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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 00:16


Gl Kandji Minurcat

La mission des Casques bleus au Tchad et en Centrafrique (Minurcat) est un "échec", a affirmé mardi lors d'une rare visite au Soudan le président tchadien Idriss Deby Itno, pour justifier la demande de non-renouvellement de cette mission de paix.

"A l'heure actuelle, à la mi-parcours, Minurcat n'est pas opérationnelle et Minurcat ne sera pas opérationnelle non plus même si on lui donnait encore un an", a déclaré M. Deby lors d'une conférence de presse conjointe avec le président soudanais Omar el-Béchir à l'aéroport de Khartoum, au terme de sa première visite au Soudan depuis 2004.

La partie civile de la mission de paix "avait pour mission de procéder, d'identifier et faire du développement tout au long de la frontière, (mais) un an après, aucun projet, même pas un seul puits n'a été fait, donc la mission de Minurcat est un échec", a-t-il affirmé.

"C'est pourquoi nous estimons qu'il n'est pas nécessaire de renouveler", a-t-il ajouté. "Une force, fût-elle onusienne, qui n'est pas en mesure de remplir une mission, n'a pas le droit d'être dans ce pays avec le poids financier qu'elle fait peser sur les pays membres disons des Nations unies", a-t-il estimé.

La Minurcat a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des quelque 450.000 réfugiés et déplacés dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, deux pays affectés par la guerre au Darfour (ouest du Soudan). Elle est aussi chargée de favoriser le retour volontaire des réfugiés et de faciliter l'aide humanitaire.


(belga)
09/02/10 14h59

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 02:18


A.Diouf.jpg

 

N’Djaména, 3 février 2010

Situations de crise politique dans l’espace francophone et catastrophe en Haïti à l’ordre du jour de la réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie a réuni son Bureau à N’Djaména (Tchad), les 2 et 3 février 2010, à l’invitation de Nassour Guélengdouksia Ouaïdou, Président de l’Assemblée nationale du Tchad.

Les travaux se sont déroulés sous la présidence d’Yvon Vallières, Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Président de l’Assemblée nationale du Québec, avec la participation de Présidents d’Assemblée, députés et sénateurs d’une vingtaine de parlements de tous les continents.

Une délégation du Bureau a été reçue par SEM Idriss Deby Itno, Président de la République tchadienne. L’entretien a notamment porté sur la situation du Darfour. Il a informé de ses projets immédiats dans ce domaine. A cette occasion, Son Excellence a été élevé à la dignité de Grand croix de l’Ordre de la pléiade.

Les parlementaires ont exprimé leur immense émotion devant le séisme sans précédent aux conséquences dramatiques qui a ravagé Port-au-Prince et ses environs et réitèrent leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes. M. Yvon Vallières a demandé à tous les invités d’observer une minute de silence afin d’honorer la mémoire des nombreuses victimes de la catastrophe lors de la cérémonie solennelle d’ouverture de la réunion.

Le Bureau a fait part de son indéfectible solidarité au peuple haïtien qui fait preuve d'un courage hors du commun. Il appelle à une forte mobilisation de la communauté internationale pour les opérations de reconstruction et demande à tous les parlementaires des sections de l'APF d'intervenir en ce sens auprès de leur gouvernement. Il a également décidé de mettre en place un fonds destiné à apporter une assistance au Parlement haïtien, ce fonds étant alimenté par des contributions spéciales volontaires versées par les sections.

Le Bureau a examiné plusieurs situations de crise dans l’espace francophone et a levé la suspension de sa section mauritanienne.

Il a réitéré sa désapprobation après la tenue des élections législatives du 20 octobre 2009 au Niger  auxquelles l’opposition n’a pas participé. Il déclare ne pas reconnaître en l’état le parlement et se dit disponible pour contribuer à l’aboutissement du dialogue politique.

Le Bureau se réjouit de l’accord de normalisation intervenu entre le Tchad et le Soudan en janvier 2010, assorti d’un protocole de sécurisation des frontières.

Il salue les efforts importants menés par le gouvernement tchadien pour atteindre un accord de paix avec le Soudan.

 Les situations en Guinée, à Madagascar, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, au Liban et au Proche-Orient ont également été examinées et ont fait l’objet de résolutions.

Le Bureau a adopté le budget de l’APF pour 2010, ainsi que son programme de coopération. Il a en particulier entendu M. Pierre-André Wiltzer, ancien ministre français, sur l’évaluation des programmes jeunesse.

Le Président de l’APF a annoncé la tenue, du 30 janvier au 4 février 2011, d’une Conférence interparlementaire internationale portant sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles, organisé conjointement par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et l’Assemblée nationale du Québec.

La prochaine réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie aura lieu à Dakar le 4 juillet 2010 avant sa XXXVIe Session.

 

Contact : Marjorie Houle

         Chargée des communications

         Tél. :  33 (0) 1 40 63 91 60

         Tél. :  33 (0) 6 88 87 90 16

         Fax :  33 (0) 1 40 63 91 78

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:20


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afrique.jpg

Shanda Tonme Le Messager 28 Janvier 2010

 

Les bruits faits autour de ce qu'il est convenu d'appeler « cinquantenaire des indépendances » de quelques pays africains en ce début d'année 2010, ramènent dans le débat public, la lancinante question du statut effectif d'Etat souverain des anciennes colonies trop vite déclarées affranchies. Sans doute faudrait-il rappeler, que même après moult habillages et abus de langage juridique, les faits demeurent têtus, et exposent tout optimiste à une cruelle humiliation.

Le procès engagé devant les tribunaux français suite aux commentaires légitimes sur sa main mise sur les économies africaines, exprime mieux que toutes les démonstrations et étalage de preuves, la situation plus qu'incongrue des gouvernements ouvertement soumis à la loi de l'argent sale et des réseaux mafieux plus connus sous le sigle de la Francafrique.

Notre propos n'est point de rentrer dans une polémique stérile qui risque de faire perdre au lecteur, l'essence de la réflexion. Nous avons plutôt à coeur, de mettre en exergue les évidences juridiques, politiques et diplomatiques, qui alimentent le questionnement autorisé à propos des indépendances africaines.

Les étudiants des relations internationales savent très bien, que dans le concert des nations Etats, il ne fut jamais facile de trancher de façon catégorique, sur le degré de liberté des acteurs diplomatiques, et surtout pas sur la coloration réelle de leurs alliances géostratégiques. La guerre froide avait certes permis d'éclipser le débat en formatant le monde depuis la fin des années 1940, sur des tableaux bloqués, des camps idéologiques hermétiques, et des pôles de confrontations puis de conflits tantôt explicites tantôt implicites. Il n'était plus alors vraiment question d'alignement des Etats pauvres, particulièrement africains, ni de vassalisation objective, mais seulement de choix idéologique.

Pourtant, même dans le contexte de la guerre froide, il restait incontournable, dans le jeu limpide d'appréciation des notions et des concepts, qu'il existait des indépendances sans souveraineté ou des souverainetés imparfaites. Pour plaider cette dispute de statut, deux résolutions au moins de l'Assemblée générale de l'ONU attestaient non seulement de l'urgence d'une clarification de la situation effective des Etats, mais encore du contenu et de la qualité de leur expression sur la scène diplomatique. Il s'agit de la résolution 1514 adoptée en 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux peuples et aux territoires non autonomes, et de la résolution 1541 relative au droit des peuples à choisir librement leur forme de gouvernement.

Comme il fallait s'y attendre, l'on a trop souvent usé et abusé de la première résolution, en éclipsant volontairement pour ne pas dire malhonnêtement la deuxième. Il faut avoir recours à l'autre confusion entretenue sur le droit des peuples à l'autodétermination d'une part, et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes d'autre part. Le cas de la république insulaire des Comores, témoigne à suffire de la manière dont les puissances coloniales et impérialistes, passées et actuelles, ont su jouer ouvertement de violence et d'intimidation pour refuser l'accession des peuples à la souveraineté pleine.

Puisque la chanson des indépendances emporte des passions somme toute défendables, il est de bon ton de se pencher sur ces Etats africains dont les gouvernements se font et se défont à Paris, et dont les richesses sont abandonnées, livrées ou sacrifiées dans des mains étrangères sans que l'on puisse déceler à quelle logique politique sinon criminelle relève une telle entreprise. La théorie des chefs d'Etat africains transformés en élèves de tel ou tel autre dignitaire étranger, ne correspond plus à une cruelle vue de l'esprit. Il y a dans l'articulation de l'histoire contemporaine des Etats africains francophones surtout, cette inimaginable condamnation à l'esclavage et à l'exploitation éhontée.

Ce qui est constant dans l'observation quotidienne du camerounais, du sénégalais, de l'ivoirien, du Togolais ou du centrafricain, c'est une et même oppression d'une relation de coopération pourrie par les travers de la tricherie, de l'injure et de l'infantilisation. Certes, De gaulle avait placé le principe de l'indépendance dans une impossibilité vite battue en brèche par un syndicaliste guinéen nommé Sékou Touré qui par la suite, oublia de s'occuper de son peuple pour ne plus s'occuper que de son pouvoir. L'indépendance signifiait dans le complot colonial, une union infantilisante moulée dans des rapports des forces inégaux. Ainsi conçu, c'était à laisser ou à prendre, et laisser supposait subir la foudre des sectes commanditées depuis les centres de puissance européens, qui n'hésitaient pas à débarrasser les emmerdeurs du plancher, pour parvenir aux mêmes fins de conquête et de domination. Sankara en a été la victime en son temps, suivant en cela les exemples des Ruben Um Nyobé, Felix Moumié et de bien d'autres.

La lecture de l'actualité africaine annonce non plus seulement la continuité, mais la cristallisation voire la sacralisation de cette relation, qui invite implicitement les peuples à la sédition pure et simple. Les cas du Niger, du Cameroun, du Burkina Faso, du Togo, et des autres, ne relèvent plus de la mauvaise gouvernance, pas plus que de la bêtise ou de la folie des pouvoirs autocratiques. Personne, à moins de choisir le suicide moral, ne saurait dédouaner Paris de ces cancers qui étranglent les peuples. Il ne faut plus chercher à comprendre les successions royales du Gabon, ni du Togo. Il ne faut pas attendre de Compaoré, tueur de sang froid improvisé médiateur de toutes sortes de crises organisées, qu'il propose autre chose qu'une élection à un seul tour aux togolais. De qui prendrait-il ses instructions donc ? Mais d'où Sassou Nguesso a-t-il appris, compris et importé le principe du mandat présidentiel de sept ans ? D'où vient cette culture obscurantiste de mandat présidentiel long sinon de l'hexagone des gens de steak-frites et de bon vin de table ? En apprenant tout petit que leurs ancêtres étaient plutôt des gaulois, ces cancres de la mauvaise gouvernance et de la dictature ne sauraient être des élèves parfaits sans assimiler également la règle de la présidence monarchique cher à De gaulle.

Il y a au fond, un terrible examen de conscience à faire, en lieu et place de festivités qui vont au contraire consacrer l'humiliation, l'infantilisation, et la défaite autant historique que contemporaine de nos peuples. Ne fêtez point car il s'agit de cinquante années de traîtrise, de recul, d'indignité, d'insanité, d'incapacité. Ne fêtez point car nul martyr dans le contexte d'une si haute insulte à la conscience des ancêtres des libertés et des droits fondamentaux de l'être humains, n'accepterait des excuses depuis sa tombe. Ne fêtez point car dans le regard lointain du reste du monde, l'Afrique, cette Afrique, demeure une terre de punition, une constellation de vampires politiques sans âme, une foire de cancres serviles livrés à tous les vents contraires et prostitués entre les mains de tous les visiteurs.

Il est légitime que de Paris, Londres, ou Bruxelles, des trompettes de victoire retentissent, que des feux d'artifice saluent le triomphe de leurs seigneurs esclavagistes et de leurs missionnaires prétendument civilisateurs sur les nègres. Ceux qui ont eu raison des Lumumba, Ossendé Afana, Ernest Ouandjié, Sankara et tous les autres anonymes qui luttaient pour la dignité de l'Afrique, peuvent raisonnablement pousser un soupir de soulagement. Chaque victoire vaut bien une fête, et chaque victoire peut bien être fêtée tous les ans, voire tous les dix ans. Quelle victoire avons-nous remporté donc, pour fêter un certain cinquantenaire ? Nous ne sommes pas dans l'Afrique que voulaient les Félix Roland Moumié, mais plutôt dans celle que planifiaient pour nous, pour les singes, De gaulle et compagnie.

Le plus important ce n'est pas l'indépendance, ce sont la liberté et la dignité que charrie l'indépendance. L'indépendance sans la souveraineté c'est donc quoi, vraiment ? De brillants et valeureux fils et filles du continent à l'instar des Tchuidjang Puémi qui comprirent très tôt les dangers de nos mille vassalisations à travers la monnaie, s'en sont allés bredouilles dans la tombe, laissant à une postérité complexe et compliquée, le soin de continuer jusqu'à la victoire, ou alors d'accepter de témoigner de la défaite. Nous y sommes, dans le témoignage de la défaite, et vous organisez la fête. Non, l'Afrique ne doit pas fêter. Un cadavre ne fête pas sa disparition, et un mort ne chante pas des cantiques de la vie. Il faut avoir le courage de dire à nos enfants et petits enfants, que nous n'avons pas gagné et que les maîtres colons, nous ont refusé le droit de nous développer, contrôlant le ciment, les livres scolaires, les industries, les infrastructures. Nous sommes des âmes sans âmes. L'Afrique fêtera un jour, plus tard, très tard, et ce sera en comptabilisant et en réhabilitant effectivement ses martyrs.

Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public.

 

Copyright © 2010 Le Messager

 

 
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:36


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Jan-K-F-Grauls.jpg

LA FORMATION RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE DE LA CCP ADOPTE LES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS DU PREMIER EXAMEN SEMESTRIEL DU CADRE STRATÉGIQUE

Source: United Nations General Assembly; United Nations Peacebuilding Commission

Date: 25 Jan 2010



République centrafricaine


1re séance –matin

 

La formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix (CCP) a adopté ce matin le projet de conclusions et recommandations du premier examen semestriel du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix en République centrafricaine*.

Ce document, a expliqué le Président de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, M. Jan Grauls (Belgique), est le résultat de deux processus d'examen conduits en parallèle à New York, pour les engagements de la CCP, et à Bangui, pour ceux de la partie nationale et de la société civile. Il a, a-t-il précisé, « culminé lors d'un forum de haut niveau qui s'est tenu à Bangui le 8 décembre dernier », en présence d'une large délégation de la CCP.

Par ce texte, la Commission de consolidation de la paix recommanderait au Gouvernement de la République centrafricaine de « poursuivre ses efforts en vue de la mise en œuvre complète du Plan d'action pour la réforme du secteur de la sécurité mis sur pied en avril 2008 » et de « prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer un climat propice à la tenue d'élections générales libres, régulières et pacifiques dans les délais prévus par la Constitution ».

Au cours de cette séance en présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général en République centrafricaine, Mme Sahle-Work Zewde, qui intervenait par vidéoconférence en direct de Bangui, la Commission a indiqué que le Secrétaire général était autorisé à verser au Fonds pour la consolidation de la paix pour la République centrafricaine, la somme de 20 millions de dollars. Ce montant s'ajoute aux 10 millions de dollars déjà versés à ce pays en 2008.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 04:23


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PNUD-RCA.jpg

Source: Government of the Central African Republic (Govt. CAR)

Date: 26 Jan 2010


La salle de conférence du Ministère du Plan, de l'Economie et de la Coopération Internationale a servi de cadre le 22 janvier 2010 à la cérémonie de signature des Plans de Travail Annuels 2010.

Il convient de rappeler que dans le cadre du Plan d'Action du Programme Pays 2007-2011 approuvé conjointement en février 2007, le PNUD s'est engagé à accompagner les efforts du gouvernement dans trois domaines jugés prioritaires.

Il s'agit de :

- la lutte contre la pauvreté

- la restauration d'un environnement de paix, de sécurité et de prospérité économique,

- la réduction de la transmission et de l'impact du VIH/SIDA.

Cette cérémonie qui a regroupé quelques membres du gouvernement, le Représentant de l'Assemblée Nationale, les Responsables de la Société Civile et du secteur privé, s était déroulée sous la présidence du Ministre d'Etat au Plan, à l'Economie et à la Coopération Internationale Sylvain MALIKO avec à ses cotés, le Représentant Résident du PNUD en République Centrafricaine M. BO SCHACK.

Prenant la parole le premier, le Représentant Résident du PNUD a, d'entrée de jeu signifié que la mise en œuvre des Plans de travail de l'année précédente (2009) a permis d'enregistrer des résultats encourageants même si le chemin à parcourir reste encore très long. Il a cité en exemple les avancées non négligeables obtenues à travers le programme ARCAD qui a poursuivi ses efforts en matière de renforcement des capacités pour la mise en œuvre du DSRP : appui aux comités sectoriels, renforcement du système d'information de l'aide avec l'outil DAD, l'amélioration de l'environnement des affaires avec les performances du Guichet Unique, etc

.Dans le même ordre d'idées, M. BO SCHACK a relevé que le PNUD a aussi appuyé en 2009 la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), la consolidation de l'Etat de droit avec la réhabilitation de certaines institutions républicaines et la mise en place d'un Cadre Juridique Approprié.

Selon l'orateur, l'année 2010 offre l'opportunité de consolider ces acquis non négligeables mais aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration et les discussions devront se poursuivre avec le Département du Plan pour fixer les priorités nationales et redoubler les efforts afin de mettre définitivement la RCA sur la voie d'un développement économique durable.

Poursuivant son allocution, M. BO SCHACK a indiqué que l'évaluation du DSRP I et l'élaboration du DSRP II représentent une occasion importante pour cibler des domaines cruciaux tels que le développement de l'agriculture conformément aux souhaits du Chef de l'Etat François BOZIZE, le développement des infrastructures de base qui s'avère fondamental pour assurer le relèvement économique. Il s'agit aussi bien des pistes rurales en support à l'agriculture, que des voies de circulation des biens et services pour que la position géographique de la RCA ne soit plus vue comme une contrainte d'enclavement mais plutôt comme une opportunité de faire de ce pays un véritable carrefour économique et commercial au sein de la CEMAC et de l'Afrique entière.

« Je rappelle que la contribution du PNUD, loin d'être un appui isolé, s'inscrit dans le cadre du déploiement commun des activités de toutes les Agences des Nations Unies présentes en RCA, en réponse aux priorités nationales. A ce titre, les programmes d'appui à l'agriculture de la FAO, les efforts du PAM, de l'UNESCO en matière d'éducation, etc.… sont en parfaite complémentarité avec les projets du PNUD et la nouvelle donne que constitue le Intégré Bureau des Nations Unies me donne l'occasion et la responsabilité de veiller à une utilisation rationnelle des contributions des agences du SNU en vue d'aider la RCA dans la lutte contre la pauvreté et l'atteinte des OMD », a renchéri M. BO SCHACK.

Pour terminer, le Représentant Résident du PNUD a indiqué que les prochaines échéances électorales sont une préoccupation et une priorité pour les autorités gouvernementales. Pour lui, des élections transparentes et justes, avec un calendrier respecté, constituent un signal fort à l'endroit des partenaires actuels ou potentiels et peuvent être un déterminant dans la stabilité et le développement du pays. Il fonde donc beaucoup d'espoir sur ces Plans de Travail et espère voir leur mise en œuvre très rapide avec des évaluations continues et régulières, sachant que cette année, un plus grand nombre de cadres nationaux auront la charge de la gestion programmatique et opérationnelle des différents programmes de développement. C'est pourquoi de nouvelles contributions ont été programmées dans les PTA 2010 pour accompagner le processus électoral, ce qui montre le souci constant de s'adapter aux réalités du terrain.

Intervenant à son tour, le Ministre d'Etat au Plan, à l'Economie et à la Coopération Internationale a rappelé les domaines prioritaires des PTA signés en mars 2009 qui ont porté sur:

- les Politiques, Stratégies et Appui à la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) ;

- la Réduction de la Pauvreté et Gestion durable de l'environnement et ;

- la Bonne Gouvernance et la Prévention des crises.

Il avait été convenu dans ce cadre, selon le Ministre d'Etat de :

- poursuivre le renforcement des capacités nationales dans la mise en œuvre du DSRP, dont particulièrement la gouvernance démocratique, l'Etat de droit, la sécurité et la décentralisation ;

- consolider les acquis dans l'amélioration du climat des affaires pour la promotion du secteur privé ;

- jeter les bases d'une r&forme efficiente de l'administration publique,

- intensifier l'accès des populations aux services sociaux de base et à la micro finance ;

- réduire l'impact du VIH/SIDA et promouvoir l'équité.

Pour le Chef de Département, la mise en œuvre de ces programmes a permis d'enregistrer des résultats encourageants. Le partenariat réuni dans le cadre de ces programmes de coopération, ne pourra être effectif que si les parties prenantes s'engagent et contribuent à la mise en œuvre des actions. Et cela n'est possible que si l'information est partagée à tous les niveaux des acteurs.

Dans le même contexte, le membre du gouvernement a souligné que pour une mise en œuvre efficace du programme de coopération en 2010, il est nécessaire de :

- assurer un suivi plus rapproché de l'exécution des projets/programmes selon des modalités que nous arrêterons ensemble.

-Définir des mécanismes plus efficients de circulation de l'information au niveau de tous les acteurs et au cours des différentes étapes de la mise en œuvre de nos actions et,

- Finaliser rapidement la stratégie élargie de mobilisation de ressources dont les travaux sont en cours.

Le Ministre d'Etat a aussi spécifié que l'année 2010 sera marquée par des événements qui ne manqueront pas de solliciter la coopération de la RCA avec les Agences du Système des Nations Unies. Il s'agit particulièrement du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) qui procède de la volonté du gouvernement à consolider la paix et la sécurité. Il en est de même de l'organisation des élections présidentielle et législatives dont les vœux de transparence sont émis de tous.

Il a indiqué que l'atteinte du point d'achèvement de l'IPPTE en 2009 n'est pas une fin en soi et que le gouvernement est engagé à approfondir les réformes dans les différents compartiments de la vie économique et sociale notamment dans les domaines de la gouvernance financière et des secteurs productifs, afin de consolider les acquis et amorcer une relance vigoureuse de l'économie. Dans cette perspective, la mise en œuvre des PTA repose sur quatre domaines suivants :

- Croissance inclusive et intensification de la lutte contre la pauvreté ;

- Environnement et développement durable ;

- Prévention des crises et relèvement ;

- Gouvernance démocratique et décentralisation.

Le montant global de 30 millions de dollars des Etats-Unis, soit environ 13,5 milliards de FCFA mobilisé dans le cadre de la mise en œuvre de ces PTA devra être une réponse du PNUD à l'appel du gouvernement à un soutien plus efficace aux efforts de reconstruction de la République Centrafricaine.

Pour clore son discours, le Ministre d'Etat MALIKO a déclaré que le passage à l'exécution nationale de certains de nos projets/programmes constituera une étape importante de notre coopération, au cours de cette année. Elle devra consacrer la volonté commune que nous affichons d'asseoir les bases d'un leadership affirmé et d'une plus grande appropriation de nos programmes de coopération. Il espère que toutes les actions en faveur du renforcement des capacités nationales, favorisant un transfert réussi de ces responsabilités ont été prises. La partie nationale doit maintenant faire la preuve de ses capacités et assumer en toute responsabilité le pilotage de ces programmes.

Retenez que bien avant la signature de ces PTA, le Ministre d'Etat a accordé une série d'audience avec quelques personnalités étrangères en l'occurrence : la Représentante Résidente de la Banque mondiale en RCA, Madame Jelena PANTELIC, M. Justin KOUAKOU de la Société Financière Internationale, M. Frédéric Cook, Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Centrafrique et la nouvelle Représentante Résidente de l'UNFPA Madame Thérèse ZEBA.

Tout ce qui est sujet d'actualité concernant le pays (DDR, financement des projets : droit minier dans la Lobaye, construction de la route Bossangoa-Bozoum, Atteinte du point d'achèvement, élections générales etc.) a été évoqué entre le membre du gouvernement et ses hôtes.

 

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 16:52


bonne-annee

Gl Kandji Minurcat

   Le gl sénégalais Kandji (MINURCAT)

N'DJAMENA, 27 janvier 2010 (AFP) –  Une délégation de l'ONU a indiqué mercredi à l'issue de discussions menées à N'Djamena avec les autorités tchadiennes qu'elle proposerait jeudi un calendrier de retrait pour la mission de l'ONU en Centrafrique et au Tchad (Minurcat), a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous allons vous proposer demain (jeudi) un calendrier de retrait autour duquel nous allons discuter", a déclaré le chef de la délégation de l'ONU, le général néerlandais Patrick Cammaert, à l'issue d'une série de discussions entamées mercredi matin avec les autorités tchadiennes.

"Notre débat ne portera pas sur les raisons (de la demande du retrait), mais sur la note verbale (adressée à l'ONU) demandant le retrait de la Minurcat", avait dit au cours des débats le général tchadien Oki Dagache. "Notre discussion doit porter sur les modalités pratiques du retrait de la Minurcat après le 15 mars", avait-il insisté.

A l'ouverture des discussions, le général Cammaert avait pourtant indiqué être venu "écouter quels sont les problèmes ressentis et les raisons avancées pour le retrait de la Minurcat et voir quels domaines nous puissions améliorer et travailler ensemble".

La semaine dernière, le ministère tchadien des Affaires extérieures avait indiqué à l'AFP avoir transmis à l'ONU une note verbale dans laquelle le Tchad demandait que le mandat de la Minurcat expirant le 15 mars ne soit pas reconduit.

L'ONU avait confirmé avoir reçu la note et annoncé la mise en place d'une équipe "pour faire le point sur la position tchadienne" lors de discussions à N'Djamena, devant aboutir à des recommandations au Conseil de sécurité.

Arrivée mardi soir à N'Djamena, sa délégation doit rester une semaine dans la capitale tchadienne.

Copyright © 2010 AFP.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 16:19


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Khadafi-Moamar.jpg

 Tripoli - Pana 22/01/2010 - Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union Africaine (UA), s'est entretenu, jeudi soir à Tripoli, la capitale libyenne, avec le président centrafricain François Bozizé sur les préparatifs en cours du prochain sommet de l'UA prévu fin janvier courant à Addis-Abeba, en Ethiopie.

La rencontre entre le guide Kadhafi et le président centrafricain a tourné, selon une source officielle libyenne, autour de la mise en oeuvre des résolutions relatives à la transformation de la Commission de l'UA en une Autorité de l'Union.

Le président de l'UA et le président centrafricain ont également passé en revue la situation de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) base de la pyramide de l'Union et les questions relatives à la consolidation de la sécurité et de la paix en Afrique.

Selon la même source, le président Bozizé a, au cours de cet entretien, renouvelé sa considération et sa gratitude au leader Kadhafi pour les efforts et initiatives qu'il a entrepris ayant été couronnés par l'instauration de la paix et de la stabilité en Centrafrique en vertu de son titre de Haut parrain permanent de la sécurité et de la paix dans l'espace de la CEN-SAD et dans l'au-delà.

La visite du président centrafricain François Bozizé qui est arrivé jeudi en fin de journée à Tripoli à la tête d'une importante délégation de son gouvernement, intervient moins de dix jours après celle effectuée à Tripoli par son Premier ministre Faustin Touadera.

Il avait co-présidé avec le secrétaire du Comité populaire général libyen, Dr Baghdadi Mahmoudi, les entretiens libyo-centrafricains centrés sur la promotion des perspectives de consolidation de la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines ainsi que sur la mise en place de l'ordre du jour des réunions de la Haute commission mixte libyo-centrafricaine qui se tiendra prochainement.




NDLR : Bozizé et  Khadafi n’ont sans doute pas parlé que du prochain sommet de l’Union Africaine et de la CENSAD. Qu’est ce qui peut alors justifier la présence du ministre de la justice Laurent Ngon-Baba et celle de Cyriaque Gonda dans la délégation de Bozizé ? Au moment où de graves accusations pèsent sur Bozizé au sujet de la mort du colonel et ancien ministre d’Etat Charles Massi, il est fort à parier que le colonel libyen à qui Abdoulaye Miskine aurait par ailleurs écrit une lettre pour l’interpeller sur le sort de Massi, n’ait pas pu poser quelques questions à son interlocuteur.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 01:50


bonne-annee

Grauls, Mme Zewde

                   Mme Zewde ici à droite


Le BINUCA : Une même voix pour les Nations Unies 

 

Bangui, le 20 janvier 2010. Dans une déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité adoptée le mardi 7 avril 2009, le Conseil s'est félicité de la recommandation du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, de créer un Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA). Le Bureau est chargé notamment, de « soutenir les efforts entrepris aux niveaux national et local » en vue de mettre en œuvre les conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI), qui s'est tenu à Bangui en décembre 2008.

Le 1er janvier 2010, le BINUCA a succédé au Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BONUCA).  

Le BINUCA est la réponse des Nations Unies aux efforts de paix et de réconciliation de la République Centrafricaine. Il « vise une plus grande cohérence et efficacité des actions de l’ensemble du Système des Nations Unies en Centrafrique. » Les priorités assignées au Bureau concernent :

· L’organisation des élections libres et transparentes

· La réussite du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR)

· La protection des enfants et des femmes

·  L’assistance humanitaire

 

De par leur mandat traditionnel, les Agences spécialisées des Nations Unies en Centrafrique appuient les autorités nationales dans la mise en œuvre des programmes liés à la Consolidation de la Paix. Grâce à l’intégration, le Bureau Politique (ex BONUCA) et les Agences Spécialisées assureront une meilleure coordination des activités. Cette approche intégrée des opérations des Nations Unies en Centrafrique va permettre d’accroître l’efficacité et l’impact des réponses apportées par les Nations Unies aux problèmes de la RCA.

 Plusieurs autres pays dont la Sierra Leone, la Guinée Bissau, le Burundi, ont eu recours avec succès à l’intégration des activités politiques,  de l’assistance  humanitaire, et des programmes de développement, ce qui a permis à l’ONU de parler d’une même voix.

 Aux fins d’expliciter cette transformation, la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, l’Ambassadeur Sahlé-Work ZEWDE, animera une Conférence de Presse dans la Salle de Conférence du BINUCA, à Bangui,  le jeudi 21 Janvier 2010, à partir de 10h30mn.

    

Conférence de Presse RSSGNU du 21 janvier 2010

 

Mot liminaire

 

Mesdames et Messieurs, soyez les bienvenus au sein du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA).

L’actualité internationale nous invite à observer une minute de silence par compassion et solidarité pour le peuple Haïtien et nos collègues durement touchés par le séisme de la semaine dernière.  

Je vous remercie.

Je voudrais vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année 2010, une année de santé, de bonheur et de prospérité pour tous et surtout de paix pour la République Centrafricaine.

2010 a une double signification pour la République Centrafricaine et les Nations Unies.  C est une année de consolidation de la paix et de retour à la stabilité politique, économique et sécuritaire. C’est aussi une année d’harmonisation et de consolidation de l’appui que les Nations Unies et la Communauté Internationale apporte à la Centrafrique.

Cette conférence de presse comporte un double intérêt. Tout d’abord vous présenter le mandat assigné par le Conseil de Sécurité à ce Bureau, ensuite vous expliquer les enjeux et les défis de transformation de BONUCA à BINUCA.

§     Le 27 juin 2008, le Conseil de Sécurité a demandé au Secrétaire Général de lui faire des recommandations sur la meilleure façon de redéfinir le mandat et la structure du BONUCA et celle des Agences Spécialisées des Nations Unies, afin de mieux coordonner l’assistance de l ONU dans le pays

§     Le 03 Mars 2009, le Secrétaire Général des Nations Unies a recommandé au Conseil de Sécurité la création d’un Bureau Intégré des Nations Unies en RCA, ce que ce dernier a accepté le 07 avril 2009.

§     Le 1er Janvier 2010 les Nations Unies en Centrafrique sont devenues le Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique BINUCA.

§     Le Représentant Spécial du Secrétaire Général que je suis, va continuer à donner des orientations politiques générales sur l’action des Nations dans le pays, et  mon adjoint, le Représentant Spécial Adjoint,  qui est en même temps le Coordonnateur Résident et Coordonnateur de l’action Humanitaire, sera chargé de la supervision des opérations des agences.

Le mandat du BINUCA comporte entre autre sept (7) priorités :

· Soutenir les efforts entrepris aux niveaux national et local pour la mise en œuvre des  conclusions du Dialogue, notamment en appuyant les réformes touchant la gouvernance et les opérations électorales ;

 

·  Contribuer à la bonne exécution du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) et à la réforme des Institutions dans le secteur de la Sécurité, et soutenir les activités visant à promouvoir l’état de droit.

· Appuyer les efforts menés en vue de rétablir l’autorité de l’Etat dans les provinces ;

· Appuyer le renforcement des capacités nationales pour faire respecter les droits de l’homme et l’état de droit et promouvoir la justice et la transparence ;

· Oeuvrer en coordination étroite avec la Commission de consolidation de la paix et soutenir son action ainsi que la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la consolidation de la paix et des projets financés par le Fonds de consolidation de la paix. 

Les Agences Spécialisées des Nations Unies continueront à exercer leur mandat en appuyant les autorités nationales dans la mise en œuvre des programmes liés aux domaines prioritaires de la Consolidation de la Paix, parmi lesquels

· La lutte contre la pauvreté,

· L’appui humanitaire,

· Le renforcement des capacités institutionnelles nationales,

· La sécurité,

· etc.

  

L’intérêt majeur de l’intégration en 2010 sera, en plus de la cohérence dans la réponse des Nations Unies aux besoins du pays:

 

· L’harmonisation et la coordination des activités,

 

· La mise en commun des ressources financières et humaines en vue de la réalisation des projets communs,

 

· La rationalisation des dépenses

 

· La recherche de l’efficience et l’efficacité dans l’action.

 

La création du BINUCA est non seulement une approche moderne de gestion du soutien des Nations Unies aux pays membres, c’est aussi la traduction en actions des efforts du BONUCA et en particulier  des recommandations du Dialogue Politique Inclusif (DPI), du 8 au 20 décembre 2008.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 01:05


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Mme-Hawa-Ahmed-Youssouf.jpg

Hawa Ahmed Youssouf nommée représentante spéciale de l’Union Africaine en Centrafrique


(Agence Djiboutienne d'information 15/01/2010)

L’ex ministre déléguée à la Coopération internationale, Mme Hawa Ahmed Youssouf, vient d’être nommée par le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, comme sa nouvelle représentante spéciale à Bangui, en République Centrafricaine.

La nomination de Mme Hawa Ahmed à ce poste, où elle sera chargée notamment de poursuivre le processus de stabilisation en cours dans ce pays, ouvre un nouvel horizon aux femmes africaines puisque c’est la toute première fois qu’elles accèdent à un tel poste au sein de l’UA.

L’ex ministre a exprimé sa fierté et sa reconnaissance au président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, qui œuvre en faveur de la promotion des compétences djiboutiennes à des postes importants dans les instances régionales et internationales.

Titulaire d’une maîtrise en Droit, option relations internationales, obtenue en 1991 à l’Université de Reims en France, Mme Hawa Ahmed Youssouf a été en 1999 la première femme à occuper des fonctions ministérielles à Djibouti.

Ministre déléguée chargée de la Promotion de la Femme et des Affaires sociales jusqu’en 2005, elle est nommée ensuite au poste de ministre déléguée à la Coopération internationale.

Hawa Ahmed Youssouf quitte le gouvernement en 2008, pour redevenir simple Conseillère technique à la Primature, et professeure de relations internationales à l’Université de Djibouti.


YHB

© Copyright Agence Djiboutienne d'information

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 15:40


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Haïti : des dizaines de milliers de morts, des dégâts "inimaginables"

WASHINGTON - Le séisme dévastateur qui a frappé Haïti mardi a provoqué la mort de "dizaines de milliers" de personnes et causé des dégâts d'une étendue "inimaginable", a jugé jeudi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, sur les chaînes de télévisions américaines.

"Nous savons déjà que (les morts) se compteront par dizaines de milliers (...). La zone (du séisme) a été très durement touchée. Cette zone est une des plus peuplées d'Haïti", a dit Mme Clinton sur MSNBC, au sujet du tremblement de terre qui a frappé Port-au-Prince, la capitale surpeuplée.

Le tremblement de terre d'une magnitude 7 a provoqué des dégâts "d'une étendue inimaginable", a encore lancé Mme Clinton sur une autre chaîne, CBS.

Les Etats-Unis collaborent "étroitement avec le gouvernement haïtien" pour tenter de venir en aide aux milliers de victimes du désastre, a souligné la chef de la diplomatie américaine qui a annulé un voyage dans le Pacifique pour rentrer à Washington suivre la crise qui touche le pays caribéen.

Toujours sur CBS, Mme Clinton en a appelé à la "générosité" de ses compatriotes, les exhortant à faire des dons.

La cellule mise en place par le département d'Etat a déjà levé "environ trois millions de dollars", a-t-elle rapporté.

La veille, son époux, l'ancien président Bill Clinton, avait également lancé un appel aux contributions financières, "même un ou deux dollars", pour parer aux urgences après le violent séisme.

Jeudi, dans les colonnes du Washington Post, M. Clinton a jugé que le désastre se classait parmi les "pires catastrophes humanitaires dans l'histoire du continent américain".

"Les premières estimations montrent que près de trois millions de personnes --soit un tiers de la population haïtienne-- ont besoin d'assistance", écrit M. Clinton qui occupe le poste d'envoyé spécial des Nations unies pour Haïti.

"Ce dont Haïti a le plus besoin, c'est d'argent pour (acheter) de l'eau, des vivres, des abris et du matériel médical de base", a affirmé Bill Clinton.

Les autorités haïtiennes n'ont pas encore avancé de bilan humain de la catastrophe. Mais selon le Premier ministre Jean-Max Bellerive, il pourrait largement dépasser les 100.000 morts.

(©AFP / 14 janvier 2010 14h26)

 

Haïti :  Le chaos et l’impuissance

Caroline Stevan Le Temps

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées par le tremblement de terre, selon les chiffres d’Hillary Clinton ce midi. Washington va envoyer 3500 hommes. L‘Onu avoue être toujours sans nouvelles d’une centaine d’expatriés

Bâtiments écroulés, cadavres étalés sur le sol, blessés bloqués au milieu des gravats ou errant dans la rue, habitants paniqués: Haïti s’est réveillé mercredi matin sur des scènes d’apocalypse. La plupart de ses dix millions d’habitants n’avaient pas dormi, hantés par la crainte de nouvelles secousses. Le tremblement de terre de la veille, qui avait frappé vers 17 heures, a été ressenti jusqu’à Cuba, 300 kilomètres plus loin. La secousse a duré une longue minute, soulevant une noire poussière. De magnitude 7 sur l’échelle de Richter, le séisme a dévasté l’île.

Port-au-Prince, capitale surpeuplée de l’un des Etats les plus pauvres de la planète, est «détruite», dit un témoin. De nombreux édifices, dont le Palais national, le parlement, des ministères et la prison principale, se sont effondrés. Les premiers récits disent l’effroi et la désolation. On redoute des morts par milliers, prisonniers des gravats. On croise des blessés tous les deux pas dans la rue.

Le premier ministre Jean-Max Bellerive évoquait hier après-midi un bilan «bien au-dessus des 100000 décès». 3,5 millions de personnes vivaient dans la zone la plus touchée. L’épicentre se trouve à seulement quinze kilomètres de la capitale. Les villes de Jacmel et Carrefour sont aussi sinistrées.

Près d’une quinzaine de répliques ont été enregistrées dans les heures suivant le choc. Eau, électricité et télécommunications ont été coupées. Les routes sont défoncées ou jonchées d’obstacles. Des dégâts qui sèment le chaos.

Hier, les informations du terrain ne parvenaient qu’au compte-gouttes, le réseau téléphonique ayant été largement détruit. Internet s’est fait le relais de témoignages, photos et vidéos à l’appui. Grâce à Twitter, Richard Morse, propriétaire du fameux hôtel Oloffson perché sur les hauteurs de Port-au-Prince, a pu commenter les événements toute la nuit. «Vu une photo du Palais, il est détruit.» «Entendu une rumeur concernant l’effondrement de l’hôpital, je n’en sais pas plus.» «La batterie de mon téléphone s’épuise. Bientôt, nous ne pourrons plus communiquer.»


NDLR : On ne peut qu'être en peine devant ce tableau apocalyptique. A rappeler que plusieurs Centrafricains dont Jean Lambert Ngouandji ancien journaliste à radio Ndéké Luka, Fulgence Zeneth et bien d'autres encore travaillent dans ce pays dans le cadre de la MINUSTAH. Aux dernières nouvelles, la dizaine de Centrafricains vivant à Haïti se porteraient bien ainsi que leurs familles.

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