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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 17:56

 

 

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         Antoine Gambi et Mme Zewde

 

 

Ai-Rca - Jeudi, 05 Août 2010 13:30  - La représentante spéciale du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, chef du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (Binuca) Sahle Work Zewde s’est entretenue le 3 août avec le ministre des affaires étrangères, le général Antoine Gambi.

Selon une source proche de ce département ministériel, le chef de la diplomatie centrafricaine et son hôte ont d’une part évoqué l’après Minurcat, surtout le retrait total des troupes du Tchad et de la Centrafrique et d’autre part, le processus électoral dont la date est déjà connue.

 

«Nous avons beaucoup plus échangé sur la prochaine réunion du conseil de sécurité sur la Minurcat et la présence fortement souhaitée du Ministre à cette réunion » a confié Mme Zewde. Et de poursuivre : «la Minurcat va se retirer à la fin de l’année et il faudrait que l’on songe à la période post Minurcat»

 

Le chef du Binuca souhaiterait que les échanges au niveau de New York lors de cette réunion du Conseil de sécurité se fassent de façon fructueuse afin que le gouvernement centrafricain s’engage à nouveau. Ce qui semble être un acquis, selon elle.

 

«Nous souhaiterions que les débats au niveau de New York portent des fruits qui permettront à la République centrafricaine de faire face à ce défi au moment du retrait de la Minurcat» a souligné la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu, estimant que son retrait pouvait créer sans doute un vide qu’il faudra combler

 

«Nous avons également abordé les préparatifs des échéances électorales futures. Maintenant que nous avons une date, il faudra dérouler un chronogramme clair et puis redoubler des efforts pour que ces élections aient lieu dans un climat plus apaisé», a-t-elle conclu.

 

Kabongo, Ai Bangui

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 00:22

 

 

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Dimanche, 01 Août 2010 12:37

Ai- Rca - Le commandant de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (Fomac), le général de brigade Hector Marie Tchemo de nationalité camerounaise, a présidé le 31 juillet à la place d’armes du Camp Mpoko à Bangui, la cérémonie de présentation de la 4ème compagnie du détachement de la République du Congo et le détachement prévôtal de la République Démocratique du Congo.

C’était en présence des Ministres conseillers auprès de l’ambassade de la Rd Congo, Mpaka Malanda et du chargé d’affaire à l’ambassade du Congo à Bangui.

Cette cérémonie intervient après que ces deux détachements aient suivi de solides formations organisées par le détachement Boali 23. Il s’agissait pour la compagnie de maîtriser les opérations tactique et technique et plus d’aguerrissement et pour le détachement prévôtal de savoir faire dans le domaine de la police militaire, du renseignement et de la police judiciaire militaire

Dans son adresse à la troupe, le commandant de la force (Comforce) leur a rappelé leur mission qui s’avère, selon lui, très délicate et difficile au moment où la nouvelle date des élections a été fixée et que le processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) a atteint sa phase pratique.

 «La force multinationale que vous intégré aujourd’hui est une force multidimensionnelle qui résulte d’une décision prise par les chefs d’Etat membre de la communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac a indiqué le général Tchémo, expliquant que, cette force matérialise la volonté et la capacité militaire de ces Etats à contribuer concrètement à la mise en œuvre d’une politique régionale de sécurité collective.

Il les a exhortés à une discipline sans faille et au respect de toutes les instances. «Votre pays vous a désigné pour servir au sein de la Fomac Micopax 1. C’est un honneur pour vous mais aussi une lourde tâche. Que vos actes et vos conduites de tous les jours dans l’exercice de vos fonctions ou en tout autre lieu fassent honneur à vos pays respectifs », a dit le Comforce.

Pour lui, intégré la Fomac qui est le bras armé de la Copax (conseil de paix de l’Afrique centrale) s’est s’engager à respecter son autorité, ses missions et ses règles de comportement.

Il convient de préciser que, la relève des troupes au sein de la Fomac se fait tous les six mois.

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 10:37

 

 

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Bangui, vendredi 30 juillet 2010 (Xinhua) - La ministre déléguée aux Affaires étrangères de la République centrafricaine, Mme Ambroisine Kpongo, a reçu jeudi six experts en matière d’élection de l’Union européenne qui séjournent à Bangui dans le cadre d’une mission exploratoire précédant les prochaines élections législatives et présidentielle.

Conduite par Mme Patricia Mangain, la délégation de l’Union européenne est venue informer la ministre sur la méthodologie et les étapes de sa mission qui consiste à évaluer la situation sur le terrain en vue de négocier et préparer avec la Commission électorale indépendante (CEI) et les autres acteurs clés du processus de déploiement des observateurs de l’Union européenne.

L’entrevue de la mission européenne avec Mme Kpongo intervient au lendemain de la publication par l’Union européenne d’un communiqué de presse rappelant à l’attention de l’opinion publique sa volonté d’accompagner « toutes les parties prenantes, sans exclusive, pour la réalisation d’élections libres, transparentes et crédibles ».

Ce communiqué indiquait également la volonté de l’Union européenne d’« envisager favorablement d’augmenter sa contribution au financement des élections.

L’Union européenne réagissait ainsi aux nombreux appels des pouvoirs publics et de la CEI visant à la rendre responsable du retard accusé dans le processus d’organisation des élections dont la date demeure inconnue à ce jour.

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 00:20

 

 

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L'Union européenne souhaite informer tous les Centrafricains et Centrafricaines ainsi que toutes les parties prenantes au processus électoral que, contrairement aux messages et critiques qui om été rapportés dans les médias à l'encontre de la Communauté internationale et en particulier de l'Union européenne, les partenaires internationaux sont toujours attachés au bon déroulement des élections  en République centrafricaine.

L'Union européenne depuis le début, a marqué sa volonté d'accompagner le gouvernement ainsi que toutes les parties prenantes, sans exclusive pour la réalisation d'élections libres, transparentes et crédibles.

A cet effet, 1'Union européenne s'est engagée à financer les élections de 2010 à hauteur de 6,5 millions d'EURO soit près de 4,3 milliards de francs CFA. Les fonds sont prêts à être décaissés.

Comme tous les Centrafricains et Centrafricaines, nous attendons dès lors qu'un accord politique global et consensuel intervienne entre toutes les parties prenantes sur un chronogramme et ses modalités techniques de mise en œuvre ct que celui-ci trouve sa légalité et sa légitimité dans un Décret Présidentiel convoquant le corps électoral, conformément à l'ART 54 du Code électoral. Ce Décret et le chronogramme y afférent constituent l'engagement ferme et irrévocable de toutes les parties de mener à bien des élections libres, transparentes et crédibles. C'est ce que nous souhaitons toutes et tous.

Il est dès lors de la responsabilité première de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de finaliser le plus rapidement possible ce chronogramme er d'aboutir à un consensus politique global, que sanctionnera la décision présidentielle de convoquer le corps électoral.

Dans ces conditions, et si le gouvernement en faisait la demande, l'Union européenne pourrait alors envisager favorablement d'augmenter sa contribution au financement des élections en la portant à environ 9.5 millions d'EURO soit près de 6.2 milliards de francs CFA.

Ainsi, contrairement à ce qui se dit ou s'écrit, l'Union européenne et ses Etats membres assument leur part de responsabilité dans le bon déroulement des élections.

 

NDLR : Ce communiqué vient couper court à toutes les spéculations, fausses accusations et autres procès d’intention injustifiés de Bozizé et sa clique contre la communauté internationale en particulier l’Union européenne. On ne voit plus quel prétexte ils vont encore avancer pour continuer à renvoyer aux calendes grecques les élections en Centrafrique puisque l’argent du financement des élections est bien là à Bangui. Cerise sur le gâteau, il est même possible que l’UE puisse augmenter le montant de l’enveloppe, il suffit seulement que le gouvernement centrafricain justifie sa demande.   

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 00:24

 

 

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armement

 

 


(Libération 21/07/2010)


On se souvient du film Le Cauchemar de Darwin dans lequel le réalisateur autrichien, Hubert Sauper, suggérait que des avions cargos immatriculés dans l'ex-Union soviétique transportaient des cargaisons de perches du Nil à l'aller et des armes au retour entre l'Afrique et l'Europe.

 

Cette fois, si l'on en croit l'association Amnesty international, ce sont des grandes compagnies commerciales qui convoient, de drôles de caisses. Des caisses pleines d'armes à sous-munitions ou d'armes légères. Dans un rapport publié aujourd'hui, l'association basée à Londres épingle, entre autres, Air France.

En septembre 2008, raconte Amnesty, des pièces de mitrailleuses et de canons antiaériens auraient été chargées à bord d'un vol régulier (passager) d'Air France entre Sofia, la capitale bulgare, et l'aéroport Charles de Gaulle, à Paris. Puis le chargement a été acheminé jusqu'à Nairobi, au Kenya. Mais, selon l'association de défense des droits de l'Homme, sa destination finale était Kigali, la capitale du Rwanda.

«Il existait un risque substantiel et évident de détournement de ces pièces achetées par le gouvernement rwandais, note l'ONG. Ce type d'armes a été utilisé lors des combats qui ont sévi en République démocratique du Congo, entraînant le déplacement de plus de 220 000 personnes et la perpétration de graves violations des droits humains.»

A l'époque, Bernard Kouchner s'était rendu en urgence à Goma, dans le nord-Kivu, pour manifester le soutien de la France au gouvernement légal de Kinshasa, dont les troupes étaient balayées sur le terrain par les rebelles de Laurent Nkunda, soutenus par le Rwanda. Et Nicolas Sarkozy avait passé un savon au patron des opérations de maintien de la paix au sein de l'Onu, le français Alain le Roy. Cherchez l'erreur...

Un traité sur le commerce des armes est en cours de négociations aux Nations unies. Amnesty international appelle la communauté internationale à aborder d'urgence le problème des transporteurs.

Par Thomas Hofnung

19/07/2010

http://africa.blogs.liberation.fr/diplomatie/2010/07/on-se-souvient-du-film-le-cauchemar-de-darwin-dans-lequel-le-r%C3%A9alisateur-autrichien-hugues-sauper-sugg%C3%A9rait-que-des-avion.html

© Copyright Liberation

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 00:37

 

 

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Ai-Rca Lundi, 19 Juillet 2010 10:48 - Le représentant de la FAO avec résidence à Luanda en Angola, Mamadou Diallo a été reçu le 17 juillet en audience par le chef de l’Etat centrafricain.

Selon une source gouvernementale, M Diallo était porteur d’un message écrit et verbal de son directeur général Jacques Diouf au président Bozize, ajoutant que l’entretien entre les deux personnalités a été focalisé sur le financement de la FAO.

«J’ai eu l’opportunité de recevoir des indications précises du président de la république François Bozize en ce qui concerne la priorité sur les questions de la sécurité alimentaire » a confié M Diallo au sortir de l’audience.

Il a réaffirmé que, la question de la sécurité alimentaire soulevée par François Bozize lors de cette entrevue sera à l’ordre du jour de la conférence des chefs d’Etat de l’Union Africaine.

«La république centrafricaine fait partie des pays prioritaire de la FAO et le directeur général m’a chargé de confirmer cela, et qu’il va, dans les jours à venir, examiner les modalités d’accès au guichet de financement aussi multilatéral que bilatéral» a-t-il déclaré, poursuivant que, sur le plan bilatéral, des indications précises ont déjà été données pour renforcer la mobilisation des financements en faveur de la RCA.

De sources autorisées, Mamadou Diallo a déjà été reçu le 15 juillet dernier par le Premier ministre Archange Touadera

Kabongo, Ai Bangui

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 01:20

 

 

100616 0 Failed States Illo  Bad Guys

 

 

 

Le Foreign Policy classe le président Bozizé parmi les 5 dictacteurs les plus redoutables au monde.

On imagine les souffrances endurées par Charles Massi, colonel de l'armée française. Selon des sources proches " des services de sécurité et de renseignements de la présidence de Centrafrique" Charles Massi aurait supporté durant près de deux semaines des tortures horribles qui nous ont été décrites et son corps jeté dans l'acide pour le faire disparaitre définitivement. Les tortures inhumaines sont une autre époque et relèvent de la bestialité et du sadisme. 

On pense également aux autres tortures et souffrances tant physique, psychique, mentale d'autres personnes dont on est sans nouvelles et dont le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a exigé de la part du président Bozizé des réponses dans les plus brefs délais.

 Isabelle Chanel 

Source : Centrafrique Le Défi

 

Lu pour vous dans le Foreing Policy du groupe de presse Washington Post.

A la tête d’un pays riche en ressources naturelles, mais avec une population pauvre, "Obiang Nguema doit une bonne partie de sa fortune, constate le Forein Policy, à la corruption et aux détournements d’argent public vers des comptes personnels à l’étranger".

Il se trouve ainsi, entre Idriss Deby -Tchad - et Hosni Moubarak - Egypte-.

Selon cet article, il serait le 7e dictateur africain et le 2e en longévité avec 31 ans au pouvoir  derrière le Libyen Kadhafi avec 41 ans au pouvoir, et juste avant Robert Mugabe du Zimbabwe avec 30 ans de pouvoir et Moubarak avec 29 ans de pouvoir.

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema se trouve à la 12e place du classement des chefs d’état les plus riches du monde derrière huit dirigeants d’Asie parmi lesquels le sultan de Bruneï, le roi d’Arabie Saoudite, l’émir du Qatar et le sultan d’Oman, ainsi que le prince Albert II de Monaco et le Premier ministre Italien, Silvio Berlusconi. Il est ainsi accusé de confisquer les biens publics de son pays.

Sur la couverture du magazine Foreign Policy des mois de juillet et août 2010, on distingue clairement le président de la république centrafricaine, François Bozizé. On le cite notamment parmi les cinq dictateurs les plus redoutables du monde.

Il se tient juste derrière Robert Mugabe du Zimbabwé et devant le Nord Coréen Kim Jong Il, à côté du Birman Tan Shwé et El Béchir du Soudan. A la fois aussi sur la liste des 10 mauvais petits gars - bad guys en anglais -, certains de ces dictateurs fragilisent davantage d’autres Etats déjà défaillants.

On y retrouve une fois de plus, François Bozizé aux côtés de son parrain tchadien Idriss Déby et l’iranien Mahamoud Ahmadinejad.

 
1. Kim Jong Il, Corée du Nord (16 ans de pouvoir)
2. Robert Mugabe du Zimbabwe (30 ans de pouvoir)
3. Than Shwe de Burma (18 ans de pouvoir)
4. Omar Hassan Al-Bashir de Soudan (21 ans de pouvoir)
5. Gurbanguly Berdimuhamedov de Turkmenistan (5 ans de pouvoir)
6. Isaias Afwerki d’Erythrée (17 ans de pouvoir)
7. Islam Karimov de l’Uzbekistan (20 ans de pouvoir)
8. Mahmoud Ahmadinejad d’Iran (5 ans de pouvoir)
9. Meles Zenawi de Ethiopie (19 ans de pouvoir)
10. Hu Jintao de Chine (7 ans de pouvoir)
11. Muammar Al-Qaddafi de Libye (41 ans de pouvoir)
12. Bashar Al-Assad de Syrie (10 ans de pouvoir)
13. Idriss Deby du Tchad (20 ans de pouvoir)
14. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale (31 ans de pouvoir)
15. Hosni Mubarak d’Egypte (29 ans de pouvoir)
16. Yahya Jammeh de Gambie (16 ans de pouvoir)
17. Hugo Chávez du Venezuela (11 ans de pouvoir)
18. Blaise Compaoré du Burkina Faso (23 ans de pouvoir)
19. Yoweri Museveni d’Ouganda (24 ans de pouvoir)
20. Paul Kagame du Rwanda (10 ans de pouvoir)
21. Raúl Castro du Cuba (2 ans de pouvoir)
22. Aleksandr Lukashenko de Biélorussie (16 ans de pouvoir)
23. Paul Biya du Cameroun (28 ans de pouvoir)

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 20:43

 

 

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7/18/2010  - Abdou Diouf, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s'est successivement entretenu avec les chefs d'Etat du Niger, du Togo et de la République centrafricaine le 14 juillet à Paris, a-t-on appris samedi d'un communiqué de l'OIF

 

Selon le texte, il a d'abord reçu, à son bureau parisien, le président Salou Djibo du Niger, avec lequel il s'est entretenu de la situation politique et de la transition en cours dans ce pays membre de l'OIF. Abdou Diouf lui a réitéré l'accompagnement résolu de la Francophonie, très satisfaite du déroulement de la transition et du respect des engagements pris par le Conseil suprême de la restauration de la démocratie.

Par ailleurs, lors de son entretien avec le président Faure Gnassingbé du Togo, Abdou Diouf s'est félicité du bon déroulement des élections, qui avaient été supervisées par la Communauté internationale et de la décrispation de la situation politique togolaise.

Enfin, le secrétaire général de l'OIF s'est entretenu avec le président de la République centrafricaine, François Bozizé. Au cours de leur entretien, Abdou Diouf a renouvelé l'engagement de la Francophonie et la poursuite de son accompagnement et de son expertise en vue de l'organisation des prochaines élections présidentielles, selon la même source.

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 01:35

 

 

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L'écrivaine française d'origine camerounaise Calixthe Beyala a annoncé jeudi, à l'Afp, avoir déposé sa candidature au poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif).

«Je me présente en tant que candidate au poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie», pour, notamment, «redorer le blason» de la francophonie, a affirmé Calixthe Beyala jointe depuis Yaoundé.

Dans une interview accordée, il y a trois mois, au mensuel en ligne, 100 pour100culture.com, elle annonçait, déjà, les couleurs: «J'ai déposé ma candidature et j'attends la réponse du président Nicolas Sarkozy. J'espère qu'il va l'entériner». Elle l'a réitéré, hier, à l'Afp.

Le nouveau secrétaire général de l'Oif sera élu lors du 13e Sommet de l'organisation prévu du 22 au 24 octobre à Montreux en Suisse. Le poste est occupé depuis huit ans (deux mandats) par l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, âgé de 74 ans. Celui-ci, récemment, déclarait sur les antennes de France 2: «Beaucoup de voix se sont élevées pour demander que je sois candidat à ma propre succession. J'ai été très sensible à ces manifestations de confiance». Laissant entrevoir sa volonté de briguer un troisième mandat.

Née au Cameroun en 1961, Calixthe Beyala est l'auteur de plusieurs oeuvres dont «Maman a un amant», (Grand prix littéraire de l'Afrique Noire, 1993), «Les Honneurs perdus» (Grand prix de l'Académie Française, 1996) et «La Petite Fille du réverbère» (Grand prix de l'Unicef, 1998).

Le comité de soutien de Beyala, rapporte l'Afp, estime que M. Diouf «doit se retirer dignement», soutenant que l'Oif "ronronne", au terme de ses huit années passées à la tête de l'organisation et qu'il faille lui insuffler une dynamique et une orientation nouvelles.

 

 

Vie et œuvres de Calixthe Beyala, candidate au secrétariat général de l’OIF

Ai-Cameroun Jeudi, 15 Juillet 2010 16:11 - La Camerounaise, Calixthe Beyala, romancière à la notoriété établie, pense que l’heure est venue pour elle de prendre les rênes de la Francophonie, de donner de nouvelles bases à une Francophonie basée sur la fondation des cultures d’Afrique.

Originaire de l’ethnie Béti, dans le centre du Cameroun, Calixthe Beyala, est issue d’une famille démunie. Venue au monde en 1961, dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, dans une famille de douze enfants, dont elle est la sixième. Elle a été élevée par sa sœur qui est de 4 ans son aînée, laquelle s’est chargée de sa scolarisation dans le ghetto populaire du quartier New-Bell de Douala.

Elle fait ses études primaires, à l'école principale du camp Mboppi à Douala. Les études secondaires se feront au lycée Polyvalent de Bonabéri après un bref passage au Lycée des Rapides à Bangui. Alors qu’elle n’a que 17 ans, elle s’envole pour la France, où elle convole en justes noces, et reprend aussi tôt ses études, passe le baccalauréat et s’inscrit à la faculté. Passionnée de mathématiques au lycée, c’est vers la gestion et la littérature surtout, qu’elle se tourne désormais et contracte le virus de l’écriture.

Son premier roman «C’est le soleil qui m’a brûlée» paru chez Paris, Stock, alors qu’elle na que 23 ans marque le début d’une longue série produite par cette écrivaine créatrice. Une bonne vingtaine de titres dont plusieurs sont primés. Maman a un amant, Paris, Albin Michel 1993, grand Prix Littérature de l’Afrique noire; Asséze l'Africaine, Paris, Albin Michel, 1994, Prix François-Mauriac de l’Académie française ; les Honneurs Perdus Paris, Albin Michel, 1996, deux prix : le Prix de l’Académie Française et le Prix des Tropiques ; La Petite Fille du réverbère, Paris, Albin Michel, 1998, Prix de l’Unicef, pour ne citer que ceux-là

Calixthe Beyala, la fille partie de son Cameroun natal à l’âge de 17 ans, est en outre une combattante de la première heure sur plusieurs fronts. La lutte qu’elle mène au quotidien, c’est celle pour l’égalité des droits entre les races, le respect des minorités visibles, la juste représentation des noirs dans le paysage audiovisuel français Ce qui fait d’elle la fondatrice de plusieurs mouvements de revendication tels que l’association Collectif Egalité, créée, en décembre 1998, La lutte contre le Sida est un de ses combats et elle siège en tant que membre dans la «Coordination française pour la Décennie» pour l’introduction de la culture de la paix et de non violence dans l’enseignement.

Cette activité débordante lui vaut quelques fois les inimitiés d’un monde caporalisé par le politique et rivé à son prisme déformant d’une culture de domination et non de fraternisation. Calixthe Beyala sans réfuter du revers de la main le travail Abdou Diouf à la tête de la Francophonie, estime que le moment est venu, pour qu’une femme, exclusivement de culture, de préférence une écrivaine, préside aux destinées de l’Oif. Elle n’attend plus que le soutien des chefs d’Etats africains qui verront bien dans son élection, un signe de leur propre renouveau.

Sophie Dikobé, Ai Douala

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 00:47

 

 

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KINSHASA, 13 juillet (Xinhua) -- Les délégations de la République démocratique du Congo (RDC), de la République centrafricaine (RCA), de l'Ouganda et du Sud-Soudan se réunissent en congrès depuis lundi à Dungu, à environ 780 km de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province Orientale en RDC, en vue d'évaluer les effets néfastes de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) sur leurs territoires et les moyens sécuritaires communs d'y mettre fin, selon des sources proches du congrès.

La journée de lundi a été consacrée à l'audition des rapports de chaque délégation sur la situation sécuritaire générale dans les régions concernées et les actions de la LRA dans chacune de ces régions.

Il ressort de ces rapports qu'en Ouganda, la LRA ne constitue plus un problème dans le pays où ces rebelles ont été chassés et mis hors d'état de nuire.

En effet, traqués par l'armée ougandaise, les rebelles de ce mouvement armé ont pratiquement quitté le sol ougandais pour se réfugier dans les pays voisins notamment en RDC, RCA et au Sud-Soudan où ces milices de la LRA tuent et pillent dans plusieurs villages, créant ainsi une insécurité généralisée qui empêche les populations rurales de vaquer à des activités champêtres, selon les mêmes sources.

Au Sud-Soudan notamment, ces rebelles sont encore actifs, à en croire le délégué de cette région aux travaux de Dungu. Il a précisé que la population sud-soudanaise est victime des actions d'une coalition de la LRA et des militaires de Khartoum.

En Centrafrique, la situation n'est pas meilleure. Sa délégation a fait part des cas d'attaques et des morts enregistrés au quotidien du fait de la présence sur ce territoire des rebelles de la LRA. Des Centrafricains ont fui leurs villages pour se réfugier en RDC.

Les délégués de la RDC ont indiqué qu'à ce jour, les éléments de la LRA sont éparpillés dans les districts du Haut-Uélé et du Bas-Uélé, où ces combattants opèrent actuellement en petits groupes qui font des incursions sporadiques. Plusieurs villages de cette partie de la Province Orientale vivent ainsi dans l'insécurité et plusieurs axes routiers ne sont plus fréquentés à cause de leur présence.

Cette stratégie d'opérer en petits groupes de quatre ou cinq personnes a été optée par les éléments de la LRA après les opérations conjointes menées par les armées ougandaise et congolaise contre cette rébellion en 2009. Ce qui a provoqué la fuite de quelques uns d'entre eux vers la RCA et d'autres vers le Sud-Soudan.

Mardi, les participants se sont penchés sur la situation socio-économique dans les Etats concernés par le phénomène LRA depuis 2008 et l'examen d'une stratégie commune.

 

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