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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 22:32

 

 

La-Chine.jpg

 

 

 

BANGUI AFP / 20 avril 2010 21h53 - Le vice-ministre chinois du Commerce, en visite en Centrafrique, a annoncé des dons et un prêt de son gouvernement de plus de 15 millions d'euros pour ce pays, principalement pour un projet de centrale électrique, dans une déclaration diffusée mardi par la radio nationale.

"Le gouvernement chinois a décidé de faire un don de 20 millions de yuans (plus de 1,4 milliard de FCFA/près de 2,2 millions d'euros) et un prêt sans intérêt de 120 millions de yuans (plus de 8,4 milliards de FCFA/13 millions d'euros)", a notamment affirmé le vice-ministre Fu Ziying, qui s'exprimait lundi soir après avoir été reçu par le président centrafricain François Bozizé.

Ces montants sont "destinés principalement à réaliser le projet de centrale de Boali 3 (environ 80 km au nord-ouest de Bangui)" pour l'approvisionnement en électricité de la Centrafrique, a expliqué M. Fu, qui a signé plusieurs accords de coopération avec le ministre centrafricain de la Coopération internationale, Sylvain Maliko.

Début avril, les deux pays avaient paraphé un contrat d'assistance chinoise relatif au projet de centrale hydraulique de Boali 3, d'un coût global de 15 millions de FCFA (près de 23 millions d'euros).

"La Chine va aider la Centrafrique à réaliser un projet d'énergie solaire, un projet de forage pour l'alimentation en eau", ainsi qu'"à construire une école d'amitié sino-africaine et fournir un lot d'équipements médicaux et de matériel" de lutte contre le paludisme, a encore déclaré le vice-ministre chinois du Commerce.

Selon lui, la Centrafrique recevra également de la Chine "un lot de biens d'un montant de 5 millions de yuans (plus de 350 millions de FCFA/près de 544.000 euros) pour contribuer à des actions de célébration" du cinquantenaire de son indépendance.

Fu Ziying, qui était arrivé dimanche à Bangui, a quitté la Centrafrique lundi soir. La Chine a financé dans ce pays plusieurs infrastructures, dont un hôpital en cours de construction au sud de la capitale pour 3 milliards de FCFA (près de 4,6 millions d'euros), des logements sociaux ainsi qu'un stade de 20.000 places livré en 2007.

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 00:58

 

 

Ahmadinejad-et-Chavez.jpg

 

Mahmoud Ahmadinejad et Hugo Chavez

 

La question se pose sérieusement de savoir ce qu’est allé chercher le ministre centrafricain des affaires étrangères, le général Antoine Gambi à Téhéran, répondant ainsi favorablement à l’invitation du très controversé président iranien Mahmoud Ahmadinejad en prenant part à la drôle de réunion convoquée par ce dernier en réplique au récent sommet tenu à Washington par Barack Obama sur le désarmement nucléaire de la planète. On n’imagine pas que sans l’accord préalable de son patron, le président Bozizé, le général Gambi aurait effectué ce déplacement. L’appât du gain et des pétrodollars iraniens ne suffisent pas expliquer cette présence du ministre centrafricain.

En creusant un peu, on s’aperçoit aisément que la République centrafricaine est un pays qui possède dans sa partie sud orientale d’importants gisements d’uranium à bonne teneur à Bakouma que le géant français AREVA cherche à exploiter mais la cupidité des dirigeants actuels de Bangui les amène à multiplier les obstacles sur la voie d’AREVA. Mme Anne Lauvergeon, la patronne d’AREVA, vient de reporter sine die la visite qu’elle devait effectuer en Centrafrique.

On peut comprendre que le président centrafricain François Bozizé et son indéboulonnable et corrompu ministre des mines Sylvain Ndoutingai, ne puissent pas se désintéresser des offres d’autres partenaires autres qu’AREVA. L’Iran du président Ahmadinejad ayant actuellement comme on le sait, un énorme besoin d’uranium en yellow cake, il n’est pas exclu que la République des mollahs soit hautement intéressée par les mines d’uranium de Centrafrique.

C’est sans doute la véritable raison qui peut expliquer et justifier que Bozizé ait accepté de dépêcher son ministre des affaires étrangères Téhéran prendre part à cette réunion bizarre. Cela est d’une extrême gravité car visiblement, les autorités centrafricaines n’ont pas conscience et ne prennent pas l’exacte mesure de la gravité de la situation dans laquelle elles se s’engagent et mettent leur pays.  

Seuls huit ministres des affaires étrangères (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland), ont participé à la réunion de Téhéran en dehors des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un «assistant spécial du chef de la diplomatie chinoise. Le chef de l'Organisation de la conférence islamique Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l'AIEA et de l'ONU étaient également présents.

La République centrafricaine était quasiment le seul pays potentiellement producteur d’uranium à être représentée par son ministre des affaires étrangères, situation qui la fait davantage remarquer par son isolement. Aucun autre pays africain producteur ou possédant de l’uranium (Niger, Namibie, Gabon, etc… pour ne citer que ceux-ci) n’a pris part à cette réunion d’Ahmadinejad.

La participation des autorités centrafricaines à la réunion de Téhéran confirme en outre certaines informations qui circulent depuis déjà quelque temps dans les milieux des services secrets de certains pays  qui ont beaucoup à redouter de l’obtention par l’Iran d’une bombinette nucléaire, faisant état de l’existence d’un axe Bangui-Caracas-Téhéran-Pyong-Yang pour le trafic d’uranium. Une chose est sûre, le très corrompu ministre des mines de Bozizé, Sylvain Ndoutingai a séjourné dernièrement à deux reprises à Caracas au Venezuela de Hugo Chavez après que Bozizé lui-même ait aussi participé au Venezuela en septembre 2009, au sommet Afrique-Amérique latine sur invitation du même Hugo Chavez. Il n’a sans doute pas seulement été question que de pétrole entre Bozizé et Chavez. Si le second a les moyens de faire face aux menaces de représailles des grands, le retour du bâton pourrait être douloureux pour le premier.

 

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 16:32

 

 

Mahmoud-Ahmadinejad.jpg

 

 

L'Iran prône le désarmement

Journal du Dimanche 17 Avril 2010

A l'occasion d'une conférence internationale organisée à Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, a plaidé en faveur du désarmement nucléaire. Le président iranien a par ailleurs appelé à la création d'un "organe international indépendant" pour "empêcher la prolifération". Sa réponse à la conférence organisée par Barack Obama en début de semaine à Washington.

Mahmoud Ahmadinejad n'était pas invité à la conférence internationale sur le nucléaire organisée à l'initiative des Etats-Unis, en début de semaine, à Washington. Qu'à cela ne tienne, le président iranien a décidé d'organiser son propre sommet. Celui-ci s'est ouvert samedi à Téhéran. En petit comité, toutefois. Quand Barack Obama réunissait 47 pays dans la capitale fédérale, Mahmoud Ahmadinejad, lui, est simplement entouré de huit ministres des Affaires étrangères - Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland -, des vice-ministres de Russie, du Qatar et des Emirats arabes unis et d'un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", dit-on à Pékin. Le président de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et des représentants de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'ONU sont également présents dans la capitale iranienne.

Dans son discours d'ouverture, Mahmoud Ahmadinejad a lancé le mot d'ordre de la conférence: "L'énergie nucléaire pour tous, l'arme nucléaire pour personne". Le président iranien s'est ensuite prononcé pour le désarmement nucléaire, appelant de ses vœux la création d'un "organe international indépendant" chargé de lutter contre la prolifération nucléaire. Le dirigeant de la République islamique entend ainsi prendre à contrepied ceux qui le soupçonnent de vouloir se doter de la bombe atomique. Dans ce dossier, il n'a jamais changé de ligne: le programme nucléaire iranien a des visées exclusivement civiles. C'est pourquoi il est, a-t-il une nouvelle fois rappelé, "irréversible".

Pour une suspension des Etats-Unis de l'AIEA

Et le président iranien, plutôt adepte de la provocation, d'aller plus loin: il a proposé samedi la suspension des Etats-Unis de l'AIEA. "Les Etats ayant l'arme nucléaire, ceux l'ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l'utiliser" devraient être "suspendus de l'AIEA, et particulièrement les Etats-Unis", a-t-il ainsi estimé.

"Malheureusement, le gouvernement américain a utilisé des armes nucléaires et aussi menacé officiellement de les utiliser", a-t-il insisté, avant d'ajouter: "Quand ceux qui possèdent des armes nucléaires et qui utilisent ces armes possèdent un droit de veto inégal dans la plus haute instance internationale chargée de la sécurité internationale, est-ce que cela n'encourage pas les autres pays à la prolifération d'armes nucléaires pour assurer leur sécurité nationale?" Dans ce contexte, pour Mahmoud Ahmadinejad, les appels à un monde sans arme nucléaire lancés par Barack Obama, sont nuls et non avenus. Et les menaces de sanctions contre l'Iran en raison de son programme nucléaire aussi.

 

Iran : La conférence nucléaire de Téhéran n’est pas un succès


Source : iran-resist.org 17.04.2010

Il y a trois semaines, quand Obama a annoncé l’organisation d’une conférence sur le désarmement nucléaire à Washington les 12 et 13 avril où il allait discuter des sanctions contre l’Iran avec son homologue chinois, les mollahs avaient annoncé qu’ils allaient aussi organiser une conférence sur le même thème à Téhéran les 17 et 18 avril avec comme invité-vedette le président Chinois Hu Jintao. Hier, à la veille de cet événement, ils ont publié la liste des invités. Elle évidemment des plus floues.

 

Au début de ce mois, la Chine, qui a depuis toujours protégé les mollahs contre les sanctions américaines avec ses contrats pétroliers ou avec son droit de veto à l’ONU, a changé de position car elle a compris que son veto était une aubaine pour Washington. Ce dernier qui a besoin d’une alliance stratégique avec le régime islamique d’Iran et pour y parvenir mène une lente guerre d’usure contre les mollahs prétextait ce veto pour éviter des sanctions trop lourdes fatales à ces futurs alliés régionaux. Pékin a annoncé son adhésion aux sanctions pour priver Washington de son prétexte et l’engager dans une logique de confrontation qui ne laisse pas de place à une entente.

 

Les mollahs qui exploitaient la protection pour rejeter les offres de compromis afin de forcer Washington à assouplir ses conditions ont paniqué. Ils ont alors envoyé Jalili, le négociateur du programme nucléaire iranien à Pékin pour sonder le terrain et obtenir éventuellement leur revirement chinois.

 

La Chine a reçu le milicien Jalili sans faire les commentaires attendus par les mollahs. Pire encore, alors que Jalili était encore à Pékin, le ministère des affaires étrangères chinois a annoncé la présence du président chinois Hu Jintao à Washington les 12 et 13 avril pour participer à la conférence sur la sécurité nucléaire et rencontrer Obama en tête-à-tête (pour parler des sanctions contre Téhéran). Humilié, le régime a tenté de dissimuler son isolement en annonçant la présence de Hu Jintao à Téhéran les 17 et 18 avril pour participer à une autre conférence sur le désarmement nucléaire. Les Chinois qui ont l’art des réponses laconiques avaient décliné l’offre en publiant le programme des voyages officiels d’Hu Jintao et Téhéran ne figurait pas sur la liste. La liste comportait en revanche une escale au Brésil pour la rencontre annuelle du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) les 17 et 18 avril, ce qui insinuait que les dirigeants de ces quatre pays seraient aussi indisponibles pour la conférence de revanche. Le régime s’est alors retrouvé en position délicate. Il n’a plus communiqué sur sa conférence batârde. Il a attendu la veille de son début pour annoncer la liste des invités.

 

Il ne s’agit pas d’une vraie liste car certains officiels parlent de 70 pays représentés, la presse parle de 35 pays et le ministère des affaires étrangères a publié 56 noms, mais sans préciser qui les représentait et enfin, l’agence Fars a été la seule à proposer les noms des officiels présents. Ils sont 13 et non 35 ou 70, ce qui laisse supposer qu’un grand nombre de pays ne seront pas représentés par des officiels mais par des associations ou des activistes anti-nucléaires que les mollahs n’ont pas jugés opportun de présenter.

 

Si le régime n’a pas donné les noms des invités résiduels, la liste des seuls VIP n’est guère plus reluisante puisque l’on y trouve d’illustres inconnus comme Rashid Mardov, le ministre des AE de Turkménistan, Antoine Gambi, le ministre des AE de Centrafrique, Lutfo Delamini, le ministre des AE du royaume de Swaziland aux côtés d’homologues ou des directeurs régionaux venus d’Irak, d’Afghanistan, Oman, Sierra Leone, Zimbabwe ou encore du Cap vert… Il s’agit pour la plupart de pays pauvres où le régime des mollahs distribue quelques liasses, le fait qu’après 12 heures de débats, les invités aient droit à un voyage d’agrément de 2 jours tout frais payés à Ispahan a sans doute été décisif. Pitoyable.

 

 

NDLR : Qu’est allé réellement chercher le ministre des affaires étrangères centrafricain, le général Antoine Gambi en Iran ? Sans doute l'argent qui devait être distribué aux participants à cette minable et pathétique réunion. Bozizé et Gambi ne doivent même pas se douter que chercher à faire risette avec le très controversé président iranien peut leur coûter très cher ainsi que malheureusement aussi à l'image de marque du pays.

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 03:08

 

 

Pierre-Buyoya.jpg

 

 

 

Bangui, 14 avril. (ACAP) – La ministre déléguée aux Affaires Etrangères, à la Francophonie et à l’Intégration Régionale, Mme Ambroisine Kpongo, a reçu, mercredi 14 avril 2010 en son cabinet, l’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), L’ancien président du Burundi Pierre Buyoya, en mission d’évaluation des élections présidentielles et législatives de 2010.

Selon Mme Kpongo, « la présence de l’ancien président Pierre Buyoya à Bangui a pour but de prendre attache avec les différents acteurs politiques de notre pays pour voir en quels points l’OIF pourrait intervenir pour nous accompagner pour ce processus électoral ».

Il s'agit «surtout de voir avec la Commission électorale indépendante (CEI) quels sont les problèmes rencontrés, et qu’est ce que le président de la CEI attend de cette organisation pour la bonne marche des élections futures ».

« L’OIF est prête pour l'organisation des élections, surtout si nous demandons ce qui nous manque pour la réussite de ces élections car le président vient en tant qu’observateur, il vient nous écouter, c’est à nous de dire ce qui nous manque, c’est à nous de dire ce qu’il faut pour que nous allions aux élections dans des bonnes conditions », a-t-elle répondu.

 Il faut rappeler que l’ancien président Pierre Buyoya est un habitué de la République Centrafricaine, où il avait conduit une mission d'observation des élections présidentielle et législatives de mars et mai 2005.

Il a également présidé les travaux du Dialogue Politique Inclusif (DPI), qui a réuni à Bangui, du 8 au 20 décembre 2008, l'ensemble des forces politiques du pays, y compris des représentants des groupes armés, pour tenter de mettre fin aux activités de ces derniers dans le Nord du territoire centrafricain.

 

NDLR : Il était temps que l’OIF procède à cette évaluation du processus électoral totalement en panne dans ce pays, principalement en raison de la volonté de Bozizé et son homme de main le vrai faux pasteur Binguimalé qui tiennent à mettre la charrue avant les bœufs sous le fallacieux prétexte qu’ils veulent rester dans les délais constitutionnels. Comment aller aux urnes sans corps électoral ? Comment y aller avec la moitié du pays sous occupation de rébellions armées, autrement dit sans DDR ? Voilà les vraies difficultés ou plutôt obstacles crées de toutes pièces par l’entêtement de Bozizé et Binguimalé, qui empêchent la tenue d'élections en Centrafrique à l’heure actuelle. Il ne faut pas tourner en rond en racontant des histoires.

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 16:42

 

 

Gl Kandji Minurcat

 

 

09/04/2010-[15:24] - AFP

HELSINKI, 9 avr 2010 (AFP) - La Finlande a annoncé vendredi le retrait de ses troupes engagées au sein de la Mission des Nations unies en Centrafrique et au Tchad (Minurcat), alors que les discussions sur l’avenir de cette mission achoppent sur des questions d’effectifs.

"Parce que l’avenir de l’opération est flou et que les conditions d’activité des troupes finlandaises ne sont plus assurées après le retrait de l’Irlande, la situation amènera la Finlande à se retirer également", annonce le gouvernement finlandais dans un communiqué à l’issue d’une réunion du conseil des ministres avec la présidente consacrée à la politique étrangère et de sécurité.

Quatre-vingt soldats de la paix finlandais participent à une opération de la Minurcat dans l’est du Tchad sous commandement irlandais et dont la mission est de protéger des milliers de réfugiés et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Par ailleurs, le gouvernement finlandais a annoncé étudier la possibilité de rejoindre l’opération Atalante lancée par l’Union européenne dans l’océan Indien contre la piraterie.

Helsinki envisage ainsi d’envoyer un bâtiment dans la zone en 2011, ce qui constituerait la première implication de la marine finlandaise dans une opération militaire internationale, selon un responsable du ministère de la Défense.

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 16:39

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

Les ministres du Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (COPAX) se sont réunis le 4 avril à N’Djamena, au Tchad, pour étudier la situation sécuritaire des pays en conflits dans la sous région, notamment en République centrafricaine et au Burundi.

Convoquée par le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, la 4e réunion des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (COPAX) s’est déroulée le 4 avril à N’Djamena, dans la capitale tchadienne.

A l’ordre du jour du conclave figuraient en bonne place la situation sécuritaire de la République centrafricaine et du Burundi.

Les ministres ont en effet exprimé leurs préoccupations face aux risques de perturbations politiques et sécuritaires qu’encourt la République centrafricaine, où le COPAX a recommandé la poursuite du processus Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et l’élaboration d’un cadre de gestion politique du pays incluant le calendrier électoral.

Le Conseil a également recommandé le recadrage de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) et de la composante police/gendarmerie, ainsi que la mise en place d’un dispositif sécuritaire pour les dirigeants des mouvements politico-militaires.

Concernant le Burundi, les ministres du COPAX ont décidé de l'envoi d'une mission de haut niveau avec mandat de mettre en accord les parties sur la question de l'organisation dans la paix des futures élections générales, prévues à partir du 21 mai prochain et de fournir une aide humanitaire aux populations vulnérables.

Créé en 1999, le COPAX a pour mission de veiller au maintien, à la consolidation et à la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique Centrale. Il constitue en particulier l’organe de préparation de décisions des chefs d’Etat relatives aux mesures de prévention, de gestion et de règlements des conflits. Il est aussi compétent pour l’aide humanitaire, en faveur notamment des déplacés et réfugiés.

Source : Gaboneco     08-04-2010   

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 22:29

 

 

urne.jpg

 

 

COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT EN CENTRAFRIQUE

                                             (SECTION DE FRANCE)

 

                                                                        Paris, le 24 Mars  2010

 

                                                             A  S.E. Monsieur le Président Abdou DIOUF

                                                               Secrétaire Général de  l’Organisation                                      

                                                                        Internationale de la Francophonie

                                                                        28, rue de Bourgogne

                                                                        75007 Paris

 

OBJET : Elections générales en Centrafrique

 

Monsieur le Président,

 

     L’année 2010 est celle des élections législatives et de l’élection présidentielle en République Centrafricaine,  le mandat des députés expirant le 3 Juin 2010 et celui du Président de la République le 10 Juin 2010. Un décret convoquant le corps électoral le 25 Avril 2010 a été  pris par le Président de la République sans le rapport de la Commission Electorale Indépendante (CEI) chargée légalement  d’organiser les élections,  donc d’en  déterminer la date .

 

     Or, les conditions matérielles et politiques préalables à l’organisation d’une élection crédible ne sont pas remplies :

 

-          Non achèvement du programme de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR),

-          Des déplacements des populations à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui sont estimés à 438 134 par le Haut Commissariat aux Réfugiés et les ONG humanitaires. En effet, sur seize préfectures, huit connaissent les mouvements de rébellion armée,

-          L’inexistence des listes électorales  viables et incontestables,

-          Découpage électoral non équitable,

 

     En outre, le Président de la Commission Electorale Indépendante est partial, dévolu au Président de la République et pratique une mauvaise gestion des fonds de la Commission.

 

      Les élections constituent pour un pays en transition démocratique comme la République Centrafricaine un moment important, car elles doivent être transparentes et incontestables, reflétant le vote de chaque citoyen. C’est la condition de la paix durable et du développement  économique.

 

      Compte tenu du rôle important que joue la Francophonie dans ce processus électoral, nous vous prions d’intervenir auprès du Président François BOZIZE  pour :

 

-          Abroger le décret convoquant le corps électoral,

-          Prendre en compte les exigences de l’opposition sur le fonctionnement de la CEI.

 

 

Nous vous prions, Monsieur le Président, de croire à notre haute considération.

 


ENTITES SIGNATAIRES :

 

1)- ENTITE : OPPOSITION DEMOCRATIQUE

ADP : Clément BELIBANGA

MLPC : Jean Didier KABRAL

 

2)- ENTITE : AUTRES PARTIS

CRPS : Serge-Simplice SOLET BOMAWOKO

PATRIE : Benjamin BELOUM

 

 3)- ENTITE : MOUVEMENTS POLITICO-MILITAIRES

NAP /APRD : Aubin-Roger KOMOTO

 

 

 

 

P.0/Le porte-parole

 

 

Clément BELIBANGA

Ancien Ministre

 

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 03:02


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PARIS, France, 18 mars 2010/African Press Organization (APO)/ — Actualités diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères / Point de presse du 17 mars 2010.(…)


(Pouvez-vous nous indiquer le stade actuel des négociations pour la signature de nouveaux accords de défense avec la Centrafrique, les Comores, la Côte d’Ivoire et Djibouti ?)


 Comme vous le savez, le président de la République dans son discours du Cap du 28 février 2008, devant le Parlement sud-africain a annoncé la révision des anciens accords de défense nous liant à divers pays africains. Trois premiers accords ont été signés avec le Togo, le Cameroun et le Gabon. Ce n’est pas encore le cas des autres pays concernés, à savoir la République centrafricaine, les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti et le Sénégal.

 Il s’agit, à cette occasion, d’abroger tous les accords passés dans ce domaine et d’aboutir à un document unique pour chaque pays regroupant les dispositions relatives à l’ensemble de notre relation de défense avec ces pays, sans aucune référence à une éventuelle intervention dans une crise intérieure que comportaient certains de nos anciens accords. L’un des objectifs consiste, autour du maintien de notre coopération militaire qui demeure le cœur de notre relation, à ouvrir celle-ci vers la construction de l’architecture de paix et de sécurité en Afrique et vers le concours que l’Europe s’est engagée à lui apporter dans le cadre du partenariat stratégique Union européenne/Afrique signé à Lisbonne en décembre 2007.

 

SOURCE 

France – Ministry of Foreign Affairs

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 03:17


Gl Kandji Minurcat

 

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité a prorogé vendredi de deux mois le mandat de la Mission de l'ONU en Centrafrique et au Tchad (Minurcat), pour donner du temps aux négociations sur son avenir avec le président tchadien Idriss Déby Itno qui demande son départ.

Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres. Le mandat de la Minurcat, qui allait expirer lundi, est prorogé jusqu'au 15 mai.

La résolution, numérotée 1913, mentionne des échanges de lettres entre le gouvernement tchadien et l'ONU, indiquant que des pourparlers sont en cours.

Le président Déby, qui a qualifié la Minurcat d'"échec", s'opposait au renouvellement du mandat et l'avait fait savoir à l'ONU en janvier.

Début mars, il a cependant accepté une prolongation de deux mois et la poursuite de discussions sur l'avenir de la force, lors d'une visite à N'Djamena du chef du département de maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy.

Ce dernier avait alors indiqué que les discussions avec les autorités tchadiennes, pour un nouvel accord après le 15 mai, porteraient sur le nombre d'éléments de la Minurcat qui devront partir, combien resteront et quelle sera leur mission.

M. Déby souhaite une réduction forte de la composante militaire de la Minurcat, avait précisé M. Le Roy.

Cette demande est survenue en plein réchauffement des relations entre le Tchad et le Soudan, qui ont annoncé récemment leur intention de normaliser leurs relations et d'en finir avec leur guerre par groupes rebelles interposés.

Le Soudan a notamment signé à Doha fin février en présence d'Idriss Deby un accord cadre avec un important groupe rebelle du Darfour, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM).

La Minurcat dispose d'environ 3.800 personnels, dont quelque 2.800 militaires et policiers. Elle a été créée en 2007 pour assurer la sécurité des réfugiés et déplacés au Tchad et en Centrafrique, favoriser le retour volontaire des réfugiés et faciliter l'aide humanitaire.

Elle avait pris, en mars 2009, le relais de l'Eufor, la Force de l'Union européenne. Cependant, elle ne s'est jamais entièrement déployée (ses effectifs autorisés sont de 5.200 militaires et 300 policiers) et a essuyé de nombreuses critiques.

L'est du Tchad abrite des camps de réfugiés venus du Darfour (ouest du Soudan voisin) en guerre civile et de la Centrafrique, ainsi que des déplacés tchadiens, estimés globalement à 450.000 personnes.

Craignant pour la sécurité à terme de ces personnes, les responsables de l'ONU et les ONG ont exprimé de sérieuses réserves à l'idée d'un éventuel retrait de la composante militaire de la Minurcat.

(©AFP / 12 mars 2010 17h14)


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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 01:46


Femme-centrafricaine.jpg



Une femme meurt toutes les minutes des causes dues à une grossesse. 61% des décès maternels ont lieu surviennent après l'accouchement.

Les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) atteignent 5 fois plus de femmes que d'hommes.

Dans le monde entier, 130 000 000 de fillettes et de jeunes femmes ont subi la Mutilation Génitale Féminine (MGF).

A l'échelle de la planète, au moins 1/3 des femmes ont été battues, contraintes à des rapports sexuels ou maltraitées de quelque autre manière, la plus souvent par une personne de sa connaissance (mari, membre masculin de la famille).

Près de 50% des femmes dans le monde ont été battues ou maltraitées physiquement à un certain moment de leur vie par leur partenaire. Une femme sur quatre est maltraitée durant la grossesse.

Pas moins de 5 000 femmes et filles sont victimes, chaque année, des " crimes d'honneur", souvent pour le déshonneur d'avoir été violées, dont 1 000 pour le seul Pakistan.

On évalue à 4 000 000 par an, dans le monde entier, le nombre de femmes et de fillettes achetées et vendues à un mari, un proxénète ou un marchand d'esclaves.

Les 2/3 des 300 000 000 enfants qui n'ont pas accès à l'éducation sont des filles et les 2/3 des 880 000 000 d'analphabètes sont des femmes.

Au moins 60 000 000 de filles meurent chaque année du fait d'avortements, d'infanticides ou d'absence de soins en raison de leur sexe.

2 000 000 de fillettes âgées de 5 à 15 ans sont livrées chaque année à la prostitution.

Aux Etats-Unis, une femme est battues toutes les 15 secondes par son partenaire.

Sur 613 femmes victimes de sévices au Japon, près de 60% avaient subi de leur partenaire des sévices physiques et sexuels ainsi que des actes de cruauté mentale. De même, à Leon (Nicaragua), les chercheurs ont établi que, sur 188 femmes maltraitées par leur partenaire, cinq seulement n'avaient pas subi d'agression sexuelle.

Aux Etats-Unis, 1/3 des femmes battues passent par de graves crises de dépression. Une étude a établi que dans ¼ des cas, les tentatives de suicide survenaient à la suite de violences.

Chaque année, selon l'UNICEF, au moins 10 000 fillettes et femmes de pays limitrophes pauvres entre en Thaïlande où elles finissent travailleuses dans l'industrie de sexe.

D'après la banque mondiale, dans les pays industrialisés, agressions et violences sexuelles privent les femmes de 15 à 44 ans de près d'une année de vie en bonne santé sur 5.

Au Canada, les coûts sanitaires de la violence contre les femmes s'élèvent chaque année à 900 000 000 de dollars. Aux Etats-Unis, l'impact de la violence à l'égard des femmes sur l'économie s'élève à 4 Milliards de Dollars.

Dans 22 pays africains, et neuf pays asiatiques, le taux de scolarisation des filles est de 80% inférieur à celui des garçons.

Les pays où l'accès à l'enseignement est le plus ouvert, comme en Afrique australe, en Amérique latine et dans la grande partie de l'Asie de l'est, les filles sont plus nombreuses que les garçons.

Dans une douzaine de pays, aucune femme ne siège encore au parlement et, dans 8, au moins, elles n'ont pas le droit de vote.

Les femmes représentent 13% des parlementaires du monde entier, contre 7% en 1975. Dans 9 pays seulement la proportion de femmes au parlement national atteint au moins 30% (objectif fixé par la quatrième Conférence mondiale sur les femmes). C'est pays sont : Afrique du sud, Allemagne, Danemark, Érythrée, Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas et Suède (avec plus de 40 %).

* Plusieurs autres pays en développement ont vu la place des femmes au parlement augmenter très nettement au cours des 25 dernières années, à savoir l'Ouganda (de 1 % à 18 %), l'Équateur (de 1 % à 17 %), les Bahamas (de 4 % à 20 %) et la Barbade (de 4 % à 20 %).

* Les femmes occupent 30 % au moins des postes de niveau ministériel dans six pays seulement : Barbade, Érythrée, Finlande, Liechtenstein, Seychelles et Suède. Dans 10 autres pays d'Europe occidentale et des Caraïbes, cette proportion est comprise entre 20 % et 30 %. Quarante-huit pays environ n'ont pas de femme ministre.

* En Afrique du sud, 52 000 femmes dénoncent chaque année un viol dont elles ont été victimes. Les forces de polices évaluent, de leur côté, une proportion de 1/36 le nombre de victimes qui signalent l'agression !

* En comparaison, l'Afrique du sud compte 129 viols signalés pour 100 000 personnes par an. Aux Etats-Unis, le taux est de 36 femmes pour 100 000, au Royaume-Uni, 8,7.

* Une augmentation de 1% de la scolarisation secondaire des filles se traduirait par une augmentation de 0,3% de la croissance économique.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales