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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 23:08

 

 

Lynn-Pascoe-et-fbozize.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Mars 2011 13:34

Monsieur B. Lynn Pascoe, Secrétaire Général adjoint aux Affaires Politiques de l’ONU a séjourné quelques heures à Bangui dans la journée, du 1er mars 2011. Arrivé en fin de matinée, il a eu une rencontre avec le Président de la République, François Bozizé à qui il a transmis une lettre de félicitations du Secrétaire général des Nations Unies pour sa réélection à la Magistrature Suprême.

Après une rencontre avec le Ministre des Affaires Etrangères, le Général Antoine Gambi, Monsieur Pascoe, accompagné de Madame Sahlé-Work Zewde, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, a été reçu par le Président Bozizé.

« Avec le Président Bozizé, nous avons eu une discussion fructueuse et j’en suis heureux,» a-t-il déclaré au sortir de l’audience qui lui a été accordée. "Il y a deux ans j’étais en Centrafrique, nous avons évoqué plusieurs sujets passés et d’actualité, notamment les élections." Pour lui : « tout doit être mis en oeuvre pour que le second tour des élections législatives se fasse de la façon la plus inclusive possible, pour la paix dans le pays. »

Il a loué l'excellence des relations entre les Nations Unies et la RCA et constaté la bonne collaboration avec Mme Zewde, Chef du BINUCA, en espérant que  cela se poursuive.

Interrogé sur la présence de la LRA dans le pays et la solution que l'Organisation des Nations Unies compte apporter aux problèmes qu'elle pose, M. Pascoe a fait remarquer que cette question était au centre des sujets évoqués lors de cette tournée sous régionale qui l'a amenée avant la Centrafrique au Cameroun et le conduira ensuite au Gabon où il se rend pour l'inauguration d'un Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique Centrale.

Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Politiques, qui a également échangé des vues avec les Ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité, l’Ambassadeur du Nigéria, les Représentants de l’Union Africaine et de l’Union Européenne et les Représentants des Agences du Système des Nations Unies, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à fournir les efforts nécessaires et reconnus par tous, pour que la République centrafricaine traverse sereinement cette période sensible et s’engage résolument vers la consolidation de la paix, l’instauration d’un Etat de Droit et le développement.

Dans cette optique, il a exhorté la Communauté Internationale dans son ensemble à accompagner les autorités nationales dans cette quête car, « en définitive, dira- t-il, c’est ce que les populations espèrent et attendent de tous les partenaires »

Monsieur Lynn Pascoe, arrivée du Cameroun, est reparti dans l’après-midi pour Libreville au Gabon.

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:32

 

 

Lynn-Pascoe.jpg

 

                             Lynn Pascoe

 

Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Politiques des Nations Unies, Monsieur B. Lynn Pascoe, est arrivé ce jour à Bangui.

BANGUI, République Centrafricaine, 2 mars 2011/African Press Organization (APO)/ — Monsieur B. Lynn Pascoe, arrivé en fin de matinée à Bangui a eu une rencontre avec le Président de la République, François BOZIZE a qui il a transmis la lettre de félicitations du Secrétaire général des Nations Unies pour sa réélection à la Magistrature Suprême.

 Après une rencontre avec le Ministre des Affaires Etrangères, Le Général Antoine Gambi, Monsieur Pascoe, accompagné de Madame Sahlé-Work Zewde, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, a été reçu par le Président de la République, Son Excellence Monsieur François Bozizé, à qui il a transmis la lettre de félicitations du Secrétaire général des Nations Unies pour sa réélection.

 « Avec le Président Bozizé, nous avons eu une discussion fructueuse et j’en suis heureux,» a-t-il déclaré au sortir de l’audience qui lui a été accordée. “Il y a deux ans j’étais en Centrafrique, nous avons évoqué plusieurs sujets passés et d’actualité, notamment les élections.” Pour lui : « tout doit être mis en oeuvre pour que le second tour des élections législatives se fasse de la façon la plus inclusive possible, pour la paix dans le pays. »

 Il a loué l’excellence des relations entre les Nations Unies et la RCA et constaté la bonne collaboration avec Mme Zewde, Chef du BINUCA, en espérant que cela se poursuive.

 Interrogé sur la présence de la LRA dans le pays et la solution que l’Organisation des Nations Unies compte apporter aux problèmes qu’elle pose, Mr Pascoe a fait remarquer que cette question était au centre des sujets évoqués lors de cette tournée sous régionale qui l’a amenée avant la Centrafrique au Cameroun et le conduira ensuite au Gabon où il se rend pour l’inauguration d’un Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale.

 Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires Politiques, qui a également échangé des vues avec les Ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité, l’Ambassadeur du Nigéria, les Représentants de l’Union Africaine et de l’Union Européenne et les Représentants des Agences du Système des Nations Unies, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à fournir les efforts nécessaires et reconnus par tous, pour que la République centrafricaine traverse sereinement cette période sensible et s’engage résolument vers la consolidation de la paix, l’instauration d’un Etat de Droit et le développement.

 Dans cette optique, il a exhorté la Communauté Internationale dans son ensemble à accompagner les autorités nationales dans cette quête car, « en définitive, dira-t-il, c’est ce que les populations espèrent et attendent de tous les partenaires »

 Monsieur Lynn Pascoe, qui est arrivé ce matin à Bangui, en provenance de Yaoundé au Cameroun, est reparti dans l’après-midi.

 

Source : BINUCA

 

 

NDLR : On n’ose imaginer que le Secrétaire Général des Nations Ban-Ki moon ait pu dépêcher spécialement un de ses adjoints à Bangui pour remettre seulement un message de félicitation à un dictateur sanguinaire qui, par-dessus le marché, vient de commettre un hold-up électoral qui vient  précisément de raviver la crise politique dans laquelle se débat depuis déjà un bon moment la République centrafricaine. Si cela est vrai, ce serait terriblement sidérant et prouverait bien la surdité et la cécité des Nations Unies quant à la situation dans ce pays. M. Lynn Pascoe qui était d’abord passé par Libreville où André Mba Obame et ses amis de l’opposition qui n’arrêtent pas de dénoncer le hold-up électoral dont ils ont également été victimes, avaient dû,  pour se faire entendre de New York, aller squatter les locaux du PNUD de Libreville.

Comment les Nations Unies et en particulier son Secrétaire Général qui n’a eu de cesse d’être inlassablement interpelé par l’opposition politique centrafricaine durant toutes les péripéties du chaotique processus électoral confisqué par Bozizé et son homme de main Binguimalé, peuvent cautionner ainsi une grossière mascarade électorale comme cela vient de se produire en RCA ! Comment les Nations Unies peuvent-elles oser féliciter Bozizé pour son hold-up électoral alors même que ses pairs chefs d'Etat ne se bousculent pas actuellement pour le faire ? Si tel est le cas, l’institution onusienne prend la responsabilité d’endosser tout ce qui pourrait advenir dans ce pays dans la crise postélectorale ouverte par le hold-up de Bozizé. Cela doit être clairement dit. Et qu’on sache désormais à quoi s’en tenir.    

 

 

Gabon : Le gouvernement se prononce sur Mba Obame et ses acolytes

Tard dans la nuit du 27 février 2011, la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale, Porte-parole du Gouvernement, Angélique Ngoma, a lu sur les antennes de la télévision publique RTG1, le communiqué, publié ci-après in extenso, portant sur la sortie de leur exil onusien d’André Mba Obame et ses acolytes. Ceux-ci «demeurent à la disposition de la justice gabonaise».

Les Gabonais et la communauté internationale ont été informés, avec étonnement, le 25 janviers 2011, de la cérémonie de prestation de serment de monsieur André Mba Obame en qualité de Président de la République, en violation flagrante des dispositions de la Constitution de la République Gabonaise, dix-sept mois après l’élection présidentielle d’août 2009 ayant abouti, ou terme d’un contentieux vidé par la Cour Constitutionnelle, à la validation de l’élection de monsieur Ali Bongo Ondimba en qualité de Président de la République Gabonaise ainsi qu’à sa reconnaissance par la communauté internationale.

A l’issue de cette parodie, monsieur André Mba Obame et les membres de son prétendu gouvernement, ont décidé de se rendre dans les bureaux du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) où ils ont séjournés jusqu’au dimanche 27 février 2011.

Suite aux différents entretiens que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence monsieur Ali Bongo Ondimba a eus avec M. Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général des Nations unies, a dépêché à Libreville une mission technique conduite par M. Sammy Kum Buo, directeur de la division Afrique au Secrétariat Général des Nations Unies.

Faisant montre, une fois de plus, de sa magnanimité et de son esprit d’ouverture et de construction, le Président de la République, Chef de l’Etat, a donné une suite favorable à la requête de l’ONU. A cet effet, le gouvernement gabonais informe l’opinion nationale et internationale que les membres de ce groupe sont sortis des locaux du PNUD ce dimanche 27 février 2011 à 10 heures. Comme tous les citoyens gabonais, ils bénéficient de la protection publique.

Cependant, le gouvernement de la République tient à rappeler fermement que le Gabon est un Etat de droit. Par conséquent, monsieur Mba Obame et les autres compatriotes ayant porté atteinte à l’ordre public par leurs agissements subversifs et illégaux, demeurent à la disposition de la justice gabonaise devant laquelle ils devront répondre de leurs actes à tout instant.

Fait à Libreville, le 27 février 2011

Le Gouvernement

Source : Gaboneco 28-02-2011   

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 16:31

 

 

logo ONU

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 01 Mars 2011 14:11

 

Lynn Pascoe, secrétaire général Adjoint des Nations Unies chargé des affaires  politiques est arrivé ce mardi 1er mars 2011, à Bangui (capitale de Centrafrique), pour des entretiens avec les autorités du pays, dont le Chef de l’Etat François Bozizé. L’objectif de sa mission n’est pas encore rendu public.


On sait seulement qu’il s’agit d’une mission de quelques heures à Bangui. Outre une audience avec le président centrafricain, M. Pascoe participera à une réunion dans les locaux du Bureau Intégré des Nations unies en Centrafrique (BINUCA), avant de reprendre l’avion dans l’après-midi.


Cette visite d’un diplomate onusien de ce rang intervient dans un contexte post électoral tendu. L’opposition conteste la réélection au premier tour  du président sortant François Bozizé après le scrutin du 23 janvier dernier avec 64,37% des voix. Elle a décidé de boycotter le second tour des élections législatives prévu le 27 mars 2011, en dépit d’une médiation engagée par le Médiateur de la république, Mgr Pomodimo.


 

NDLR : Au Gabon, il a fallu que les opposants qui contestent également l’élection d’Ali Bongo Ondimba aillent squatter les locaux du PNUD pour que le Secrétaire général des Nations Unies daigne s’emparer de la crise née de la mascarade électorale du Gabon. Faut-il que les opposants centrafricains aillent aussi occuper le PNUD ou le BINUCA pour être entendus à New York ?

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 01:35

 

 

MAE France

 

Le vent de force 4 qui a commencé à souffler sur la planète depuis le Nord de l’Afrique par la Tunisie et qui a déjà déboulonné du pouvoir deux chefs d’Etat de l’envergure de Zine Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak continue de faire des dégâts non seulement au  Maghreb et dans les autres parties du monde arabe mais aussi en occident. En France, le Quai d’Orsay, siège de la diplomatie de la France est dans un état d’effervescence directement engendrée par la situation tunisienne en raison l’accumulation des turpitudes successives de sa ministre qui vient d’être limogée, et de celles de l’ex-ambassadeur de France en Tunisie et son jeune et bouillant successeur.

Ces derniers jours en effet, plusieurs diplomates français qui ont voulu conserver l’anonymat, n’ont pas manqué de dénoncer dans les médias le naufrage de la diplomatie française de ces dernières années où des ambassadeurs comme celui qui venait d’être relevé de son poste à Tunis et celui actuellement en fonction à Bangui en République centrafricaine, engoncés dans une certaine vision politicienne et obsolète, abreuvent leur hiérarchie parisienne avec des notes et  télégrammes diplomatiques qui font le jeu des dictateurs comme hier Ben Ali ou François Bozizé, auprès desquels ils sont accrédités. Voici en quels termes le groupe Marly s’en est pris aux errements actuels de la diplomatie française :   

« Aujourd'hui, la diplomatie a de nouvelles et passionnantes missions. Son rôle est d'anticiper pour aider à la décision du politique. Sa fonction prospective qui s'était peu à peu étiolée doit redevenir majeure.

Non, en janvier il n'y avait pas dans les notes et télégrammes de quoi anticiper ce qui se passe aujourd'hui dans le monde arabe. La France n'a pas su comprendre ce qui était en train de se produire. Pas plus qu'aucun autre pays d'ailleurs. Est-ce que cet aveuglement général nous excuse ? Evidemment pas. Cela nous oblige à réfléchir sur les causes profondes de ce manque de discernement qui ne date pas d'hier. 

En Centrafrique, l’ambassadeur de France en poste depuis 2008 intoxique littéralement sa hiérarchie à Paris avec des notes ayant pour seul objectif d’assurer le maintien du dictateur sanguinaire Bozizé au pouvoir. Le résultat de cette cécité est que la France a contribué financièrement aux côtés de l’Union Européenne au financement d’une mascarade électorale dans ce pays comme l’a dénoncé le fameux hebdomadaire satirique parisien paraissant le mercredi.

Si au Maghreb et dans certains pays du monde arabe, la vieille politique diplomatique de la France a consisté à maintenir en place contre vents et marées des dictateurs et autocrates au pouvoir sous le prétexte qu’ils étaient les meilleurs remparts contre l’islamisme et le terrorisme, en Centrafrique, quelle peut être la justification du soutien inconditionnel de l’ambassadeur de France au despote sanguinaire et prédateur François Bozizé ?  

Les récentes déclarations contradictoires et cyniques du porte-parole du Quai d’Orsay au sujet de la situation postélectorale en Centrafrique montrent bien que son analyse est grandement influencée par les rapports mensongers de l’ambassadeur de France à Bangui qui a toujours tenté de minimiser la gravité des fraudes massives pourtant constatées par tous lors du double scrutin du 23 janvier dernier, afin de faire valider la scandaleuse «élection » de François Bozizé à la présidentielle et celle de ses enfants, ses femmes, ses sœurs, ses neveux, cousins  et autres membres de son clan à l’assemblée nationale.

Le scrutin du 23 janvier était bel et bien un double scrutin, donc le principe de l'indivisibilité des scrutins doit absolument prévaloir. On ne peut qu’être surpris par les propos du porte-parole du Quai d’Orsay qui, dans un jugement de Salomon qui n'honore pas la France réussit l’alchimie consistant à distinguer la présidentielle des législatives. Que dit-il du rapport de l'OIF?  

Pour l’ambassadeur de France à Bangui, Bozizé a restauré la stabilité dans le pays par le paiement régulier des salaires et que sa réélection au premier tour est logique. Toujours d’après lui, l'opposition n'a a rien fait sur le terrain depuis les dernières élections de 2005, alors qu'il a été régulièrement informé du travail accompli et des nombreux déplacements sur le terrain de Martin Ziguélé par exemple du MLPC et des multiples tracasseries de tous ordres des différents ministres de l'Administration du Territoire pour l’empêcher justement de travailler, alors que le secrétaire général du KNK Elie Ouéfio battait tranquillement campagne.

Où était cet ambassadeur quand l’opposition réclamait l'informatisation des listes et des cartes électorales comme le code électoral l'exige ? C’est lui, avec son parti pris pour Bozizé, qui fait pourtant l’objet d’un rejet massif par ses compatriotes, qui crée les conditions de violence qui couve actuellement en RCA et que M. Jean-Pierre Vidon est incapable ou ne veut pas percevoir. C’est cette vérité qui doit être entendue à Paris où plusieurs voix s’élèvent et en France d’une manière générale, pour exiger que la diplomatie de la France soit mise au service de l’amitié de la France avec les peuples qui se lèvent pour exiger la démocratie, la liberté, le respect des droits de l’homme, autant de valeurs qui sont aux antipodes de la politique éculée d’un Bozizé qui n’a aucune vision ni noble ambition pour son pays et de sa gouvernance faite de prédation, de nombreuses violations de droits de l’homme et de médiocrité.

La Rédaction C.A.P

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 01:26

 

 

RCA Afrique

 

Rabat, 23/02/11- Les moyens de développer les relations de coopération maroco-centrafricaine dans le domaine de la formation professionnelle, ont été, mercredi à Rabat, au centre des entretiens du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani avec le ministre centrafricain de l'Education nationale, M. Zawa Anbroise.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette réunion, M. Rhmani a indiqué que ces entretiens ont porté sur l'appui technique qu'apportera le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle au ministère centrafricain de l'Education nationale pour la mise en place du premier centre de formation professionnel dans le pays.

La coopération entre les deux départements englobe également l'accueil d'un nombre important des stagiaires centrafricains, boursiers de l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) dans les établissements de formation professionnelle au Maroc, a-t-il ajouté.

Pour sa part, le ministre centrafricain a exprimé l'intérêt de son pays à tirer profit de l'expérience marocaine en matière de formation professionnelle, particulièrement dans le domaine de l'agriculture, un secteur qui offre d'importantes opportunités pour l'intégration des jeunes diplômés en Centrafrique.

Dans le cadre du développement de la coopération entre le Royaume et la République Centrafricaine, dans le domaine de la formation professionnelle, une délégation marocaine avait effectuée, en novembre 2007, une mission visant à appuyer le ministère centrafricain de l'Education nationale pour l'élaboration et l'évaluation des projets spécifiques portant sur l'élaboration d'un plan national de développement de l'enseignement technique professionnel dans ce pays. 

23/02/2011 12:24.
(MAP) Maghreb Arabe Presse

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 16:10

 

 

PS-logo.jpg

 

 

Paris, le 23 février 2011

 

Communiqué

 

Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l'Europe et aux relations internationales

 

Centrafrique : des principes démocratiques à géométrie variable ?

 

Le Parti socialiste (PS) est préoccupé par la situation politique centrafricaine, après la proclamation le 12 février des résultats de l’élection présidentielle et du premier tour des élections législatives du 23 janvier 2011.

Les principales forces d’opposition centrafricaines, regroupées au sein du Collectif des forces du changement (CFC), n'ont eu d'autre choix que d'appeler au boycott du second tour des élections législatives, prévu le 20 mars 2011.

Le PS s’étonne du soutien manifeste des autorités françaises à ces résultats, le Quai d’Orsay « prenant note » de la réélection du président sortant dès le premier tour, en dépit des nombreuses irrégularités dénoncées par les observateurs indépendants – notamment européens – et dénoncées par les principales forces d’opposition : bureaux de votes fictifs, listes électorales truquées, électeurs porteurs de plusieurs cartes.

Les principes démocratiques ne sont pas à géométrie variable. Il ne saurait y avoir deux poids et deux mesures, en Afrique comme ailleurs. Partout, la France doit défendre le droit, la démocratie et la justice. Le népotisme du régime Bozizé est particulièrement caricatural. Outre lui-même, le président en place a fait élire plusieurs députés dès le premier tour : son épouse, deux de ses fils, sa soeur, son neveu, son cousin ainsi que de nombreux autres proches.

Le Parti socialiste entend construire une relation nouvelle, fraternelle et égale avec les États et les peuples d’Afrique. Il apporte son soutien résolu aux forces politiques centrafricaines exigeant un examen impartial des irrégularités commises le 23 janvier, et spécialement au courageux Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) de Martin Ziguélé.

 

10, rue de Solférino - 75333 Paris cedex 07 - Tél. : 01 45 56 77 26 ou 79 55

parti-socialiste.fr courriel : presse@parti-socialiste.fr

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:39

 

 

CEEAC.jpg

 

Par Afriscoop - 21/02/2011

A l’ordre du jour la question du mandat du secrétaire général sortant, Louis-Sylvain Goma

Un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est annoncé le 28 février à N’Djamena au Tchad, avec parmi les sujets à l’ordre du jour la question du mandat du secrétaire général sortant, Louis-Sylvain Goma. Désigné à la tête de l’organisation régionale en 1999, l’ancien Premier ministre et ex-général d’armée congolais avait vu son mandat renouvelé de manière exceptionnelle en 2007 à Brazzaville au Congo. «Selon les textes de l’organisation, le secrétaire général a un mandat de 4 ans renouvelable une fois», a expliqué une source interne à Libreville, siège de la CEEAC au Gabon.

A N’Djamena, les dirigeants des 10 pays membres de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé & Principe et Tchad) devront donc soit reconduire Louis- Sylvain Goma, soit nommer un nouveau secrétaire général. Autre dossier préoccupant, «les chefs d’Etat doivent donner de nouvelles orientations par rapport à l’opérationnalisation des institutions, par exemple la révision des textes de la MICOPAX (Mission de maintien de la paix de l’Afrique centrale, première du genre pour une région en Afrique, ndlr). Le processus décisionnel est lourd par rapport aux situations d’urgence».

La rationalisation projetée entre la CEEAC et la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avec pour pays membres le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad), autre organisation régionale d’Afrique centrale, est aussi citée comme un autre sujet de discussions du sommet de la capitale tchadienne. De même, l’adoption d’une position commune sur les négociations internationales relatives aux changements climatiques. Avec le Bassin du Congo, l’Afrique centrale abrite le deuxième poumon écologique du monde les forêts de l’Amazonie. Il est certain que la situation politique au Gabon et le climat politique en Centrafrique après les élections du 23 janvier focaliseront aussi l’attention. Le sommet prévu débutera le 20 février par une réunion des experts, suivie de la rencontre des ministres des Affaires.

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 02:22

 

 

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Exclusivité Centrafrique-Presse

C’est maintenant de notoriété publique que ce qui a eu lieu en Centrafrique le 23 janvier dernier ne peut pas être appelé des élections crédibles, tant par la pagaille et le désordre qui ont présidé au déroulement de ce double scrutin dont la préparation déjà non consensuelle a été bâclée à dessein pour faciliter les fraudes que par l’ampleur sans pareil dans ce pays, des fraudes de toutes sortes opérées par le parti au pouvoir KNK du président sortant, candidat à sa propre succession, François Bozizé.

On en veut pour preuve, le fait qu’à l’heure actuelle, soit déjà un peu plus de trois semaines après sa désignation par la commission électorale comme vainqueur de la présidentielle, victoire avec un score à la soviétique (64 %) entérinée par une Cour constitutionnelle aux ordres, les services protocolaires de la présidence guettent désespérément en vain à l’horizon, l’arrivée des traditionnels messages de félicitations des Chefs d’Etat.

Visiblement, au grand dam de Bozizé, ceux-ci ne se bousculent pas au portillon pour le féliciter, bien conscients que sa réélection annoncée dès le premier tour est même plutôt embarrassante pour eux qu’autre chose et jette un réel discrédit sur leurs fonctions dans un contexte où deux présidents africain du Maghreb et non des moindres, coutumiers des fraudes et manipulations électorales et de scores à la soviétique, viennent de se faire littéralement chasser du pouvoir par leur peuple en colère descendu dans la rue.

Il est donc clairement admis que les fraudes et nombreuses irrégularités qui ont émaillé les élections groupées en Centrafrique, législatives et présidentielles, relevées par plusieurs missions d’observation, ont achevé de les discréditer au point que même l’idée de les annuler purement et simplement est en train de faire son chemin, notamment chez ceux-là mêmes qui ont financièrement contribué pour la tenue de ces élections qui se sont révélées n’être qu’une grossière mascarade électorale.

C’est ainsi que selon nos informations, le rapport de l’Union Européenne sur les élections en Centrafrique sera présenté et discuté le mercredi prochain à Bruxelles. L’institution européenne où les deux actuels chargés d’affaire de la RCA à Paris et Bruxelles ont été reçus récemment, n’en menaient pas large lorsqu’on leur a sèchement évoqué comme exemple d’illustration du hold-up électoral dont le candidat du CRPS Me Nicolas Tiangaye a été victime dans le 4èeme arrondissement de Bangui, précisément contre le candidat François Bozizé ainsi que l’affaire des 1262 bureaux de vote dont les résultats n’ont pas été comptabilisés et dont jusqu’ici aucune explication convaincante n’a été fournie par ni par la commission électorale ni par le gouvernement centrafricain.

Centrafrique-Presse est en mesure de révéler que sans doute affolé par le compte-rendu que lui ont fait ses deux chargés d’affaire de Paris et Bruxelles après leurs durs entretiens de Bruxelles en fin de semaine dernière avec les responsables de l’UE, Bozizé a décidé de solliciter une rencontre avec Mme Catherine Ashton pour le 4 mars prochain à Bruxelles mais selon nos informations de sources dignes de foi, cette dernière ne le recevra sans doute pas en raison du fait que les élections centrafricaines qui ont été financées en grande partie par l’UE n’aient pas été transparentes mais bien au contraire entachées de nombreuses et graves fraudes et toutes sortes d’irrégularités inadmissibles.

On le voit, c’est un véritable retour de bâton pour Bozizé et le KNK après leur hold-up électoral. Outre son inadmissible victoire dès le premier tour à la présidentielle avec le score et la méthode que l’on sait, celles aux législatives de lui-même, ses femmes, enfants, sœurs, cousins et neveux est encore d’autant plus inacceptable et scandaleuse que ceux-ci devraient faire leur entrée à l’Assemblée nationale afin de permettre à Bozizé de modifier la Constitution pour demeurer ad vitam aeternam au pouvoir et préparer sa succession dynastique.

Déjà, on apprend que pour le second tour des législatives, le KNK a déjà repris avec ses mêmes méthodes d’avant le premier tour consistant à dépêcher ses dignitaires en provinces pour menacer de mort et intimider les notables, chefs de villages et autres maires et sous-préfets si le candidat KNK n’était pas élu ou recueillait peu de voix. C’est ainsi qu’on les signale déjà à Bocaranga et sa région en train de faire campagne alors que rien d’officiel n’est annoncé pour second tour qu’il est de plus en question d’annuler ainsi que la présidentielle.  

 

 Rédaction C.A.P

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 23:49

 

 

afrique

 

 

COTE D’IVOIRE UNE AGITATION BIEN TROP SELECTIVE

Une analyse fort pertinente publiée par René GUIART, écrivain français. Le comportement de Nicolas Sarkozy et de Michèle Alliot-Marie en Côte d'Ivoire est tout simplement digne du pire colon....

 

Il faut souligner la mauvaise foi de la diplomatie française et de son président qui pratique en Afrique, la politique du deux poids, deux mesures.


En République Centrafricaine, l'élection présidentielle a donné lieu à de très nombreuses fraudes. Respectueuse de la décision de la Cour Constitutionnelle centrafricaine de proclamer la réélection de François Bozizé, la France appelle l'opposition à respecter les résultats proclamés par ladite Cour.


Tiens ?


En Côte d'Ivoire, la Cour Constitutionnelle a proclamé la victoire de Laurent Gbagbo et la France par la voix de son président a appelé les États de CDEAO à intervenir militairement pour le bouter hors de la présidence.

Euh ?


Bête, je suis, bête, je resterais sans doute, mais, je ne comprends pas
pourquoi dans un cas la France ne respecte pas la décision d'une Cour Constitutionnelle et de l'autre, elle appelle à la respecter.


Sérieux, c'est sûrement que notre président doit être trop intelligent avec ses deux cerveaux. C'est sûrement ça, puisque, je n'ai toujours pas compris.


A moins que cela ne signifie, que notre président a monté avec la complicité de l'ONUCI un traquenard pour virer le candidat qui ne lui plaisait pas, qui est aussi le candidat du FMI.
Autrement, pourquoi, l'ONU n'a pas mis en place de commission électorale indépendante en République Centrafricaine, en Ouganda, au Nigéria ?


Pourquoi, seulement, en Côte d'Ivoire où Sarko, s'est imaginé qu'il allait être le seul à battre les cartes?


L'ONU s'est déconsidérée et a tout simplement prouvé qu'elle n'était toujours que l'instrument de certaines grandes puissances.

 

Et, si, cela n'est pas vrai, alors qu'elle crée une commission électorale indépendante au Zimbabwe où des élections législatives vont se dérouler.

 

 


CENTRAFRIQUE : La France appelle l’opposition à reconnaître la victoire de François Bozizé
16.02.2011

La France a demandé lundi à l’opposition centrafricaine de reconnaître la victoire le 23 janvier 2011 du président François Bozizé, rapporte Afrique en ligne. « La France prend note des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle le 12 février. Elle souhaite que les difficultés identifiées lors du scrutin du 23 janvier, notamment par la Cour constitutionnelle, fassent l’objet d’un large dialogue », a déclaré Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, le 14 février. En dépit de la présence de carences lors du scrutin présidentiel, la France invite le CFC à "porter son message lors du second tour des législatives", a-t-il ajouté. L’opposition centrafricaine, le collectif des forces du changement (CFC), avait décidé de boycotter le second tour des élections législatives prévues le 20 mars après un refus du recours en annulation de la présidentielle."

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 02:20

 

 

 

drapeau françafricain

 

 

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TUNIS - AFP / 19 février 2011 20h41 - Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, M. Boris Boillon, a présenté samedi ses "excuses" aux Tunisiens à la télévision nationale pour avoir répondu jeudi à des questions de journalistes d'une manière qui a pu paraître "hautaine", peu après une manifestation réclamant son départ.

"Je m'excuse auprès des journalistes et de tous les Tunisiens", a déclaré en arabe le nouvel ambassadeur qui avait présenté mercredi ses lettres de créance.

"S'ils ont pris mes réponses comme une manière de répondre de façon hautaine je le regrette et je suis vraiment désolé et je présente toutes mes excuses à tout le peuple tunisien", a-t-il poursuivi.

Les journalistes tunisiens ont été très choqués par une première rencontre du diplomate français avec la presse, jeudi, au cours de laquelle M. Boillon avait refusé de répondre aux questions de certains journalistes ou les avait qualifiées de "questions débiles" ou de "n'importe quoi".

"J'ai une énergie et une volonté bien déterminée de promouvoir des relations bilatérales. J'ai été spontané plus que je n'aurais dû l'être. Dorénavant je dois parler de manière plus polie", a-t-il ajouté.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté samedi devant l'ambassade de France à Tunis pour réclamer le départ du nouvel ambassadeur dénonçant "son manque de diplomatie" et "son agressivité".

(©)

 

Tunisie: tout juste arrivé, le nouvel ambassadeur de France présente ses "excuses"

TUNIS - AFP / 19 février 2011 22h13 - Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses "excuses" aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d'une manière jugée "agressive" par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.

"Je m'excuse auprès des journalistes et de tous les Tunisiens", a déclaré en arabe le nouvel ambassadeur, qui avait présenté mercredi ses lettres de créance.

"S'ils ont pris mes réponses comme une manière de répondre de façon hautaine, je le regrette et je suis vraiment désolé et je présente toutes mes excuses à tout le peuple tunisien", a-t-il ajouté.

Les journalistes tunisiens ont été choqués par une première rencontre à Tunis du diplomate français avec la presse qu'il avait invitée jeudi à déjeuner.

Elle avait commencé de manière chaleureuse, M. Boillon disant en arabe qu'il était là "pour un nouveau départ, un nouvel avenir". Puis il avait refusé de répondre à des questions de certains journalistes ou les avait qualifiées de "débiles" ou de "n'importe quoi".

Une journaliste a demandé de préciser ses propos à l'ambassadeur qui venait de déclarer que selon lui "la France est mal placée pour donner des leçons dans le domaine de l'état de droit et dans le domaine de la démocratie".

"Non, je ne peux pas expliciter, je dis ce que j'ai à dire et n'essayez pas de me coincer avec des trucs à la con. Voilà, la France n'a pas de leçons à donner, il y a un peuple tunisien qui a montré de manière exceptionnelle, de manière pionnière au 21e siècle ce que c'est que la e-révolution", a-t-il répondu.

"Moi, je ne suis pas là pour faire de la polémique, je ne suis pas là pour créer des problèmes, je suis là, mais pour créer des solutions, donc n'essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles. Franchement, vous croyez que j'ai ce niveau-là, vous croyez que je suis dans la petite phrase débile ?", a-t-il ajouté.

Des extraits de cette rencontre ont été diffusés à la télévision tunisienne ainsi que sur Facebook, qui a joué un rôle moteur dans la révolution.

Une page Facebook a été ouverte sous le titre: "Boris Boillon, dégage!".

Et samedi, environ 500 Tunisiens ont manifesté devant l'ambassade de France pour réclamer son départ, dénonçant "son manque de diplomatie" et "son agressivité" lors de cette rencontre avec la presse, a constaté une journaliste de l'AFP.

"M. Boillon, vous occupez un poste diplomatique et vous n'avez rien d'un diplomate", "Dégagez, petit Sarko!", "Boris dégage!" pouvait-on lire sur des banderoles.

"Je suis très choquée, c'est la première apparition de l'ambassadeur, il a paru très agressif pour un diplomate. C'est dommage, on espérait une nouvelle coopération sur des nouvelles bases mais cette personne a créé une tension avec la presse", a déclaré une manifestante Houria, 50 ans.

Dans la soirée, Boris Boillon apparaissait à la télévision pour s'excuser. "J'ai une énergie et une volonté bien déterminée de promouvoir des relations bilatérales. J'ai été spontané plus que je n'aurais dû l'être. Dorénavant, je dois parler de manière plus polie", a-t-il dit.

"Le dynamisme de M. Boillon est un gage de résultat dans cette période cruciale où nos relations sont en train d'aborder une nouvelle étape, de prendre un nouvel élan, en s'appuyant sur une nouvelle ambition partagée", avait déclaré auparavant à Paris le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, en réponse à une question de l'AFP.

La France a été très critiquée pour son incapacité à anticiper le changement, avoir tardé à soutenir la révolution, sur les liens entre des politiques français avec les dirigeants tunisiens et sur des vacances controversées de la chef de la diplomatie Michèle Alliot-Marie fin décembre, en pleine révolution.

M. Boillon, 41 ans, qui occupait précédemment le poste très sensible de Bagdad, remplace Pierre Ménat, 60 ans, qui a fait les frais des erreurs d'appréciation de la diplomatie française lors de la révolution tunisienne.

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NDLR : La France a beau changer ses ambassadeurs mais l’aveuglement et les erreurs de jugement sur la Tunisie ont visiblement la vie dure. Celui-ci qui vient de débarquer n’a pas encore compris que l’ère Ben Ali est désormais révolue et que les Tunisiens ne sont plus dans la disposition d’esprit pour tolérer les 23 années de l’incompréhensible soutien aveugle de la France à leur ancien  dictateur. Un ambassadeur de France contraint de présenter de plates excuses en arabe à un peuple africain à la télévision nationale après des propos orduriers qu’il a tenus en public. On aura tout vu ! A d’autres temps, d’autres mœurs ! En Centrafrique, l’ambassadeur de France est la parfaite incarnation de cette vieille diplomatie plus encline à soutenir des dictateurs aussi sanguinaires comme Bozizé qui opprime son peuple qu’à promouvoir les relations d’amitié du peuple français avec le peuple centrafricain. Bientôt les Centrafricains doivent aussi descendre dans la rue pour exiger son départ de Bangui lui qui a cautionné sans rien dire le hold-up électoral de Bozizé.

 

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