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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 15:29




Bangui, 8 déc. (Acap)- La Vice-présidente de la Région Afrique de la Banque Mondiale, la Nigériane Obiageli Ezekweseli, effectue, du 10 au 12 décembre prochain en République Centrafricaine, une visite officielle destinée à faire le tour des questions liées au développement et des efforts visant à consolider la réconciliation et la reconstruction du pays après plusieurs années de conflit.

Lors de son séjour à Bangui, la Vice-présidente de la Banque Mondiale visitera les sites des projets financés par la Banque Mondiale tels que la radio nationale qui bénéficie d’un appui destiné à renforcer la communication entre la capitale et l’intérieur du pays et les chantiers du projet d’urgence de réhabilitation des services urbains (PURISU) qui a réalisé dans la capitale, Bangui, des travaux d’ouverture de canaux de drainage, de gestion de déchets solides, etc.

Le renforcement des initiatives de promotion du commerce interafricain et de l’intégration sous-régionale figure également en bonne place au menu des entretiens de Mme Ezekweseli, qui devrait rencontrer les hautes autorités centrafricaines ainsi que les représentants de la société civile et du secteur privé.

Elle devrait également profiter de son séjour en Centrafrique pour faire un plaidoyer en faveur d’une augmentation des investissements au profit des couches les plus défavorisées, à savoir les enfants, les femmes et les personnes déplacées du fait des conflits.

La visite de Mme Ezekweseli intervient au moment où les préparatifs des élections générales de 2010 entrent dans la phase décisive, suscitant un regain d’intérêt de la communauté internationale, à l’exemple de la Commission de Consolidation de la Paix des Nations Unies dont une délégation se trouve actuellement à Bangui pour la première revue semestrielle du cadre stratégique de consolidation de la paix.

Cette visite apparaît comme un encouragement à l’Etat centrafricain, dont les efforts pour redresser l’économie et réduire la pauvreté, notamment par la mise en œuvre d’un Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), sont payés en retour par une augmentation continue de l’enveloppe de la Banque Mondiale, qui est passée de 82 millions de dollars en 2006, année de la reprise des activités de la Banque, à 197,6 millions de dollars actuellement.

Ce financement est destiné aux secteurs du transport (46%), de l’éducation (19%), du développement urbain (9%), de la lutte contre le VIH/sida, du développement rural, de l’énergie, des télécommunications et du développement social.

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 01:10




 

Bangui, 4 déc. (ACAP) – Le président de la Commission de Consolidation de la paix pour la Centrafrique auprès des Nations Unies, M. Jan Grauls, a déclaré vendredi 4 décembre 2009, que « le programme désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) est maintenant prêt pour être lancé », au sortir d’une audience avec le ministre d’Etat à la Communication et deuxième vice-président du comité de pilotage dudit programme, M. Cyriaque Gonda.

« Il s’agit de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les ex-rebelles, c’est le point de départ pour tous en République Centrafricaine. Sans sécurité, sans paix, tous les efforts de développement qu'on voudrait entreprendre seraient vains, car, ce programme DDR est d'une importance cruciale pour la RCA », a fait remarquer M. Jan Grauls.


« La partie Démobilisation et désarmement prendra 2 à 3 mois. C'est important, il faut que cette partie soit terminée avant les élections. On ne peut pas avoir un territoire non sécurisé, avec encore des rebelles qui sont présents dans certaines parties, et en même temps organiser des élections », a-t-il relevé.


A cet effet, il a souligné que « ce programme DDR est une urgence telle qu’il faut mettre les paquets. Quand on parle de désarmement et de démobilisation des rebelles, on doit parler aussi du processus de réforme du secteur de sécurité (RSS), pour que le citoyen ait de nouveau confiance dans les forces armées, dans la police et dans les institutions », a poursuivi M. Grauls.


Il a également exprimé "le regain d'intérêt" de la communauté internationale pour la République Centrafricaine, suite aux efforts entrepris par le peuple centrafricain et le gouvernement dans le sens du retour de la paix, notamment l'organisation en décembre 2008 du dialogue politique inclusif.


L’Ambassadeur Grauls qui conduit une forte délégation constituée de pays contributeurs du fonds de consolidation de la paix, a affirmé être venu faire un premier bilan de six mois de coopération basée sur le cadre stratégique, qui est selon lui, "un contrat" entre le gouvernement et la communauté internationale.


M. Grauls devrait rencontrer au cours de sa mission les autorités du pays dont le Président de la République, les partis politiques, la société civile, la communauté internationale, la Commission électorale indépendante (CEI), entre autres.

 
Rappelons que le but de la commission de consolidation de la paix est de mobiliser les partenaires pour appuyer les initiatives liées à la consolidation de la paix en République Centrafricaine.



Centrafrique : Visite à Bangui d’une mission de consolidation de la paix de l’ONU

(Xinhua) dimanche 6 décembre 2009 — Le président de la formation Centrafrique de la Commission de Consolidation de la Paix (CCP), l’Ambassadeur Jan Grauls, arrivé jeudi à Bangui à la tête d’une délégation de cette Commission des Nations Unies, devrait visiter, samedi des projets financés par l’ONU dans la localité de Paoua (500 km au nord de Bangui).

Reçu en audience, vendredi en fin de matinée par le ministre d’Etat chargé de la Communication, M. Cyriaque Gonda, M. Grauls a indiqué qu’il fera mardi prochain un premier bilan de la mise en oeuvre du cadre stratégique pour la consolidation de la paix dont les principaux axes sont le programme de désarment (DDR), la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et la bonne gouvernance.

« Le projet de DDR est très, très bien avancé pour être lancé très, très prochainement, et donc j’y vois le premier résultat de la commission de consolidation de la paix », a-t-il affirmé, précisant que les premiers observateurs militaires du DDR issus de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) étaient déjà arrivés à Bangui.

« C’est un moment historique pour la République Centrafricaine », a également souligné M. Grauls, ajoutant que la partie désarmement et démobilisation, important pour ce programme et censé prendre 2 à 3 mois, doit se terminer avant les élections car « on ne peut pas avoir un territoire non sécurisé avec les rebelles qui sont présents dans certaines parties et organiser les élections ».

Le cadre stratégique a été adopté par la République Centrafricaine et la communauté internationale en mai 2009 afin d’aider à établir et/ou renforcer la confiance entre toutes les parties, aider à améliorer les conditions de vie de la population et poser les bases d’un meilleur futur et identifier les rôles et responsabilités de toutes les parties dans la consolidation de la paix dans le pays.

Les deux parties se sont engagées à évaluer tous les 6 mois la mise en oeuvre des actions prévues par le programme.

La mission de M. Jan Grauls est prévue pour prendre fin jeudi prochain après une rencontre avec la presse.



NDLR : En voilà un qui a de la suite dans les idées et qui est plein de bon sens. Comment en effet aller à des élections quand le pouvoir central ne contrôle qu'une infime partie du territoire. Le DDR doit absolument réussir. Bozizé doit aussi pour cela, remettre les cinq milliards de la CEMAC au BONUCA.  

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 04:23




 

Linternationalmagazine.com  le 30/11/2009

La France et le Rwanda sont convenus de rétablir leurs relations diplomatiques, qui avaient été rompues en novembre 2006, annonce l’Elysée dans un communiqué.

"Le secrétaire général de la présidence de la République, M. Claude Guéant, s’est rendu aujourd’hui (dimanche) à Kigali (Rwanda) où il a eu des entretiens avec le président de la République du Rwanda, M. Paul Kagame", précise la présidence française dans un communiqué.

"A l’issue de ces entretiens, le président de la République française et son homologue rwandais sont convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays", ajoute le communiqué.

Le Rwanda avait décidé le 24 novembre 2006 de rompre ses relations diplomatiques avec la France à la suite d’une procédure judiciaire menée par le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière sur plainte des familles de l’équipage français de l’avion du président rwandais Juvenal Habyarimana, abattu en avril 1994.

A Kigali, la ministre rwandaise des Affaires étrangères a confirmé devant la presse la réconciliation franco-rwandaise. "Il s’agit de l’aboutissement des discussions que nous avons eues (...) et nous sommes persuadés que c’est le début de la mise en oeuvre de relations nouvelles, plus fortes et meilleures qu’elle ne l’ont jamais été", a déclaré Rosemary Museminali.

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a parlé d’un "lent et patient effort" fourni en commun par Paris et Kigali. "Ces deux pays qu’unissent à la fois tant d’incompréhensions, de culture commune et d’espoirs partagés, vont reprendre leur marche solidaire", ajoute le ministre français dans un communiqué.

A Kigali, Claude Guéant a précisé que le nouvel ambassadeur de France au Rwanda serait nommé en Conseil des ministres dans les deux semaines qui viennent. "Le Rwanda a un grand rôle à jouer dans cette région en termes de développement et de sécurité. C’est aussi un exemple de bonne gouvernance pour l’ensemble de l’Afrique. Pour cette raison, la France a décidé de soutenir le Rwanda", a-t-il ajouté.

En octobre dernier, Paris avait refusé l’asile politique à la veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, dont l’assassinat en 1994 avait marqué le point de départ d’un génocide qui a fait 800.000 victimes. La France était accusée par les dirigeants arrivés au pouvoir à Kigali après le génocide d’avoir contribué aux crimes et protégé certains de ses auteurs en leur permettant de s’abriter sur son territoire. "La France n’oubliera aucune des victimes" du génocide, a dit à ce sujet Bernard Kouchner. Agathe Habyarimana a quitté le Rwanda trois jours après l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du son mari, abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Les magistrats antiterroristes français ont lancé en 2006 des mandats contre neuf officiels rwandais proches de Paul Kagame, leur imputant l’attentat du 6 avril 1994 et donc une responsabilité indirecte dans le génocide.

En mars dernier, la justice française avait par ailleurs levé le mandat d’arrêt visant Rose Kabuye, chef du protocole de la présidence rwandaise mise en examen pour son rôle présumé dans l’attentat contre Habyarimana. Le gouvernement rwandais avait à cette occasion exprimé sa "satisfaction". Arrêtée le 9 novembre 2008 en Allemagne, Rose Kabuye, considérée comme une proche du président Paul Kagame, avait été extradée vers la France. Elle a depuis regagné son pays.

 

Le Rwanda espère "assainir un climat qui a été empoisonné" avec la France

KIGALI (AFP) - lundi 30 novembre 2009 - 12h29 - Le Rwanda espère "pouvoir assainir un climat diplomatique qui a été empoisonné depuis 1994" avec la France, a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement rwandais, au lendemain de l'annonce de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.

Interrogée sur les accusations de Kigali quant à une implication française aux côtés du pouvoir hutu qui a perpétré le génocide de 1994 -- ce que Paris a toujours démenti --, Mme Louise Mushikiwabo a affirmé "qu'il n'y avait pas de contradiction entre tourner la page et ne pas oublier", dans une interview recueillie lundi au téléphone.

"C'est un peu ce qui se passe au Rwanda même", ajoute-t-elle, à propos du génocide dans lequel ont péri selon l'ONU 800.000 personnes, essentiellement d'origine tutsi, entre avril et juillet 1994.

"Dans les relations renouvelées entre la France et le Rwanda, c'est bien sûr un sujet un peu délicat. Mais c'est cela, le rôle de la diplomatie. Nous allons échanger, et essayer de s'entendre sur certaines réalités historiques", a poursuivi la ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement rwandais.

Paris et Kigali ont annoncé dimanche la reprise de relations diplomatiques que le Rwanda avait suspendues fin 2006, après l'émission de mandats d'arrêt par le juge français Jean-Louis Bruguière contre neuf proches de Paul Kagame, qu'il soupçonnait d'implication dans l'assassinat de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana. Cet attentat est considéré comme l'élément déclencheur du génocide.

Si le Rwanda continue de juger "injustes" ces mandats, il ne s'attend pas à ce que la reprise des relations diplomatiques influe sur le cours de la justice française. "Les mandats d'arrêt étaient effectivement à l'origine de la rupture, mais c'est une affaire qui ne dépend que du pouvoir judiciaire, qui est indépendant du pouvoir politique à Paris comme à Kigali", commente la ministre.

Mme Mushikiwabo fait remonter la décrispation des relations franco-rwandaises à l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, notant que "le président Sarkozy avait fait comprendre dès son arrivée au pouvoir qu'il allait essayer de résoudre le problème du Rwanda".

Enfin, "il n'y a aucune articulation" entre la reprise des relations franco-rwandaises et l'accession au Commonwealth du Rwanda, toutes deux annoncées dimanche, "juste une heureuse coïncidence", selon la ministre.

 

NDLR : Alors que Paris et Kigali refont la paix, nous apprenons d’une source qui a requis l’anonymat que Jean Luc Habyarimana, le fils du défunt président rwandais Juvénal Habyarimana, qui habite  à Courbevoie en région parisienne, s’agite et prend attache avec Fabien Singaye, un obscur conseiller rwandais du président centrafricain François Bozizé qui s’est fait beaucoup de fric en jouant les go between entre AREVA et le président centrafricain à propos des mines d’uranium de Bakouma situées dans le Sud-Est de la République centrafricaine. Jean Luc Habyarimana qui est Hutu, compterait en effet désormais sur Fabien Singaye et donc sur l’argent d’AREVA en quelque sorte  pour financer son entrée en politique au Rwanda afin de reconstituer le hutu-power dans ce pays. Kigali va certainement beaucoup apprécier ce genre de parrainage. A suivre…

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 04:16




Tchad Centrafrique  menaces de mort sur les trois otages français

KHARTOUM (AFP) - 30.11.2009 18:46 - Les ravisseurs présumés de trois travailleurs humanitaires français enlevés récemment au Tchad et en Centrafrique ont menacé lundi de les tuer si la France ne négociait pas directement avec eux, selon un porte-parole des preneurs d'otages.

Les ravisseurs présumés de trois travailleurs humanitaires français enlevés récemment au Tchad et en Centrafrique ont menacé lundi de les tuer si la France ne négociait pas directement avec eux, selon un porte-parole des preneurs d'otages.

Les ravisseurs présumés de trois travailleurs humanitaires français enlevés récemment au Tchad et en Centrafrique ont menacé lundi de les tuer si la France ne négociait pas directement avec eux.

"Nous voulons négocier directement avec la France, mais la France veut négocier via une tierce partie comme le Tchad. Or nous rejetons cela", a dit à l'AFP Abou Mohamed Rizeigi, un porte-parole des ravisseurs. "Nous allons donc les tuer parce que la France ne veut pas négocier directement avec nous", a-t-il dit joint sur son téléphone satellitaire.

Ce groupe peu connu du Darfour, "les Aigles de libération de l'Afrique", a revendiqué le rapt d'un employé français de la Croix-Rouge internationale (CICR) enlevé il y a trois semaines dans l'est du Tchad, à une dizaine de kilomètres du Darfour, une région de l'ouest du Soudan en guerre civile.

Il a aussi revendiqué le rapt de deux humanitaires français de l'ONG Triangle GH kidnappés il y a une semaine à Birao, ville de la Centrafrique jouxtant le Darfour.

Un journaliste de l'AFP a pu entrer en contact jeudi dernier avec l'employé de la Croix-Rouge internationale kidnappé, mais pas avec les deux otages de l'organisation française Triangle GH.

Ce même groupe avait revendiqué l'enlèvement en avril de deux humanitaires -une Canadienne et une Française- de l'ONG Aide médicale internationale, libérées après 26 jours de détention. Les deux femmes avaient été enlevées dans une localité du Darfour-Sud, près de la Centrafrique et du Tchad.

© 2009 AFP

Des ravisseurs menacent de tuer des otages français en Afrique

Le 30/11/2009 à 17h33 GMT RMC

KHARTOUM (Reuters) - Un groupe affirmant avoir enlevé trois travailleurs humanitaires français au Tchad et en République centrafricaine menace de les tuer si Paris ne traite pas directement avec lui, annonce un porte-parole.

"Nous tuerons les otages si la France ne négocie pas directement avec nous", a déclaré à Reuters Mohamed al Rizeigi, qui s'est présenté comme le porte-parole du groupe intitulé "Les Aigles africains de la liberté".

"Nous le ferons un par un, et nous filmerons la scène", a-t-il ajouté, sans donner d'ultimatum.

L'un des travailleurs humanitaires, qui travaillait pour le Comité international de la Croix-Rouge, a été enlevé le 9 novembre par des hommes armés au Tchad, près de la frontière avec le Soudan.

"Je vais bien, je m'appelle Laurent Maurice", a pu déclarer en français à Reuters l'otage, qui a confirmé travailler pour le CICR.

Les deux autres Français capturés, qui sont membres de l'organisation lyonnaise "Triangle génération humanitaire" (TGH), l'ont été à Birao, dans l'extrême nord de la Centrafrique proche des frontières soudanaise et tchadienne. D'après Rizeigi, ils sont détenus séparément de leur compatriote du CICR.

Le porte-parole du groupe a affirmé que "Les Aigles africains de la liberté" étaient composés de jeunes Africains écoeurés par la politique de Paris sur le continent et qui veulent que la France serve les intérêts des peuples africains.

"Nous allons prendre pour cible les intérêts français dans toute l'Afrique", a poursuivi Rizeigi. "Nous avons des jeunes gens en Somalie (...), au Nigeria et en Erythrée qui réclament notre soutien."

Enfin, le porte-parole a affirmé que son groupe ne détenait pas Gauthier Lefevre, un employé du CICR ayant la double nationalité franco-britannique enlevé en octobre au Darfour.

"Nous n'avons rien contre le CICR, c'est la France que nous prenons pour cible", a-t-il dit dans un arabe dialectal utilisé au Soudan et au Tchad.

 

Opheera McdDoom, version française Philippe Bas-Raberin et Jean-Loup Fiévet

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 17:34




 

AFP 26.11.09 | 12h12

Un groupe revendiquant les enlèvements d'un employé français de la Croix rouge internationale dans l'est du Tchad et de deux humanitaires français en Centrafrique a affirmé jeudi à l'AFP qu'il visait la France et non les ONG.
 

"Nous ne visons pas les ONG, nous ciblons la France", a déclaré Abou Mohamed Rizeigi qui se présente comme le porte-parole des "Aigles de libération de l'Afrique", un groupuscule obscur qui sert de paravent à des bandits, selon différentes sources proche du dossier.

"Nous voulons que la France change de politique dans la région", a-t-il ajouté.

Un journaliste de l'AFP a pu par ailleurs entrer en contact avec Laurent Maurice, un agronome employé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), enlevé dans l'est du Tchad le 9 novembre par des hommes armés dans le village de Kawa, à dix kilomètres de la frontière avec le Darfour soudanais.

"Je suis privé de ma liberté depuis 17 jours. Je vais bien", malgré les circonstances, a déclaré à l'AFP d'une voix frêle l'otage qui a affirmé être en contact avec sa famille via le CICR. "Je suis au Tchad", a-t-il ajouté, sans plus de détails.

Un haut responsable tchadien avait indiqué le 10 novembre, que les ravisseurs étaient retournés avec leur otage au Darfour, région de l'ouest soudanais en proie depuis 2003 à une guerre civile complexe et théâtre depuis mars dernier d'une vague d'enlèvements d'expatriés.

Le 13 novembre, une source proche de la Coordination nationale d'appui à la force internationale à l'est du Tchad avait indiqué que les ravisseurs avaient exigé une importante rançon en échange de sa libération.

Dans leur entretien avec l'AFP, les ravisseurs ont également revendiqué le rapt dimanche de deux employés français de l'ONG Triangle GH à Birao, ville du Nord-Est de la Centrafrique, près de la frontière du Darfour.

Un employé franco-britannique de la Croix-Rouge Internationale, Gauthier Lefèvre, a par ailleurs été enlevé le mois dernier par des hommes armés dans l'ouest du Darfour, près de la frontière tchadienne.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 02:30




Journal Du Dimanche 23 Novembre 2009

Deux Français de l'ONG Triangle ont été enlevés dimanche soir dans le nord de la République centrafricaine, à Birao, rapporte Europe 1 lundi. De même source, les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, ont été kidnappés dans les locaux de l'organisation vers 23h par des hommes armés.

En Afrique, les ONG sont régulièrement prises pour cible. Dimanche, ce sont deux humanitaires français de Triangle génération humanitaire qui ont été enlevés à Birao, dans le nord de la République centrafricaine. Selon Europe 1, qui a révélé l'information, les deux Français, âgés d'une trentaine d'années, ont été kidnappés vers 23h dans les locaux de l'organisation par une vingtaine d'hommes armés.

Quelque 80 personnes travaillent actuellement pour Triangle GH en République centrafricaine, d'après le site de l'ONG. Parmi elles, onze sont des expatriés.

Cellule de crise

Bernard Kouchner a confirmé lundi soir l’enlèvement, appelant à la libération "inconditionnelle et immédiate" des deux hommes. "Le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes et l'Ambassade de France à Bangui sont pleinement mobilisés et maintiennent un contact étroit avec l’ONG, les familles et les différents interlocuteurs concernés", a ainsi précisé un communiqué du Quai d'Orsay.

Le 10 novembre dernier, un Français travaillant pour le Comité international de la Croix Rouge (CICR), Laurent Maurice, avait été enlevé dans l'est du Tchad. Le 22 octobre dernier, un autre humanitaire du CICR, Gauthier Lefèvre, était kidnappé au Darfour, dans l'ouest du Soudan. Les deux hommes sont toujours aux mains de leurs preneurs d'otages.

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 22:20





        Jacques Diouf

23/11/2009 10:52:52 | Jeune Afrique | Par : François Soudan

Si le ridicule tuait, la FAO serait morte depuis longtemps. À preuve, le dernier sommet de cette organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture, réuni à Rome du 16 au 18 novembre, chef-d’œuvre d’inutilité dispendieuse et machine à discours aussi soporifiques que papivores. La comédie a débuté le 13 au soir, par un étrange apéritif. Assis derrière une table dans le hall de la FAO, un matelas mousse à ses côtés, équipé d’une écharpe, d’un bonnet de laine et d’un manteau enfilé sur un pyjama, le directeur général, Jacques Diouf, en poste depuis seize ans, annonce aux médias qu’il entame une grève de la faim de… vingt-quatre heures. Derrière lui, un panneau indique qu’à travers le monde un milliard d’êtres humains ont le ventre vide. Quelques heures plus tard – décalage oblige – le secrétaire général Ban Ki-Moon fait savoir depuis New York qu’il compte imiter le geste héroïque de Diouf et qu’il jeûnera, lui, le lendemain. Qui se trouve être un dimanche: autant dire que nul n’a pu vérifier. Le 14 à 20 heures, le Sénégalais cesse sa grève. Il a, dit-il, un peu souffert du froid, mais il a survécu. Sincère, Jacques Diouf? Sans doute. Mais surtout pathétique, quand on sait que la seule cure d’amaigrissement qui vaille serait que l’usine à gaz obèse qu’est la FAO, ses 3500 bureaucrates et ses 867 millions de dollars annuels de budget de fonctionnement, fusionne avec ces agences de terrain que sont le PAM, le Fida et l’Unicef, en perdant au passage les deux tiers de son tour de taille.

Certes, le sommet de Rome (financé en grande partie par l’Arabie saoudite) a bien eu lieu. En l’absence des riches patrons du G8, aussi égoïstes qu’insensibles à l’acte désespéré de M. Diouf, mais en présence du pape et de soixante chefs d’État, dont un bon nombre d’Africains. Entre séances de shopping, disputes autour des per diem et massages en chambre, les membres des délégations se sont ennuyés ferme au son d’allocutions où la répétition des mots « faim », « famine » et « assiettes vides » déclenchait chez eux, tel un réflexe pavlovien, l’irrésistible envie d’un room service plantureux. Résultat nul. Aucune décision concrète. Aucun engagement chiffré. Un communiqué final désespérant de vacuité. Et un épilogue grotesque digne du meilleur Fellini: Mouammar Kaddafi délivrant une leçon de Coran à deux cents jeunes Italiennes recrutées sur casting par une agence de mannequins et défrayées 65 euros chacune, dans une villa romaine.

Au fait, et si l’on en croit le tragique calcul de Jacques Diouf, selon qui un enfant meurt de dénutrition dans le monde toutes les six secondes, combien ont cessé de vivre entre le 16 et le 18 novembre 2009, pendant les trois jours qu’a duré le sommet? 43200. Combien parmi eux auraient pu être sauvés si l’argent dépensé par les organisateurs et les participants avaient été utilisé à les nourrir? Tous. Et bien au-delà, quand on sait qu’en prélude à celui de leurs époux les premières dames avaient tenu à réunir, elles aussi, leur propre sommet dans la ville éternelle. Ambiance défilé de toilettes chic et concours de bijoux sous la houlette de Mme Moubarak. Loin, très loin du cri des affamés…

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 03:42




Source: Human Rights Watch (HRW)

Date: 17 Nov 2009


Ils doivent profiter de la réunion annuelle des 110 membres pour répondre aux détracteurs de la Cour et renforcer la justice internationale

(La Haye)- Les pays membres de la Cour pénale internationale devraient profiter de leur réunion annuelle pour renforcer le soutien international à la mission et à l'indépendance de la Cour, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. L'Assemblée des Etats parties à la CPI, qui supervise l'administration de la Cour, va se réunir à La Haye pendant neuf jours à partir du 18 novembre 2009.

La CPI a réalisé des avancées notables cette année, notamment avec l'ouverture de son premier procès, a souligné Human Rights Watch. Mais la Cour est confrontée à des défis importants, notamment un certain nombre de mandats d'arrêt encore en suspens dans trois des quatre pays faisant l'objet d'enquêtes et des tentatives pour porter atteinte à la Cour menées par les alliés du Président Omar el-Béchir du Soudan, qui est recherché pour crimes contre l'humanité au Darfour.

« Le travail de la CPI n'est peut être pas parfait », a déclaré Elizabeth Evenson, conseillère au Programme Justice Internationale à Human Rights Watch. « Mais les 110 pays membres de la CPI devraient conjuguer leurs efforts pour soutenir son rôle crucial de tribunal de dernier recours et pour répondre énergiquement à ceux qui essaient de saper sa mission. »

De nombreux Etats parties à la CPI, y compris des Etats africains, s'emploient à réaffirmer leur engagement envers la justice internationale. Par exemple, au moins deux membres africains de la CPI -l'Afrique du Sud et le Botswana- ont rejeté une décision prise en juillet par l'Union africaine visant à refuser la coopération de ses membres au sujet de l'arrestation et du transfert du Président el-Béchir. Human Rights Watch a appelé les membres de la CPI à profiter de la réunion annuelle pour réaffirmer avec force la fonction essentielle de la CPI et pour encourager la Cour à renforcer ses propres activités d'information du public.

Les membres de la CPI se réuniront également au mois de mai prochain à Kampala, en Ouganda, pour une conférence de révision prévue par le Statut de Rome, le texte fondateur de la Cour et qui est entré en vigueur en 2002. Lors de cette réunion, les pays membres feront le point sur l'état de la justice pénale internationale et examineront des amendements au Statut de Rome. Elargir la portée de la justice internationale et évaluer son impact sur les communautés affectées par les crimes relevant de la compétence de la CPI sont parmi les sujets que les Etats devraient traiter lors de cette conférence, a suggéré Human Rights Watch.

« Faire le point sur les réussites et les lacunes de la justice internationale lors de la conférence de révision contribuera à identifier les défis et à leur répondre dans les années à venir », a indiqué Elizabeth Evenson. « Les pays membres de la CPI doivent s'atteler à une préparation minutieuse de la conférence de révision maintenant afin d'obtenir des résultats à Kampala. »

Une plus grande coopération internationale est essentielle à la réussite de la Cour, a insisté Human Rights Watch. Les pays membres de la CPI devraient renforcer ces efforts en créant un groupe de travail permanent pour traiter des questions telles que la réinstallation des témoins et les accords d'application de peines.

Au moment d'examiner le budget annuel de la Cour lors de la réunion, les pays membres devraient garantir que la Cour dispose des ressources nécessaires à La Haye et pour assurer sa présence dans les pays où elle mène des investigations, ainsi que dans des capitales clés comme New York et Addis Abeba. Le procureur de la CPI a annoncé récemment qu'il allait demander l'autorisation d'ouvrir une cinquième enquête de la CPI, au Kenya.

« Développer les activités de la CPI et répondre à de plus grandes attentes en matière de justice implique que les Etats membres vont devoir continuer à investir dans le Cour », a remarqué Elizabeth Evenson.

Dans un mémorandum adressé aux Etats parties la semaine dernière, Human Rights Watch a attiré l'attention sur un certain nombre d'autres questions susceptibles de faire l'objet de discussions au cours de la réunion de l'Assemblée des Etats parties. Ces questions comprennent par exemple la nécessité d'établir une politique pour les visites familiales financées par la Cour pour les détenus indigents de la CPI, celle de s'assurer que les deux juges devant être élus au cours de la réunion sont bien les candidats les mieux qualifiés, et la préparation des élections du prochain procureur de la CPI. Human Rights Watch a aussi rappelé la nécessité pour les fonctionnaires de la Cour de continuer à progresser dans la construction d'une institution efficace, équitable et crédible.

Contexte

La Cour pénale internationale est le premier tribunal international permanent mandaté pour traduire en justice les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, quand les tribunaux nationaux sont dans l'incapacité de le faire ou n'en ont pas la volonté.

Le procureur de la CPI a ouvert des enquêtes en République démocratique du Congo, dans le nord de l'Ouganda, dans la région du Darfour au Soudan, et en République centrafricaine. Sur la base de ces enquêtes, 13 mandats d'arrêt et une citation à comparaître ont été émis. Le procureur de la CPI examine aussi un certain nombre d'autres situations dans d'autres pays du monde. Il s'agit du Kenya, de la Colombie, de la Géorgie, de la Côte d'Ivoire, de l'Afghanistan et de la Guinée. L'Autorité nationale palestinienne a aussi présenté une demande au procureur de la CPI, acceptant la compétence de la Cour pour les crimes commis à Gaza.

A ce jour, quatre personnes sont détenues par la CPI à La Haye. Une cinquième personne, Bahr Idriss Abu Garda -qui est accusé de crimes de guerre en lien avec une attaque contre des soldats du maintien de la paix de l'Union africaine au Darfour- a comparu volontairement pendant les audiences préliminaires visant à déterminer si un procès contre lui sera ouvert. Le 26 janvier 2009, la Cour a entamé son premier procès, celui du chef de milices congolais Thomas Lubanga Dyilo; elle a terminé les audiences préliminaires dans deux autres affaires cette année. Le deuxième procès de la Cour, contre les chefs rebelles congolais Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo Chui, devrait s'ouvrir le 24 novembre prochain.

En plus du Président el-Béchir et de deux autres personnes dans la situation au Darfour, des mandats d'arrêt sont en instance pour des chefs de l'Armée de résistance du seigneur dans le nord de l'Ouganda et pour Bosco Ntaganda, un ancien commandant rebelle qui est maintenant intégré dans l'armée nationale congolaise.

L'Assemblée des Etats parties a été créée par le Statut de Rome pour assurer un contrôle de gestion de l'administration de la Cour. Elle est composée de représentants de chaque Etat membre et elle doit se réunir une fois par an au moins, ou plus souvent en cas de besoin.

La compétence de la CPI peut être déclenchée de trois façons différentes. Les Etats parties ou bien le Conseil de sécurité de l'ONU peuvent référer une situation (c'est-à-dire un ensemble précis d'événements) au procureur de la CPI, ou le procureur de la CPI peut solliciter de lui-même l'autorisation d'une chambre préliminaire de juges de la CPI pour ouvrir une enquête.

Le Statut de Rome prévoit que sept ans après l'entrée en vigueur du traité, le secrétaire général de l'ONU convoque une conférence de révision pour examiner des amendements éventuels au traité. Lors de leur septième Assemblée des Etats parties, en 2008, les membres de la CPI ont décidé que la conférence se déroulerait à Kampala. Son ouverture est prévue pour le 31 mai 2010.

© Copyright, Human Rights Watch 350 Fifth Avenue, 34th Floor New York, NY 10118-3299 USA

 

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 03:23




 

Les 15 membres du Conseil "ont fermement condamné les attaques continuelles et croissantes commises par la LRA en République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine (RCA) et au Soudan, qui se sont soldées par la mort, l'enlèvement ou le déplacement de milliers de civils", a déclaré à la presse l'ambassadeur d'Autriche, Thomas Mayr-Harting, président du Conseil en novembre.

Ils se sont félicités de la "coopération accrue" entre les Etats de la région "face à la menace posée par la LRA" et les ont encouragés à coopérer avec l'ONU, afin "de faire tous les efforts possibles pour protéger les civils", a poursuivi l'ambassadeur.

De même, ils ont appelé les missions de l'ONU dans toute la région à "coordonner leurs stratégies et leurs informations pour la protection des civils, à la lumière des attaques commises par la LRA".

Parmi ces missions, sont citées la Monuc (RDCongo), la Minus (Sud-Soudan), la Minuad (Darfour), le Bonuca (Centrafrique) et la Minurcat (Tchad et Centrafrique).

Dirigée par Joseph Kony, la LRA est apparue en 1988 dans le nord de l'Ouganda. Depuis 2005, ses combattants se sont éloignés de leurs bases pour s'installer dans l'extrême nord-est de la RDC.

Les armées ougandaise et congolaise ont mené de décembre 2008 à mars dernier, avec le soutien du Sud-Soudan, une vaste offensive qui a échoué à capturer Kony ou à neutraliser son mouvement dans cette partie très isolée de l'ex-Zaïre.

La LRA a multiplié depuis lors les attaques contre les populations, en RDC et dans l'est de la Centrafrique.

Au Sud-Soudan, des hommes de la LRA ont attaqué cette année des points de distribution d'aide alimentaire, tué des centaines de civils, kidnappé des enfants et forcé le déplacement de milliers de personnes dans la région d'Equateur-Occidental.

Deux incidents ayant peut-être impliqué des hommes de Joseph Kony ont été recensés au cours des dernières semaines dans la région sudiste voisine du Bahr al-Ghazal Occidental, qui jouxte la Centrafrique et le Darfour, ce qui a alimenté les spéculations sur une migration de la LRA vers le Darfour.

Joseph Kony et ses deux principaux adjoints sont recherchés par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre.

New York 17.11.09 | 23h23 (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi les exactions continuelles commises dans toute la région des Grands Lacs africains par la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), l'une des guérillas les plus brutales au monde.
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 04:13




 

La Tribune d’Alger 16-11-2009


Un contingent de quarante-deux soldats cambodgiens a été envoyé samedi au Tchad et en République centrafricaine dans le cadre de la mission onusienne de maintien de la paix, a annoncé hier le gouvernement à Phnom Penh. «Nos soldats auront pour mission d’assurer la sécurité des aéroports et des ports, d’aider à l’évacuation des réfugiés vers des lieux sûrs, et de sécuriser le transport des aliments du Programme alimentaire mondial à la population», a déclaré Tea Banh, vice-Premier ministre cambodgien et ministre de la Défense. Ces dernières années, le Cambodge a envoyé des centaines de militaires au Soudan pour y effectuer des opérations de déminage, sous mandat de l’ONU.

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