Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 12:20

 

 

hector Marie Tchemo

 

Ai-Rca Jeudi, 26 Août 2010 10:27 - Le Commandant de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC), le général de brigade Hector Marie Tchémo a procédé le 25 août à l’Ecole Primaire de Yamboro à l’inauguration d’une salle de classe.

C’était en présence du général Gracia Guy, chef d’état-major régional de la Fomac et du secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) Egidio de Sousa Santos.

De sources militaires, cette cérémonie d’inauguration s’inscrivait dans le cadre des activités civilo-militaire et au profit de la population.

«Lorsque j’étais venu à Yamboro pour la dernière fois, il y avait plus de 650 enfants de moins de 11ans et l’on s’est dit qu’il faudrait faire quelque chose pour ces jeunes. Et nous continuerons dans la même lancée », a déclaré le commandant de la Force multinationale, le général de brigade Hector Marie Tchémo

Tout en réaffirmant que la Fomac allait continuer à investir à Yamboro pour les enfants dans la mesure de ses possibilités, le général Tchémo a ajouté que «la jeunesse étant le fer de lance d’une nation, il fallait investir pour elle»

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Autant de généraux pour inaugurer une petite salle de classe, cela fait un peu beaucoup !

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 14:47

 

 

joseph_kony_lra.jpg

 

 

 

Par RFI jeudi 19 août 2010

  

Bangui a demandé, mercredi 18 août, l'aide de la France, des Etats-Unis et de l'Ouganda pour arrêter les chefs de l'Armée de résistance du Seigneur, milice sanguinaire qui sème la terreur en République démocratique du Congo (RDC) et en Centrafrique depuis décembre 1998. Malgré les tentatives d'arrestations, conduites notamment par l'armée ougandaise, le chef rebelle Joseph Kony est toujours en fuite. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité. 

En juin dernier, le président américain Barack Obama, s’est engagé à aider les pays de la région des Grands lacs, et précisément la Centrafrique, à se débarrasser des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA). A la mi-juillet, les Etats-Unis ont dépêché, dans la ville d’Obo, zone des trois frontières avec l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC), un groupe d’une dizaine d’experts militaires américains pour étudier le terrain. Est-ce à dire que les Etats-Unis sont prêts à envoyer leurs GI’s en Centrafrique ? « Ce n’est pas d’actualité », répond un diplomate américain. Mais Washington pourrait fournir aux forces armées centrafricaine, des moyens logistiques et des moyens de transmission, qui manquent cruellement sur le terrain.

Manque de coordination militaire

Le président François Bozize a demandé une nouvelle fois à la France, en plus de l’appui logistique qu’elle fournit déjà, d’intervenir militairement. « Ce n’est pas envisagé pour le moment », explique une source bien informée. Depuis plus d’un an, l’armée ougandaise est déployée en Centrafrique. Un groupe d’environ 300 soldats centrafricains est sur place, en renfort. Mais les deux armées ne sont pas coordonnées. Dans un rapport publié le 12 août 2010, l'organisation Human Rights Watch affirme que les rebelles de la LRA auraient enlevé au moins 697 enfants au cours des 18 derniers mois. 

 

NDLR : Les hordes de bandits de Joseph Kony commettent leurs exactions dans le quart Sud Est de la République centrafricaine, soit à plus d’un millier de kilomètres de la capitale Bangui. C’est ce qui donne l’impression à Bozizé que cette rébellion étrangère venue d’Ouganda ne menace pas directement son pouvoir. Les populations de cette région se sont fait massacrer jusqu’ici par les criminels de la LRA sans que Bozizé qui se dit pourtant général d’armée, n’ait daigné mettre pied sur le terrain pour ne serait-ce que compatir et remonter le moral de ces citoyens quasiment abandonnés à leur triste sort.

Comment comprendre qu’alors que c’est depuis 2006-2007 que cette LRA de Joseph Kony sévit en RCA, Bozizé ne puisse se réveiller seulement que maintenant  pour demander l’aide de la France pour tenter de conjurer cette rébellion ougandaise dont la RCA est devenue désormais le sanctuaire. En décembre 2008, Bozizé est resté les bras croisés lorsque se déroulait une opération militaire conjointe Ouganda-RDC-RCA contre la LRA. Seul l’Ouganda a demandé et obtenu de la France un appui aérien pour cette traque de Joseph Kony. Où était Bozizé en ce moment là? On ne peut qu'avoir les plus sérieux doutes sur la volonté réelle de Bozizé de capturer le criminel Joseph Kony.

  

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 17:49

 

 

ambassadeur-cook.jpg

 

 

Lundi, 16 Août 2010 13:32

Ai-Rca - «Avant de quitter définitivement la RCA, je voudrais lancer un appel au peuple centrafricain. Entre autres divisions, il y a : les divisions des religions, de couleurs, d'ethnie, de résidence géographique. Mais seule l'unité nationale peut permettre de travailler et de rendre possible le développement de la nation». C’est le message de Frederick Bishop Cook l'ambassadeur sortant des Etats-Unis.

C’était lors du déjeuner d'adieu offert par le couple présidentiel centrafricain Monique et François Bozize au palais de la renaissance le 14 juillet.

Selon une source proche de la Présidence, l’entretien entre le chef de l’Etat et son hôte M Cook, dont le mandat de trois ans est arrivé à terme, a porté essentiellement sur le renforcement des liens de coopération entre Bangui et Washington et le processus électoral en Centrafrique.

Selon le diplomate américain, le message des Etats-Unis n'est plus compliqué : «C'est le moment de construire le pays et pour ce faire il faut qu'il y ait l'unité nationale ».

A l’en croire, la RCA est l’un des pays les plus riches au monde, mais qui a beaucoup souffert des crises et des violences politiques et à cela viennent s’ajouter la présence des rebelles de la Lord Resistent Army (LRA) de Joseph Kony, des braconniers, soudanais et autres grands fléaux.

«Au moment où la RCA célèbre le cinquantenaire de son indépendance, je voudrais lancer un message, celui de l'unité nationale à tous les centrafricains à la veille des élections de 2011, Unité Dignité Travail » a-t-il souligné, faisant allusion aux défis qui attendent le peuple centrafricain à savoir le développement, la défense et les élections.

«L'engagement du Président américain Barack Obama à aider les pays de la région des grands lacs, et précisément la RCA à se débarrasser des rebelles de la LRA a été chaleureusement salué par le peuple centrafricain» a confié la ministre déléguée aux Affaires Etrangères, Ambroisine Kpongbo jointe au téléphone par l’Agence Ai.

«Le gouvernement centrafricain est disposé et disponible à œuvrer ensemble avec le gouvernement américain dans l'intérêt commun de nos deux peuples », a-t-elle dit.

Elle s’est félicitée du rôle joué par M Cook au cours de son mandat de trois ans, lequel rôle a permis au gouvernement américain de combler le vide laissé par le départ des diplomates américains de Centrafrique. «En peu de temps, vous avez remis l'ambassade en condition de fonctionner normalement. Vous avez touché du doigt certaines réalités sur le terrain; notamment la signature de l'accord général de paix avec les chefs rebelles, le dialogue politique inclusif, le processus électoral et l'agression de notre pays par les rebelles de la LRA», a relevé la Ministre déléguée aux affaires étrangères.

Pour mémoire, après le coup d'Etat manqué de 2001, les diplomates américains s’étaient retirés provisoirement de Bangui pour s’installer à Yaoundé au Cameroun.

Il convient de signaler que, l'ambassadeur Frederick Cook a été élevé par le Président de la République François Bozize au grade de commandeur dans l'ordre de la reconnaissance centrafricaine à titre exceptionnel.

Kabongo, Ai Bangui

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 17:46

 

 

hawa-Youssef-ahma.jpg

 

 

Lundi, 16 Août 2010 13:29

Ai-Rca - Le Président de la République François Bozize s’est entretenu le 14 août au palais de la Renaissance avec la représentante de l’Union Africaine à Bangui Mme Hawa Youssef. 

Selon une source diplomatique, la représentante de l'Union Africaine en Centrafrique, Mme Hawa Ahmed Youssef est venue rendre compte au chef de l’Etat des décisions prises par les présidents africains lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Surtout celles concernant directement la République Centrafricaine.

«L’objet de ma visite ici c'est de parler avec le chef de l'Etat François Bozize des conclusions du dernier sommet de l'Union Africaine qui a eu lieu Kampala en Ouganda», a dit la diplomate, ajoutant que l’une des conclusions était relative à la célébration de la journée de la paix et de sécurité qui sera célébrée le 21 septembre 2010 en Centrafrique.

Selon Mme Hawa, l’agenda de cette journée prévoit que, le 21 septembre 2010 à 11H, heure locale et 10H GMT, une minute de silence sera observée sur le continent. «Ce sera pour nous une manière de montrer que les Africains sont capables de mener des actions de paix et de sécurité en Afrique», a-t-elle expliqué, invitant tous les centrafricains à non seulement célébrer cette journée, mais aussi, se préparer pour les prochaines élections.

Kabongo, Ai Bangui

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 19:21

 

 

20080201Sarkozydeby.jpg

 

Tchad : la France prête à examiner les demandes de Deby sur Epervier

PARIS - La France est "prête à examiner" la demande formulée par le président tchadien Idriss Deby Itno qui a réclamé une contrepartie financière pour le maintien de son opération militaire Epervier, a annoncé mercredi le porte-parole du ministère de la Défense Laurent Teisseire.

"Si les souhaits (du président Deby) nous étaient confirmés officiellement dans le cadre de la relation bilatérale, bien évidemment, nous serions prêts à les examiner", a déclaré M. Teisseire à l'AFP.

"L'objectif de la France n'est pas de quitter le Tchad mais d'y avoir un pôle de coopération opérationelle", a-t-il cependant souligné.

La France, a poursuivi M. Teisseire, "a bien pris note des propos du président Deby qui sont nouveaux" et examinera ses demandes comme elle "examine toujours les demandes des pays qui accueillent" des forces françaises.

D'une manière générale, a encore noté le porte-parole du ministère de la Défense, la France ne maintient une présence militaires dans certains pays que "parce qu'ils le souhaitent et à leur demande".

Interrogé sur la demande plus particulière d'une "contrepartie financière", M. Teisseire a estimé que "la question (pour Paris) est d'abord de comprendre quelles sont les attentes du président Deby".

"Le soutien sanitaire et logistique est au coeur de l'accord", a-t-il également observé, interrogé sur les griefs formulés par le président tchadien qui reprochait au dispositif Epervier de se limiter à "quelques soins donnés aux malades et un appui logistique".

Toutefois, selon M. Teisseire, Paris souhaiterait que le "pôle de coopération" qui serait maintenu au Tchad ait également "une dimension régionale".

"La présence française au Tchad évoluerait pour assurer une triple mission: coopération avec le Tchad, cadre d'appui à la coopération régionale et point d'appui pour aider nos ressortissants", a-t-il expliqué.

La présence des forces françaises en Afrique, a précisé le porte-parole, serait ainsi remodelée autour de "deux bases opérationnelles avancées", Libreville et Djibouti, et des pôles de coopération, au Sénégal et au Tchad.

Cette réorganisation accompagne la renégociation des accords de défense de la France avec ses partenaires africains voulue par le président Nicolas Sarkozy. Ainsi, à la demande du Sénégal, Paris fermera les bases militaires françaises dans ce pays.

Le président tchadien a remis en cause mercredi, à l'occasion du 50eme anniversaire de l'indépendance de son pays, l'opération Epervier.

Celle-ci avait été déclenchée en 1986 après le franchissement du 16e parallèle par les forces armées libyennes qui soutenaient le leader Goukouni Oueddei, renversé par Hissène Habré.

La France compte actuellement 950 hommes et 3 Mirage 2000 engagés dans cette opération nationale.

(©AFP / 11 août 2010 19h06)

 

Tchad: Deby remet en cause Epervier et la présence militaire française

N'DJAMENA - Le président tchadien Idriss Deby Itno a remis en cause mercredi, à l'occasion du 50eme anniversaire de l'indépendance, l'opération Epervier, demandant une contrepartie financière à la présence militaire française au Tchad.

"Nous nous acheminons vers une révision de l'accord de siège entre Epervier et le Tchad", a déclaré le président Deby au cours d'une conférence de presse.

"Cela fait 20 ans (1986) qu'Epervier existe et il ne joue plus son rôle, à part quelques soins donnés aux malades et un appui logistique en cas d'agression quelque part", a-t-il commenté.

"Nous allons revoir l'accord de siège, puisqu'il n'existe pas un accord: la France ne paye rien au Tchad à part quelques marchandises qui entrent sous douanes. Si la France veut rester au Tchad et utiliser ses avions, entraîner ses hommes, il y a un coût à payer et l'accord de siège permettra de clarifier ce que la France doit payer au Tchad", a poursuivi le président Deby.

"Autrement dit, si la France dit qu'elle n'a pas de moyens pour payer et qu'elle veut partir, nous garderons les meilleures relations possibles mais nous n'empêcherons pas Epervier de partir", a-t-il ajouté

"Nous allons jouer à fond les intérêts du Tchad tout en gardant l'amitié avec la France".

L'opération Épervier avait été déclenchée en 1986 après le franchissement du 16e parallèle par les forces armées libyennes qui soutenaient le leader Goukouni Oueddei, renversé par Hissène Habré. Les militaires français n'ont depuis plus quitté le pays gardant notamment une base sur l'aéroport de N'Djamena et une autre sur l'aéroport d'Abéché dans l'est du pays.

"Nous n'avons pas un accord de défense avec la France. Et la présence actuelle d'Epervier n'a rien à voir avec notre indépendance et notre souveraineté" a poursuivi Deby. "Epervier n'est pas ici pour aider ou soutenir un gouvernement ou un régime".

Cette remise en cause survient alors que le président tchadien a obtenu pour la fin de l'année le départ du Tchad de la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat), qu'il estimait être un échec.

Parallèlement, la France qui renégocie ses accords de défense avec ses partenaires africains et le Sénégal se sont entendus, à la demande de Dakar, pour fermer les bases militaires françaises dans ce pays.

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a affirmé fin juillet que la France voulait "renforcer ses défenses" au Sahel après la mort de l'otage Michel Germaneau, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'exécution.

(©AFP / 11 août 2010 16h48)

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 23:34

 

 

MINURCAT

 

La République centrafricaine a demandé mardi au Conseil de sécurité de l'Onu de l'aider à faire face aux rébellions qui secouent le pays alors que la Minurcat, la force de paix de l'Onu, doit se retirer de la région d'ici la fin de l'année. "Il est nécessaire de protéger l'avenir de cette partie du pays (...) qui peut à tout moment sombrer de nouveau dans la violence en raison de nombreux facteurs de déstabilisation" a déclaré le ministre centrafricain des Affaires étrangères. "L'annonce du retrait de la mission des Nations unies en République centrafricaine (...) aura de dangereuses conséquences si nous n'y prenons garde" a-t-il ajouté.

JDD 10/08/2010 - 19:44

 

 

Conseil de sécurité 

 

CS/10008                                       

6371e séance – matin

 

LE CHEF DE LA MINURCAT SOULIGNE LA NÉCESSITÉ DE RENFORCER LES FORCES DE SÉCURITÉ TCHADIENNES ET CENTRAFRICAINES EN VUE DU RETRAIT DE LA MISSION, LE 31 DÉCEMBRE 2010

 

Le Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), M. Youssef Mahmoud, a assuré, ce matin, les membres du Conseil de sécurité que la Mission, dont le retrait sera achevé le 31 décembre prochain conformément à la résolution 1923, avait entamé la réduction de ses effectifs militaires dans l’est du Tchad et au nord-est de la République centrafricaine. 

 

« La pérennisation du Détachement intégré de sécurité (DIS) au Tchad, qui sera un processus long et laborieux, demandera toute l’attention du Gouvernement et de ses partenaires, et il faudra combler le vide sécuritaire après le départ de la MINURCAT du nord-est de la République centrafricaine », a prévenu M. Mahmoud.

 

Le Chef de la MINURCAT a d’abord souligné qu’en dépit de la complexité persistante de la situation en matière de sécurité dans l’est du Tchad, le Gouvernement tchadien, à la suite de la suspension des patrouilles et des escortes de la Mission avait, le 27 mai, commencé à assumer la pleine responsabilité de la protection des civils et des travailleurs humanitaires dans la zone.  « Le DIS a ainsi accru ses escortes de travailleurs humanitaires à l’intérieur et autour des camps de réfugiés et dans les principales villes de l’est du Tchad », a-t-il précisé. 

 

M. Mahmoud a ajouté que, de son côté, la force conjointe du Tchad et du Soudan avait, au cours de la période considérée, continué à patrouiller le long de la frontière entre les deux pays en vue de juguler le trafic d’armes et le flux de réfugiés soudanais.  La situation humanitaire au Darfour voisin, qui reste préoccupante, a entraîné l’arrivée de réfugiés au Tchad, a-t-il indiqué.  « Quelque 70 ONG fournissent l’assistance à 255 000 réfugiés soudanais et à 168 000 personnes déplacées dans l’est du Tchad ainsi qu’à 150 000 réfugiés centrafricains dans le sud-est du pays », a-t-il rappelé.  Depuis le mois d’avril, 20 000 réfugiés sont retournés dans leur pays, a-t-il ajouté.

 

Le Chef de la MINURCAT a assuré que la Mission poursuivait, dans ce contexte, la mise en œuvre de son mandat dans les domaines de l’état de droit, de la justice, des droits de l’homme, de la protection des civils et de la lutte contre la violence sexuelle.  « La Mission discute avec l’équipe de pays de l’ONU sur les moyens à mettre en place pour absorber ses activités dans le Plan-cadre de l’ONU pour l’aide au développement du Tchad », a-t-il également indiqué. 

 

De l’avis de M. Mahmoud, « le renforcement du Détachement intégré de sécurité devra faire l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement tchadien ».  Les autorités tchadiennes et l’ONU, a-t-il indiqué, ont créé à cet effet un groupe de travail technique chargé d’établir un plan clair, dont le Gouvernement devrait exposer les grandes lignes au Conseil de sécurité. 

 

Se référant ensuite au rapport* du Secrétaire général, M. Mahmoud a évoqué les deux options que pourrait examiner le Conseil à la suite du retrait de la MINURCAT du nord-est de la Centrafrique.  Il a expliqué que le Président centrafricain, M. François Bozizé, et le Secrétaire général privilégiaient l’option prévoyant le renforcement des capacités des Forces de sécurité nationales plutôt que le déploiement d’une opération de maintien de la paix dans la zone, dont les coûts de fonctionnement, a-t-il dit, seraient compris entre 98 et 122 millions de dollars par an. 

 

Le Ministre des affaires étrangères, M. Antoine Gambi, qui prenait part à la réunion de ce matin, a confirmé que le Président Bozizé appuyait cette option.  Les efforts visant à renforcer les capacités nationales dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit auront, a-t-il estimé, un impact plus durable dans cette partie encore fragile du territoire centrafricain qui risque, de nouveau, de basculer dans la violence, le banditisme, l’insécurité transfrontalière et le conflit interethnique ».  M. Gambi a indiqué que le Président centrafricain avait demandé au Secrétaire général que des instructeurs et observateurs issus de la MINURCAT aident son Gouvernement à former et à appuyer logistiquement les Forces armées centrafricaines.  Il a insisté sur l’importance de cette aide dans la période cruciale de transition que traversent son pays et la sous-région. 

 

Le Ministre a ainsi évoqué la préparation des élections générales de janvier prochain dans son pays, la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), la persistance de l’insécurité régionale, marquée par la crise du Darfour et la présence d’éléments de l’Armée de résistance du Seigneur, le référendum à venir sur l’indépendance du Sud-Soudan ou encore les contraintes financières auxquelles est confronté le Gouvernement centrafricain.  « C’est au Conseil de sécurité d’assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales et c’est pourquoi, la République centrafricaine compte sur son appui pour faire face aux nombreux défis auxquels elle est confrontée », a affirmé M. Gambi.  Il a conclu en estimant que « la paix n’a pas de prix dans un contexte où la vie de milliers de personnes est menacée ».

 

À son tour, le Représentant permanent du Tchad auprès de l’ONU, M. Ahmad Allam-Mi, a réaffirmé  que son pays était engagé à protéger les civils, notamment les réfugiés et les personnes déplacées jusqu’à leur retour volontaire dans leur foyer d’origine.  « Cela implique, sans l’ombre d’un doute que le Détachement intégré de sécurité, qui avait été créé par le Tchad avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), soit maintenu et renforcé en effectifs, en moyens financiers et techniques et en soutien des Forces de défense et de sécurité tchadiennes », a-t-il insisté.  M. Allam-Mi a demandé que les infrastructures promises soient réalisées au profit du Détachement intégré de sécurité et des institutions judiciaires et pénitentiaires.  Le Fonds d’affectation spéciale doit, a-t-il estimé, continuer à fonctionner après le retrait de la Mission pour répondre aux besoins du Détachement intégré de sécurité.

 

* S/2010/409

 

LA SITUATION AU TCHAD, EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET DANS LA SOUS-RÉGION

 

Rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) ( S/2010/409)

 

Dans ce rapport, le Secrétaire général aborde en particulier les conséquences du retrait militaire de la MINURCAT de la République centrafricaine, qui devrait être terminé d’ici au 31 décembre 2010.  Il rappelle que la Mission, dans le cadre du mandat qui lui avait été confié par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1861 (2009), devait, au nord-est du pays, effectuer des opérations de caractère limité en vue d’extraire des civils et des travailleurs humanitaires en danger et protéger le personnel et les locaux des Nations Unies. 

 

Il note que la situation générale en matière de sécurité dans la zone continue de pâtir du conflit interethnique, du banditisme et des activités criminelles transfrontières.  L’absence d’autorité de l’État, la faible présence et les capacités limitées des Forces armées centrafricaines (FACA) ainsi que le manque de progrès réalisés dans la mise en œuvre des accords de paix entre le Gouvernement et les groupes rebelles de la République n’ont pu contribuer à améliorer la situation de manière durable, estime-t-il. 

 

M. Ban Ki-moon souligne qu’il faudra quelque temps au Gouvernement pour renforcer ses capacités et que, dans l’intervalle, « il est à craindre que le retrait du contingent de la MINURCAT ne renforce les groupes armés de la région et se traduise par une aggravation de la criminalité et une dégradation de la situation humanitaire ».  « Pour remédier à ces problèmes, il faudra une volonté politique, des progrès importants au niveau de la réconciliation nationale et l’appui des partenaires internationaux de manière à ce que le Gouvernement puisse asseoir son autorité dans la région, notamment en renforçant les forces armées, la police et le régime de droit », indique le Secrétaire général.

 

M. Ban évoque ensuite les deux options que pourraient envisager le Conseil de sécurité pour ce qui est du nord-est de la République centrafricaine.  Le Conseil pourrait soit créer une force de maintien de la paix pour prévenir l’insécurité dans la région, soit continuer d’appuyer les efforts déployés pour renforcer les capacités de l’État dans le domaine de la sécurité et à prendre des mesures pour améliorer les moyens d’action des forces armées dans la zone.  Le Secrétaire général note que le Président centrafricain, M. François Bozizé, estime qu’une option qui miserait sur les capacités nationales « aurait un impact plus durable que le déploiement de personnel de maintien de la paix ».

 

Dans ses observations, le Secrétaire général considère que les problèmes humanitaires et les problèmes de sécurité dans l’est du Tchad et dans le nord-est de la République centrafricaine continueront à retenir « sans aucun doute » l’attention du Conseil de sécurité après la fin de la Mission.  « Néanmoins, l’amélioration des relations entre le Tchad et le Soudan, l’efficacité grandissante des patrouilles communes le long de leur frontière commune et les efforts entrepris par le Gouvernement tchadien pour renforcer les capacités nationales de protection augurent bien de l’avenir », fait-il remarquer. 

 

M. Ban se félicite du fait que le Gouvernement tchadien et l’ONU ont depuis l’adoption de la résolution 1923 (2010) entretenu des relations constructives pour résoudre les problèmes persistants de protection de la population dans l’est du Tchad.  Saluant ce qu’a fait le Gouvernement tchadien pour s’acquitter de ses obligations internationales en la matière, il déplore toutefois la poussée récente de criminalité qui a conduit des travailleurs humanitaires à suspendre leurs opérations dans l’est du pays.  « Je demande instamment aux autorités locales et centrales de continuer à adresser des signaux sans ambiguïté, pour bien convaincre ces criminels que les attaques contre la vie et les biens des travailleurs humanitaires et des populations vulnérables ne seront pas tolérées », prévient ainsi le Secrétaire général.

 

Le Secrétaire général demande aux Gouvernements tchadien et centrafricain de continuer à apporter le soutien voulu à la restructuration en cours de la Mission et au retrait des militaires.  Il convient en outre, « avec le Président Bozizé », que le maintien de la paix n’est pas le meilleur instrument pour résoudre les problèmes auxquels est confrontée la République centrafricaine.  M. Ban encourage, par conséquent, le Gouvernement centrafricain et les acteurs multilatéraux et bilatéraux de la consolidation de la paix et du développement à continuer à étudier la deuxième option.  Il se dit prêt à les aider en exerçant ses bons offices.

 

 

 

 

NDLR : Depuis que la question du départ de la MINURCAT avait été soulevée par le Tchad, les autorités centrafricaines sont toujours restées mutiques comme si le problème ne les concernait pas. C'est donc maintenant qu'elles se réveillent pour commencer à poser le problème des inévitables conséquences de ce retrait sur la situation dans leur pays. Il a d'ailleurs fallu que ce soit Mme Zewde du BINUCA qui puisse attirer leur attention et plaidé auprès de la communauté internationale pour la nécessité du maintien de la MINURCAT pour la RCA. Peut-on appeler cela des dirigeants d'un pays ?

PLUS QUE JAMAIS BOZIZE DOIT PARTIR !

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 00:41

 

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

 

 

Dimanche 8 Août 2010 - 12:45

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait annoncé huit nouvelles mesures à prendre pendant la période 2010- 2012, en faveur de la coopération entre la Chine et l'Afrique.

Parmi les nouvelles mesures on peut citer l'établissement du partenariat sino-africain sur le changement climatique, le lancement de 100 projets d'énergie propre, et de lancer 100 projets de recherche dans le cadre de la coopération dans la science et la technologie, la fourniture de 10 milliards de dollars de crédits préférentiels aux pays africains et un milliard de dollars aux PME africaines.

La Chine a ouvert davantage son marché aux produits africains en offrant le tarif douanier zéro à 95% des produits des pays les moins avancés africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine et a annulé les dettes de ceux-ci à la fin de 2009, selon M. Wen.

Dans le cadre de la coopération agricole, la Chine va mettre en place 20 centres agricoles de démonstration technique en Afrique, d'y envoyer 50 équipes techniques agricoles et former 2.000 agronomes africains.

Dans le domaine de la santé, la Chine va fournir des équipements et d'autres matériels médicaux, d'une valeur de 5 milliards de yuans RMB (plus de 700 millions de dollars), à 30 hôpitaux et 30 centres de prévention et de traitement contre le paludisme africains, et à former 3.000 médecins et infirmières africains.

D'ici en 2012, le gouvernement chinois projette de construire 50 écoles d'amitié sino-africaine en Afrique et de fournir 5.500 bourses aux étudiants africains et de former 1.500 directeurs et enseignants d'écoles africaines.

La coopération sino-africaine un plan d'action pour la période 2010-2012 est en cour.

Selon des chiffres officiels chinois, le commerce sino-africain a atteint 106,8 milliards de dollars en 2008. Il y a pourtant une baisse de 28,7% entre janvier et juillet 2009 à cause de la crise financière, la valeur totale étant de 44,9 milliards de dollars.

 Quelque 1.600 entreprises chinoises ont investi en Afrique et le montant de leurs investissements s'élèvent à 7,8 milliards de dollars.

Le Président François Bozizé Yangouvonda réaffirme l'attachement ferme de la Centrafrique à la politique d'une seule Chine et son soutien à la position de principe de la Chine sur les questions liées au Tibet et au Xinjiang.

 

 

Mamadou Bello nommé Chargé d’affaires en pied pour la République centrafricaine au Koweït

La coopération centrafricano-koweïtienne est exaltée par la nomination depuis le 2 juillet 2010 de Mamadou Bello, avec rang et prérogatives d’ambassadeur.

Depuis 1988 la république centrafricaine a quitté l’Irak, sa diplomatie refait surface avec cette nomination au Koweït.

Le Koweït est représenté pour le moment par son ambassadeur qui réside à Khartoum au Soudan.

Mamadou Bello a été tour à tour ministre du monde arabe sous le gouvernement Dologuélé, conseiller spécial auprès du premier ministre Martin Ziguélé. Avant cette nomination occupait le poste d'ambassadeur de la république centrafricaine au Soudan.

Source : Centrafrique Le Défi

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 22:20

 

 

La-Chine.jpg

 

 

Ai- Rca- Samedi, 07 Août 2010 15:39  - Une délégation de l’Université de Nyala venue du  Soudan, forte de trois personnes et conduite par le Vice Recteur, le Pr Abbakar Ali Idris, est en visite de travail à Bangui du 6 au 12 août.

 Selon une source universitaire, le but de leur mission est de  signer des accords  entre les deux universités (Nyala au Soudan et Bangui) et en même temps d’étudier  les possibilités du prolongement du chemin de fer depuis Nyala jusqu’à Birao, localité où est située  l’université chinoise d’Afrique.

Selon la même source,  le même jour de leur arrivée à Bangui, s’est tenue  une réunion tripartite regroupant la délégation de l'université de Bangui, conduite par le Recteur, le Pr  Gustave Bobossi, la délégation de l'Université de Nyala au Soudan conduite par le Vice Recteur le Pr Abbakar Ali Idris et la délégation de l'ambassade de Chine en Centrafrique conduite par l'ambassadeur Shi Hu.

Au centre de  la  réunion, la construction du chemin de fer long 300 kilomètres et la construction de l'Université  chinoise d'Afrique (UCA) à Birao.

« Nous sommes ici pour mettre en place un plan d'action dans le cadre d’une  coopération entre les deux universités », a dit le  Pr Abbakar Ali Idris.

Selon le vice recteur, chef de la délégation soudanaise, c'est depuis 2002 que l'Université de Nyala tente de nouer  une relation de coopération avec l'Université de Bangui qui malheureusement  n'a pas marché.

« Cette fois-ci,  nous sommes là pour élaborer  un plan d'action et engager sans attendre  la coopération entre nos deux universités » a souligné  M Abbakar.

A l'en croire, le Soudan soutient fermement  l'idée du prolongement du chemin de fer qui ira de Nyala jusqu'à Birao. « Cette ligne sera une opportunité d'échange entre les deux pays,  échanges économique et culturel surtout », a-t-il renchéri.

Avant de faire remarquer que : « Ce chemin de fer va faciliter la libre circulation des personnes et des biens ». Il a tenu à  rassurer la partie centrafricaine que «  de retour au pays, nous allons parler de ce chemin de fer au gouvernement ».

« En ce qui concerne la construction de l'Université Chinoise Africaine, nous avons signé des accords avec cinq Universités chinoises et nous soutenons fortement la naissance de cette université » a-t-il précisé.

Et pour joindre l'acte à la parole,  le Vice Recteur Abbakar a déclaré : « nous sommes prêts à payer notre part dans l'accomplissement de cette idée ».

Kabongo, Ai Bangui.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 21:50

 

 

militaire-camerounais.jpg

 

Ai- Rca- Samedi, 07 Août 2010 13:32 - « Officiers, sous officiers, gradés gendarmes et soldats de l’état major gabonais, de l’Unité de Police Constituée(UPC) et du détachement gabonais,  au moment de nous quitter,  vos détachements conduits respectivement  par le lieutenant colonel major Akaga Jean Félix et le Commandant Rodrigue Moulougui  peuvent être fiers du travail effectué ».

 Cette déclaration  a été faite le 6 août par le général de Brigade Hector Marie Tchémo, commandant de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (Fomac). C’était  lors de la cérémonie  de départ de l’état major gabonais , de la compagnie gabonaise  et de l’Unité de Police Constituée (UPC) de la République du Congo présidée par le représentant spécial du chef de l’Etat, Responsable de la Mission de la paix en République Centrafricaine Pierre Akendengué.

Etaient aussi présents à cette cérémonie de fin de séjour, l’ambassadeur de la République de la Guinée Equatoriale  et une délégation de l’ambassade de la République du Congo à Bangui conduite par son chargé d’affaires.

Le général de brigade Hector Marie Tchémo, le Com Force  a dans son allocution  déclaré  que la compagnie gabonaise s’est distinguée par sa faculté d’adaptation à un contexte multinational exigeant.  Et surtout par sa constance dans l’exécution des différentes missions qui lui sont confiées au quotidien.

Quant aux éléments de l’UPC, étant à leur premier mandat au sein de la FOMAC, ils se sont  rapidement distingués par leur rigueur dans l’accomplissement de différentes tâches  qui leur ont été assignées.

« Votre appui au processus du Désarmement Démobilisation Réinsertion (DDR)  a été remarquablement significatif. Car vous vous êtes impliqués sans relâche  à toutes  les compagnes de sensibilisation dans les régions de la Nana Gribizi, de l’Ouham, l’Ouham-Pendé , Vakaga et Haute Kotto » a souligné le général de Brigade Tchémo.

Il les a par ailleurs demandé  à partager avec leurs collègues  les connaissances acquises  en République centrafricaine. « Vous venez d’acquérir une expérience très riche en enseignements aux cotés de vos frères tchadiens, congolais, centrafricains, camerounais et français. N’oubliez pas de la partager au Congo et au Gabon »,  a-t-il dit.

Et de Conclure : « Vous devez avoir  un comportement de vrais professionnels sur le terrain, conscients de vos responsabilités, de vos devoirs et  respectueux de vos camarades d’armes et des institutions de la république centrafricaine, Vous pouvez à présent rejoindre votre pays, satisfaits  du devoir accompli ».

Le clou de cette cérémonie s’est déroulé en deux phases. D’abord  la remise des médailles commémoratives de la force multinationale de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale aux officiers, sous officiers, gradés et soldats des différents  détachements dont leurs mandats arrivent à termes.  Ensuite, un important défilé militaire.

« Nous avons passé 6  mois et demi en Centrafrique et nous allons devoir quitter un pays que nous avons visité et côtoyés des amis dont nous  garderons  un très bon souvenir»,  a confié le lieutenant colonel major Jean Félix Akaga, de l'état-major gabonais, joint au téléphone par l’Agence Ai.

« Ce que je retiens du peuple centrafricain, c'est un peuple très accueillant.  Nous avons tissé de  très bons rapports avec des amis », a-t-il poursuivi, concluant que, « la RCA est sur le chemin de la réconciliation nationale et sur le chemin de la paix». Il a  lancé  un appel pour  une  solidarité de tous les centrafricains.

De sources militaires,  l’Unité de Police Constituée (UPC) est arrivée sur le théâtre des opérations en RCA le 29 janvier 2010 et les Officiers d’état-major gabonais et les éléments de la compagnie gabonaise le 9 février 2010.

Kabongo, Ai Bangui

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 00:24

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

 

Ai-Rca Jeudi, 05 Août 2010 19:23   - Le chef de la délégation de l’Union Européenne en Centrafrique Guy Samzun a été reçu en audience le 3 août au Palais de la Renaissance par le Président de la République, le Général François Bozize.

 

Selon une source bien introduite, l’entretien entre les deux personnalités était plus axé sur le processus électoral, le consensus politique, le chronogramme électoral, le Démobilisation Désarmement Réinsertion (DDR) et enfin le pôle de développement.

«On a passé en revue les différents dossiers encore d’actualité et surtout les élections », a confié le diplomate européen. Et de poursuivre : «j’ai confirmé au président Bozize, la volonté et la disponibilité de l’Union Européenne à financer le processus électoral en Centrafrique ».

A l’en croire, la seule condition est le consensus politique global autour de la date et du chronogramme qui doit s’exécuter de manière satisfaisante et sur la base d’un accord politique.

«En plus de ces questions d’actualités nous avons avec le chef de l’Etat fait le tour d’horizon des questions liées au programme du DDR et du pôle de développement, de la présence de la LRA et de la Minurcat», a expliqué Guy Samzun.

Kabongo, Ai Bangui

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales