario d'une alliance avec la LRA est plausible.

Le but de Khartoum serait d'affaiblir le Sud.

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:22




                        Baba Laddè


APA Bangui
12-10-2009 (Centrafrique) Le chef rebelle tchadien du Rassemblement des forces positives (RFP), un mouvement basé dans la préfecture centrafricaine de Nana Gribizi, le général Baba-Ladé, a été expulsé lundi du territoire centrafricain, a appris APA à Bangui.

L’arrêté d’expulsion a été signé par le ministre de la Sécurité, de l’immigration et de l’ordre public, le général de brigade Bernard Ouandé, qui a dénoncé l’introduction illégale en territoire centrafricain de M. Baba Ladé, en provenance du Darfour (Soudan) avec une centaine d’hommes lourdement armés.

Le ministre de la Sécurité, de l’immigration et de l’ordre public accuse Ladé et ses hommes d’avoir pris en otage la population du nord de la Centrafrique, précisément dans la localité de Godavo, à Kaga Bandoro, à environ 300 km de Bangui.

Il les accuse également d’avoir lancé, à partir du territoire centrafricain, une attaque contre la garnison tchadienne de Sido, le 3 octobre dernier.

Le général Bernard Ouandé a ordonné aux directeurs généraux de la gendarmerie nationale et de la police ainsi qu’aux responsables des aéroports et aux chefs des postes frontaliers d’exécuter l’arrêté d’expulsion pris contre Baba Ladé.

L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) considère Baba-Ladé comme un obstacle à la mise en œuvre du programme Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et faisait de son départ de la Centrafrique un préalable au désarmement de ses hommes dans le cadre du DDR.

 

NDLR : Quel drôle de dénouement pour l’affaire de ce chef rebelle, Baba Laddè, de son vrai nom Mahamat Abdoul Kadre, accueilli au départ à bras ouverts dès le lendemain de son arrivée à Bangui le 7 septembre dernier, par le gouvernement de Bangui. Il avait pourtant été officiellement reçu par le ministre d’Etat Cyriaque Gonda. C’est à peine si on ne lui avait pas déroulé le tapis rouge sous les pieds avant qu’il ne devienne une pomme de discorde entre Déby et son vassal de Bangui. On aimerait bien savoir vers quel pays a-t-il été expulsé maintenant que Bozizé et Déby font l’objet d’une fatwa du Front islamique tchadien. Il faut même craindre qu'il n'ait été purement et simplement exécuté par la garde présidentielle de Bozizé comme ce fut le cas des deux éléments du FDPC d'Abdoulaye Miskine.  




Affaire Baba Laddé: le blog de mak met en garde Bangui contre son expulsion vers le Tchad

Lundi 12 octobre 2009

Le blog de mak confirme à l'opinion nationale  et internationale que le Général Baba Laddé est bel et bien arrêté et expulsé vers une destionation inconnue par les autorités de Bangui, notamment le ministère de la défense.

Nous contestons vigoureusement cette mesure d'expulsion du général et opposant tchadien Baba Laddé, dont le seul tort et  la seule volonté de faire la paix avec le Gouvernement tchadien d'Idriss Deby, lui ont  conduit dans une situation d'incertitude totale.

Nous mettons en garde les autorités centrafricaines contre toute expulsion vers le Tchad, de l'opposant Baba Laddé où sa vie est  en danger  une fois attérri à l'aéroport de Ndjaména.

Le blog invite toutes les organisations locales, sous-régionales et internationales de défense des droits de l'homme au plan universel, de s'inscrire dans une logique de dénonciation totale à la fois contre le régime de Ndjaména et de Bangui, incarnés par Idriss Deby et François Bozizé, deux militaires au pouvoir, qui régnent dans l'arbitraire et le despotisme absolus.

Par ailleurs, le blog  a saisi automatiquement  en début d'aprés midi,  le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU et l'OMCT, affiliée à  la FIDH pour une campagne d'alerte globale sur cette affaire.


Makaila Nguebla

 

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 20:04




 

Dimanche 11 octobre 2009

 

Le Front Islamique du Tchad lance une croisade contre le régime de François Bozizé et d'Idriss Deby. Le FIS exige la libération immédiate dans les 24heures du Général Baba Laddé arrêté par les autorités de Bangui.

 Blog de Makaila



Front Islamique Tchadien
Jihad pour la libération de Baba Laddé

dimanche 11 octobre 2009 09:24

الله أكبر,الله أكبر,الله أكبر,الله أكبر
Allah est le plus grand, Allah est le plus grand, Allah est le plus grand, Allah est le plus grand

اشهد ان لا اله الا اللهاشهد ان لا اله الا الله
J'atteste qu'il n'y a de vraie divinité hormis Allah, J'atteste qu'il n'y a de vraie divinité hormis Allah

اشهد ان محمد رسول اللهاشهد ان محمد رسول الله
J'atteste que Mohamed est le messager d'Allah J'atteste que Mohamed est le messager d'Allah

حي على الصلاةحي على الصلاة
Venez à la prière Venez à la prière

حي على الفلاح حي على الفلاح
Venez à la félicité Venez à la félicité

الله أكبر الله أكبر
Allah est le plus grand Allah est le plus grand

لا اله الا الله
Il n'y a de vraie divinité hormis Allah

Le Front Islamique Tchadien vient d'apprendre que le général Baba Laddé avait été enlevé par les hommes du tyran centrafricain Bozizé.

Si le frère Baba Laddé n'est pas libéré dans les 24 heures, le Front Islamique Tchadien appellera au jihad contre le pouvoir de Bozizé.

Nous rappellons à tous nos frères que l'appel au jihad est aussi lancé contre les dictateurs Idriss Deby Itno du Tchad et Moussa Dadis Camara de Guinée.

الله أكبر
Allahou Akbar

par Front Islamique Tchadien



NDLR : Après avoir introduit les zakawa en Centrafrique avec le bilan que l'on sait, Bozizé a maintenant fort à faire avec la problématique de la guerre au Tchad dans laquelle il a mis le doigt dans l'engrenage. Il n'y a pas longtemps, son ministre d'Etat Cyriaque Gonda avait officiellement reçu en grande pompe M. Baba Laddè. On n'ose pas imaginer que cela ait pu se faire sans l'accord préalable de Bozizé lui-même. Récemment, le FPR de Baba Laddè a eu des accrochages avec l'armée tchadienne aux environs de Sido et menacé de s'en prendre aux installations pétrolières de Doba au Sud du Tchad dont nul n'ignore l'importance pour le régime de Déby. Pour les autorités de Ndjaména, c'est un casus belli. Bozizé dont on connaît les rapports de sujétion à Idriss Déby a-t-il les moyens de gérer cette situation. En s'en prenant au chef du FPR pour contenter son suzerain Déby, il ne peut que s'exposer aux foudres des intégristes tchadiens du font islamique. Qui cherche trouve, dit-on...! 
 

 

                  Communiqué de presse du blog de mak


 Bangui Arrestation arbitraire du général Baba Laddé du FPR.

Dimanche 11 octobre 2009


Depuis hier, nous avons constaté que le leader du Front Populaire pour le Redressement (FPR), le Général Baba Laddé, qui a ouvert des négociations politiques avec le Gouvernement tchadien, grâce à la médiation des autorités centrafricaines, est injoignable  à Bangui, sur son téléphone portable.

 La rédaction du blog, qui est régulièrement en contact avec le Général Baba Laddé, s’indigne devant les agissements des responsables politiques et administratifs centrafricains, qui se sont montrés médiateurs dans le conflit tchadien, et qui ont permis au leader du FPR, de venir à Bangui en lui garantissant sa sécurité.

Le Gouvernement centrafricain est tenu responsable devant la communauté africaine et internationale de ce qui pourrait arriver au Général Baba Laddé.

Aujourd’hui, il nous est permis tout simplement de constater,  que le général Laddé est tombé dans un guet-apens du gouvernement centrafricain, qui a procédé à son arrestation à Bangui.

Selon nos informations, le général Laddé, avait une rencontre avec  le ministre centrafricain de la défense. Depuis hier, son téléphone est fermé et il est injoignable.

Cette confusion corrobore la thèse irréfutable d'une arrestation arbitraire à travers un traquenard.

La rédaction du blog, proteste et condamne avec la dernière énergie, le comportement indigne et la mauvaise foi des autorités centrafricaines et tchadiennes, qui, sont animées par l’esprit de vengeance contre leurs adversaires politiques.

Notre rédaction lance un appel d’alerte urgente aux organisations des droits de l’homme centrafricaine et à tous les démocrates du monde, à  se mobiliser et à dénoncer avec fermeté le cynisme du régime tchadien et centrafricain.

Exige-la mise en liberté immédiate du général Baba Laddé et l’autorise à quitter Bangui  afin qu’il  regagne sa base et retrouver ses éléments dans un délai qui n’excède pas 48 heures.

Fait à Dakar, le 11-10-2009

Tel : 00 221 33 825 93 72

Tel: 00 221 77 617 3 1 47


Makaila Nguebla




Comment se décrit le Front Islamique Tchadien ?

 
Le Front Islamique Tchadien a désigné comme Guide Suprême et Emir le Cheikh Ahmat Tidjani Ismaël Bichara, qui est prisonnier des prisons de Deby depuis plus d'un an après le massacre de Kouno.

Les membres du Front Islamique Tchadien ont décidé de ne pas dévoiler leur appartenance au mouvement jusqu'à des temps meilleurs. Mais sachez que des membres du Front Islamique Tchadien sont présent dans tout le Tchad et à l'étranger. Des membres du mouvement sont dans la résistance UFR, dans le RFC, dans l'UFDD, dans l'UFDD-Fondamentale et dans l'UFCD, ainsi qu'au sein du MDJT. D'autres sont dans l'armée gouvernementale, dans la police et la gendarmerie. Un de nos leader est un membre important du Conseil Supérieur des Affaires Islamique du Tchad, enfin d'autres sont dans la société civile, simple bergers, instituteurs, artisans ou commerçants.

A l'étranger, nos membres sont au Cameroun, en République Centrafricaine, au Gabon, au Nigeria, au Bénin, au Niger, au Mali, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry, au Sénégal, en Mauritanie, au Maroc, en Algérie, en Libye, en Egypte, au Soudan, en Erythrée, à Djibouti, en Somalie, au Kenya, au Yemen, en Arabie Saoudite, en Syrie, au Pakistan, en Italie, en France, en Belgique et en Espagne. Tous sont des Tchadiens de la diaspora.

Nous avons décidés de nous consacrer à la prière, à l'aide des pauvres et des démunis et au soutien à l'UFR. Nous ne prendrons les armes au nom du Front Islamique Tchadien que si la situation l'exige dans le futur, mais nous préfèrons prier pour les âmes de nos ennemis. Nous ne pouvons dévoiler notre appartenance au Front Islamique Tchadien car les impérialistes et le tyran Deby veulent nous exterminer et nous mettre en prison comme notre Emir Ahmat Ismael Bichara, nous nous dévoilerons quand la sécurité de nos famille sera assurée.

Allah nous aime et nous aimons notre Dieu.


الله أكبر


Allahou Akbar

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 18:00




Direct Matin n°536 du vendredi 09 octobre 2009

L’Afrique est en première ligne face au changement climatique. Ses dirigeants doivent ainsi adopter, dans le cadre du 7e Forum mondial sur le développement durable qui débute aujourd’hui au Burkina-Faso, une ligne commune avant le sommet climatique de Copenhague, en décembre. «On observe ces dernières années une augmentation de la fréquence des retards des précipitations, ce qui dérègle les calendriers agricoles, aggravant la situation d’insécurité alimentaire», explique Kian Abbassian, chef de mission pour l’ONG Première Urgence en Centrafrique.

Les pays africains devraient ainsi demander aux pays industrialisés des compensations financières pour leur responsabilité dans le réchauffement climatique. Ils devraient être soutenus par Jacques Chirac, dont la fondation se consacre aux problématiques du développement durable, et qui sera présent.

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