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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 01:50

 

 

 

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Source : Blog de Makaila Mardi 12 avril 2011 2 12 /04 /Avr /2011 23:07

 

Les détails de l’implication d’Idriss Deby Itno

 

Il est aujourd’hui temps qu’on ressorte les gesticulations fondées de Deby pour venir coûte que coûte en aide à Kadhafi.

Deby est probablement un des rares chefs d’Etat avoir ouvertement et clairement pris position en faveur du régime libyen et pris des actes concrets pour venir en aide à Kadhafi. Selon ses propres dires (Cf. interview dans « Jeune Afrique »), Deby est en contact permanent avec Kadhafi depuis les débuts de l’insurrection.

L’insurrection libyenne a débuté vers mi-février ; inquiet Deby a reçu immédiatement l’Ambassadeur de la Libye au Tchad, M. Greyne, un ex garde de corps rapproché de Kadhafi et qui a eu déjà à exercer au Tchad comme Ambassadeur.  Avant de s’envoler pour l’Afrique de l’ouest dans le cadre du conflit ivoirien, Deby dépêcha auprès de Kadhafi son frère Daoussa Deby, ambassadeur du Tchad en Libye, accompagné de M. Greyne, pour s’enquérir de la réalité de la situation. Avant le retour de ses émissaires, Deby appela Kadhafi depuis Abidjan le 21 février. Selon des témoins, Kadhafi auraient demandé une assistance en hommes le plus urgemment possible, car dès la fin de la conversation, Deby avait pris deux décisions importantes :

1 - Deby demanda à son frère Oumar Deby, Commandant de la garde présidentielle et au Ministre de la défense un ancien rebelle qui a longtemps vécu en Libye, de mettre en route immédiatement un contingent de 300 personnes. Ceci fut exécuté et le premier contingent est parti depuis Abéché, la grande ville du Nord,

2 – Deby demanda à Daoussa Deby d’organiser et armer la très nombreuse colonie tchadienne en Libye pour la mettre à la disposition de Kadhafi. C’est ainsi que commença toute l’histoire des mercenaires défendant le régime de Kadhafi.

L’envoi des militaires

Selon des témoins, il y a eu au moins 4 vols à destination de la Libye entre le 22 et le 24 février, y compris les éléments tchadiens basés à Birao, (RCA) et les recrues en formation au centre d’instruction (CI) de Moussoro. Le premier vol est parti d’Abéché, les autres d’Amdjeress, le village natal de Deby. Tout au début de l’opération, les éléments tchadiens étaient dirigés par Abbadi Saîr, Aberahman Erdebou, des individus qui connaissent parfaitement la Libye pour y avoir vécu longtemps. Dès que la présence de ces individus fut signalée, Deby les a fait revenir dare-dare et pour les afficher à la TV nationale. La réception et le placement des éléments tchadiens envoyés par Deby en Libye sont coordonnés par l’Ambassadeur de la Libye au Tchad, M. Greyne qui a élu domicile pour l’occasion à Sebha, dans le sud libyen. Ainsi on a appris que les éléments tchadiens avaient pris position autour de la ville de Zawiya, défendus Syrte et sécurisés les routes qui mènent de Zawiya vers Syrte et de Syrte vers Tripoli.

Outre les éléments envoyés par avion à partir des différents aéroports, d’autres envois terrestres furent effectués. Ainsi, les 1er et le 3ème régiments de la Garde Présidentielle, commandés par les officiers Bokhit Djouma, Daoussa Hachim Kembé et Hissa Chérif (escadron lourd), ont bougé courant mars de la ville de Massaguet à destination de la Libye. Deby, pour camoufler l’opération a fait savoir qu’il s’agit de sa protection dans le cadre de son déplacement au nord du Tchad pour la campagne présidentielle.

En réalité déjà le 15, les 2 régiments se trouvaient à Tanoua, en Libye, avant de rebrousser chemin dès les premières frappes aériennes. Selon plusieurs sources, les éléments relevés de la ville de Birao ont été anéantis par l’aviation des alliés.

Les mercenaires – Comme cela est relaté plus haut, c’est à partir des conversations entre Deby et Kadhafi que l’idée des mercenaires est née, car Kadhafi a demandé en toute urgence des hommes, car il lui en manque : sa garde personnelle ne peut pas le quitter et l’armée régulière a regagné l’insurrection. Donc à la demande de Deby, Daoussa Deby organisa et arma la colonie tchadienne en Libye, moyennant des sommes très importantes. Il s’agissait d’abord des Tchadiens, mais plus tard il s’agira de tous les ressortissants de l’Afrique Noire ; sous la supervision de l’attaché militaire, le Cl Shawish et le responsable des renseignements, le Cl Amir Abdoulaye Idriss, l’opération de recrutement a drainé des milliers des individus et des sommes à l’Ambassade du Tchad à Tripoli. Selon des sources concordantes, ce sont les libyens qui fournissent les moyens financiers et évidemment les armes. Les premiers mercenaires recrutés à Benghazi ont été chassés par les insurgés se trouvent actuellement à Salloum localité frontière égyptienne.

Selon des informations non confirmées, plusieurs vols d’avion des mercenaires en provenance de l’Afrique de l’Ouest atterrissent à Sebha et l’Ambassadeur Greyne est chargé de les acheminer vers l’intérieur.

Autres recrutements

Outre les militaires de l’armée tchadienne et les ressortissants de l’Afrique noire en Libye, il y a eu aussi d’autres recrutements parallèles. D’abord celui de la 1ère Dame. Celle-ci a puisé dans les « Ouled Himet », sa famille maternelle, très proche des libyens, surtout par le teint.

Ces éléments ont acheminés directement à Tanoua par des avions libyens, puis déployés sur les différents champs de bataille. Ensuite, c’est le tour de Assilel Moukhtar (cousin germain du Ministre des Affaires Etrangères M. Moussa Faki), Conseiller, chargé de mission de Deby, un individu rendu tristement célèbre par son implication de l’assassinat de l’ex Préfet d’Abéché, le Sheihk Adam Barka et ses collaborateurs. Il était Chef militaire du GUNT, allié de la Libye pendant la guerre civile des années 80. Après la défaite du GUNT, Assilel fut récupéré par les services des renseignements libyens jusqu’à l’an 2006 où il a été refilé à Deby qui le nomme Conseiller, chargé de Mission. Il est aussi chargé par Deby de recruter les siens et les envoyer au front. Parmi les recrutés d’Assilel, il y a eu ces deux frères, Ali et Brahim Moukhtar qui viennent de trouver la mort à Ajdabia.

Divers  

Selon des sources concordantes, Deby aurait fortement suggéré à Kadhafi de se replier sur Sebha, le fief des Gadhafa ce qui lui permettra d’enjamber facilement la frontière tchado-libyenne en cas des difficultés majeures. Cela explique largement pour quoi Greyne s’est installé carrément à Sebha. Cela explique aussi peut être le transfert des sommes colossales de la Libye vers le Tchad, sommes convoyées par le beau-fils de Deby et DGA de la Banque tchado libyenne. Ce plan est peut être compromis avec l’arrivée des forces coalisées et le bombardement de la piste de Sebha. Mais l’argent et peut être l’or sont entre les mains de Deby !

Appui militaire

Il est formellement établi qu’outre des recrutements sur place en Libye et ceux effectués en parallèle par les proches de Deby (Hinda, Assilel Moukhtar, etc.), ce sont les 2ème et 3ème régiments de la GR, sous le commandement des Officiers Ousmane Bahar Itno, Adam Dicki Hamid, Aboud Idriss Sergouno, et Adam Souleymane dit Adam Touba, l’exécuteur d’Ibni Oumar, Chef des Renseignements militaires, ainsi que d’autres officiers supérieurs, commandants des compagnies : Hissa Chérif Koido (Escadron blindé), Bokhit Amadi Djouma, Daoussa Hachim Kembe, qui combattent aux côtés des forces de Kadhafi. Ces groupements au gré des intensités des combats entrent et sortent à partir du Sud libyen. En plus de ceux-là, y combattent également les éléments tchadiens relevés à partir de la base de Birao (RCA).

Appui diplomatique

Deby avait joué un rôle important dans le silence quasi continu de l’UA vis-à-vis de la crise libyenne. Il avait personnellement appelé le Secrétaire Exécutif de la Commission, la plupart de ses pairs et surtout menacé d’un coup d’état, son homologue de la Guinée équatoriale dans le cas où il prend une décision défavorable à Kadhafi.

Toutes ces tractations sont payées par Kadhafi, tout récemment, Deby a reçu 2 milliards d’Euro de la part de Kadhafi. L’argent fut convoyé par Daoussa Deby et Greyne dont la gestion est assurée par  Daoud Hamid.

Idriss Deby Itno est Impliqué comme d’habitude dans d’autres affaires sinistres, il vient d’armer les rebelles du sud-soudan contre les Salva Kiir, comme il est contre la division du Soudan.

Les Zakhawa ne veulent être pris en tenailles par les ambitions démesurées de Deby. Ces agissements n’engagent que Deby et les Itno et non les Zakhawa en général. C’est pourquoi j’ai décidé de ressortir ces informations car Deby nous interdit même les places mortuaires afin les parents pleurent leurs morts. A suivre……

Nourene Souleymane  Nourene991@hotmail.fr  

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:24

 

 

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Par Pierre Prier Le Figaro-Lundi 11 avril 2011 1 11 /04 /Avr /2011 12:22

L'aide militaire a commencé dès le début de l'insurrection avec l'envoi d'un premier contingent de 300 hommes.

  Des troupes d'élite tchadiennes s'impliquent de plus en plus aux côtés des militaires libyens, accusent les leaders de la rébellion. Jusqu'à conduire les opérations en première ligne. Les témoignages abondent. Dimanche le site Tchadactuel, habituellement bien renseigné, évoquait l'entrée de ces militaires tchadiens dans la vile d'Ajdabiya, le dernier verrou avant Benghazi. Il y a une semaine, un porte-parole militaire de la rébellion, Ahmad Bani, expliquait la déroute de ses combattants par la présence massive des Tchadiens : «Nous nous sommes heurtés à des milliers de membres de la garde républicaine tchadienne.»

La nouvelle tactique des kadhafistes, l'emploi d'unités très mobiles montées sur des pick-up, porte la marque des guerriers du désert tchadien, qui ont perfectionné cette technique audacieuse en près de quarante ans de conflits internes ou externes.

Un premier contigent de 300 hommes 

Selon plusieurs sources, il s'agit d'une aide d'État à État. Des brigades de la garde républicaine, revêtues d'uniformes libyens, seraient dirigées par de hauts responsables tchadiens. Pourquoi le Tchad se serait-il engagé aussi directement ? «Pour remercier Kadhafi de l'avoir aidé en lui envoyant des armes lors de l'attaque d'un groupe armé contre sa capitale en 2008», dit un leader rebelle libyen au journal panarabe Ash Sharq al-Awsat.

Les autorités tchadiennes ont formellement démenti. «Aucun soldat possesseur d'une carte d'identité tchadienne n'a été capturé», a déclaré un conseiller du président Idriss Déby, Omar Yahya. Le président tchadien ne fait toutefois pas mystère de son soutien à Kadhafi, qu'il appelle régulièrement au téléphone, a-t-il confié au magazine Jeune Afrique. Il s'est également déclaré opposé à l'intervention de la coalition.

Selon les sources du Figaro, l'aide militaire a commencé dès le début de l'insurrection avec l'envoi d'un premier contingent de 300 hommes. Ces derniers, prélevés sur des unités basées en République centrafricaine et dans un centre d'instruction, ont décollé d'Abéché et d'Amdjeress, au nord-est du Tchad. Leur réception a été assurée par l'ambassadeur de Libye au Tchad à Sebha, dans le Sud libyen, ville pourvue d'un important aérodrome militaire, qui a été bombardé ultérieurement par les avions de la coalition anti-Kadhafi.

Des mercenaires venus de toute l'Afrique noire 

Ces premiers contingents auraient été balayés par les frappes occidentales. Une partie d'entre eux se sont enfuis en Égypte. D'autres éléments, mieux organisés, ont suivi par voie terrestre. Les 1er et 3e groupements de la garde républicaine ont voyagé par petits groupes de deux ou trois véhicules, pour éviter d'attirer l'attention de la surveillance aérienne.

 Des recrutements ont également eu lieu au Tchad dans une tribu proche des Libyens. Parallèlement à l'envoi d'unités constituées, l'ambassade du Tchad à Tripoli a été l'un des centres de recrutement de mercenaires sur place, d'abord dans la communauté tchadienne en Libye, puis parmi les ressortissants de toute l'Afrique noire. Une Afrique où les soutiens à Mouammar Kadhafi mêlent fidélités tribales, intérêts financiers et calculs à long terme

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 21:09

 

 

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Bozize KNK

 

 

Par  Khalil Attiyah  Afrique Asie 6 avril 2011 à 17:32

Le guide libyen avait beaucoup d’obligés parmi le club des chefs d’Etat africains. Le Centrafricain François Bozizé en faisait partie. Il était soutenu, politiquement, économiquement et militairement par Kadhafi.

A la demande de la France. Depuis 2004 la Libye, d’ennemie déclarée de la présence française en Afrique, en est devenue l’auxiliaire. Cela n’aura été d’aucune utilité pour le maitre de Tripoli qui a été lâché soudainement  par le président français Nicolas Sarkozy lequel, sur les conseils de Bernard-Henri Lévy, a pris la tête de la croisade occidentale contre le régime libyen qu’il croyait fini.

Bozizé, sentant le danger venir, a voulu voler au secours de son bienfaiteur libyen en déclarant à RFI : « Kadhafi n'est pas mort, il est vivant, il parle et il est à Tripoli. Comment voulez-vous que je puisse dire autre chose précipitamment ? C'est le chef de l'Etat qui est là depuis plus de 40 ans... Je respecte tous les Etats africains, je ne me mêle pas de leurs affaires intérieures ».

Quelle que soit l’issue de la crise libyenne (renversement de Kadhafi, son maintien, son affaiblissement), il ne fait plus de doute que l’ombrageux et rancunier Guide de la révolution libyenne financera plus, pour le compte de Paris, François Bozizé. Il semblerait, aux dernières nouvelles, que c’est l’Emir du Qatar qui va prendre le relais et renflouer les caisses et les dépôts d’armes de Bozizé, à la demande expresse de Sarkozy. Affaire à suivre.

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 17:44

 

 

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Kabongo, Ai Bangui.

Africa Info (Douala) 11 Avril 2011 -  "Je suis venu parce que nous avions convenus qu'après les élections, il fallait entamer un nouveau dialogue tourné vers l'avenir, c'est-à dire la période postélectorale."

Cette déclaration a été faite le 9 avril par Jan Grauls, représentant permanent de Belgique auprès des Nations Unies à New York et président de la Configuration RCA de la commission de Consolidation de la Paix (CCP) au cours d'une conférence de presse au siège du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (Binuca).

C'était en présence de la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU Sahle Work Zewde, du coordonnateur résident du Pnud Bo Shack et des proches collaborateurs.

"On avait convenu ensemble qu'il sera organisé une table ronde sur le Document de Stratégies pour la Réduction de la Pauvreté deuxième génération (DSRP2) », a-t-il dit, ajoutant qu'au regard de tous les projets de la commission de la consolidation de la paix en République Centrafricaine, il fallait un soutien non seulement financier mais aussi politique pour mener à bien ces missions.

"En effet, c'est pour cela que je suis venu échanger avec les autorités politiques centrafricaines, la famille onusienne, la représentation diplomatique et la société civile", a-t-il soutenu.

A en croire M Grauls, le DSRP2 sera au centre de la table ronde annoncée en mi-juin.

Ce document, selon lui, va tracer la voie de la consolidation de la paix, de la relance économique et du développement du capital humain.

Il a, au cours de cette rencontre avec la presse nationale, décrier la sous-représentation des femmes dans la processus décisionnel et la situation des enfants soldats, attirant l'attention des autorités nationales sur cette problématique qui fait couler beaucoup de salives à New York.

"Il faut que dans la nouvelle donne, cette problématique soit mieux prise en compte en République Centrafricaine" a-t-il souhaité, estimant qu'il était temps de rompre le silence sur ce cycle infernal, cette pesanteur sociale, cette mentalité, cette coutume, cette tradition qui favorise la violence à l'endroit des femmes.

M Grauls a aussi évoqué la situation des enfants qui selon lui, n'est pas conforme.

"Je reviens de Batangafo, dans l'Ouham-Pendé où tout mon programme était construit autour de cette problématique de la protection des enfants», a-t-il confié.

Pour l'ambassadeur, la CCP s'est beaucoup concentrée sur le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) déplorant le fait que ce DDR a été trop long et pas satisfaisant.

"On a pas pu faire les progrès espérés. D'où la nécessité de relancer le processus DDR dans le Nord-Ouest et le Nord- Est. Des discussions viennent d'être relancées entre la communauté internationale, le gouvernement centrafricain et la société civile pour remettre sur les rails ce processus qui aurait pu être une réalité en Centrafrique"

Le diplomate n'a pas manqué de féliciter le gouvernement centrafricain pour les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des recommandations du Dialogue Politique Inclusif et pour l'état d'avancement du processus d'élaboration du DSRP 2 et enfin le dialogue avec la rébellion de CPJP (qui a une capacité de nuisance dans le Nord-Est ) afin de l'amener à signer l'accord de paix global de Libreville.

Il a tout au long de ses propos rappelé que le succès de la table ronde et la conférence des donateurs dépend aussi du contexte national.

Il reste convaincu que la communauté internationale a un rôle à jouer dans le redressement de ce pays et ceci en réponse aux efforts que les Centrafricains consentent dans ce même but.

Pour le principal orateur, le soutien de la communauté internationale ne pourrait intervenir qu'après que les centrafricains et centrafricaines s'approprient la consolidation de la paix c'est -à-dire, adhèrent au processus de redressement et de relèvement du pays.

De sources officielles, l'ambassadeur Jan Grauls est à sa septième visite de travail en République Centrafricaine en moins de trois ans.

 

NDLR : L’ambassadeur Jan Grauls s’est totalement déconsidéré lors de cette dernière mission à Bangui. Il est venu avaliser le hold-up électoral de Bozizé et son KNK. L’avenir de la RCA dont il parle ici est particulièrement assombri du fait de la crise postélectorale née après la mascarade électorale du 23 janvier 2011 que l’ONU a cautionnée avec la complicité de Mme Zewde et Jan Grauls. Les déclarations de ce diplomate belge sur le DPI, DDR et autre DSRP montrent combien il est en total décalage avec la réalité. Tous ces sigles ne veulent absolument rien dire tellement ils sont creux n’étant que des coquilles vides. Que pense ce monsieur du rapport des experts électoraux de l’UE sur les élections du 23 janvier 2011 où la machine à bourrer les urnes du KNK a fonctionné à fond ? Que pense–t-il des détournements massifs des fonds destinés aux élections au projet PACE du PNUD de Bangui autour des cadres béninois de cette structure avec la complicité et la protection de Mme Zewde, Binguimalé et Bozizé ? Voilà les vrais problèmes !

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 17:18

 

 

 

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Ai- Rca-Jeudi, 07 Avril 2011 12:58 -  « Entreprendre une nouvelle mission en Centrafrique du 06 au 10 avril prochain pour discuter avec les autorités centrafricaines et autres partenaires nationaux et enfin évaluer conjointement les progrès accomplis dans le processus de la consolidation de la paix en République Centrafricaine ».

 Tel est le but de la visite de travail de M. Jan Grauls, représentant permanent de Belgique auprès des Nations Unies à New York et président  de la Configuration RCA de la commission de Consolidation de la Paix (CCP), lit-on dans un communiqué de presse parvenu au desk central de l’agence Ai.

Selon cette même note, l’ambassadeur souhaite procéder à la deuxième revue du cadre stratégique pour la consolidation de la paix en RCA. Lequel cadre a été développé conjointement par le gouvernement, la société civile, et  la commission.

La visite de travail de  M. Grauls à Bangui, lui permettra non seulement  d’échanger les points de vue avec la partie nationale impliquée dans le processus de l’élaboration en cours  du DSRP2   et de préparer la table ronde prévue pour l’année 2011, mais aussi de continuer les discussions avec le gouvernement et les partenaires sur les questions relevant du processus de consolidation de la paix avec une attention particulière aux priorités dans le contexte postélectoral telles que le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion(DDR), la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) et le programme pôles de développement.

Cette mission,  au cours de laquelle M. Grauls est accompagné d’un conseiller du bureau d’appui à la consolidation de la paix en RCA, prévoit des visites sur le terrain à Batangafo,  dans l’Ouham afin de se rendre compte de l’état d’avancement du projet de protection des enfants.

Ai Bangui

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 14:42

 

 

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MOSCOU 06/04/2011-- (Xinhuanet) - La Russie pourrait s'opposer à l'adoption de toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité approuvant l'utilisation de la force militaire sans clarification, a averti mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov.

Le haut diplomate russe a déclaré que Moscou ne considère pas la Résolution 1973 du Conseil de sécurité sur la Libye comme un précédent et a souligné que l'usage de la force militaire dans les situations de conflit devrait être déterminé plus clairement à l'avenir.

"Nous n'aimerions pas que le Conseil de sécurité décide encore quelque chose de similaire et nous aimerions que le texte soit aussi précis que possible sur ceux qui utiliseront la force militaire et la manière dont elle sera utilisée", a souligné M. Lavrov, cité par l'agence de presse Interfax.

Il a ajouté qu'il s'agissait de "quelque chose de sérieux" et qu'il fallait "tirer des leçons de l'expérience".

M. Lavrov a indiqué que lorsque la Résolution 1973 de l'ONU sur la Libye a été discutée, la Russie avait suggéré que les pays l'initiant expliquent qui précisément serait prêt à utiliser la force militaire pour assurer une zone d'exclusion aérienne et dresser les limites de l'emploi de la force. Mais cette suggestion a été déclinée par les rédacteurs de la résolution.

"C'était l'une des raisons de l'abstention de la Russie. Ces ambiguïtés ne créeront que des problèmes pour le Conseil de sécurité et pour ceux qui appliquent cette résolution", a affirmé M. Lavrov.

© Copyright Xinhuanet

 

NDLR : A travers ces propos, on voit apparaître clairement la prise de conscience tardive de ceux qui, malgré leur droit de véto au Conseil de sécurité des Nations Unies, se sont fait rouler dans la farine au sujet des cas libyen et ivoirien par les pays initiateurs des textes de résolution qui une fois adoptés, sont largement outrepassés dans leur application sur le terrain. Certains pays disposant du droit de véto se sont fait la spécialité de se réfugier souvent derrière le Conseil de sécurité et ses fameuses résolutions dont certains pays comme Israël n’en ont rien à foutre mais dont d’autres plus faibles, sont victimes. Il en va ainsi de l’hypocrisie et de l’injustice de la communauté internationale.  

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:49

 

 

logo ONU

 

 

 (06-10 Avril 2011)

 BANGUI, République Centrafricaine, 5 avril 2011/African Press Organization (APO)/ — Son Excellence Monsieur Jan Grauls, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Belgique auprès des Nations Unies à New York et Président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix, entreprendra une nouvelle mission en Centrafrique du 06 au 10 avril, pour discuter avec les autorités et autres partenaires nationaux et internationaux et évaluer conjointement les progrès accomplis dans le processus de la consolidation de la paix dans le pays.

 L’Ambassadeur Grauls souhaite ainsi procéder à la deuxième revue du cadre stratégique pour la consolidation de la paix en RCA, développé conjointement par la commission, le Gouvernement et la société civile, échanger des vues avec la partie nationale sur le processus en cours, pour l’élaboration du DSRP 2 et discuter des préparatifs de la Table Ronde prévue cette année.

 Il s’agira également de continuer les discussions avec le Gouvernement centrafricain et les partenaires sur les questions relevant du processus de consolidation de la paix, telles que définies dans le cadre stratégique, avec une attention particulière aux priorités dans le contexte postélectoral, telles : le DDR, la RSS, et le programme des pôles de développement. Le partage avec les interlocuteurs nationaux et internationaux à Bangui des initiatives de la Commission de Consolidation de la Paix (CCP), en appui à certains éléments du processus de consolidation de la paix sera aussi à l’ordre du jour.

 M. Grauls, accompagné d’un conseiller du Bureau d’Appui à la Consolidation de la Paix, écoutera tous les acteurs, pour obtenir une meilleure compréhension des défis liés à la mise en œuvre des recommandations du Dialogue Politique pour identifier, le cas échéant, la manière dont pourrait se rendre utile la CCP afin de résoudre les problèmes qui se posent. Enfin il s’attachera à identifier des domaines spécifiques, avec des idées concrètes, dans lesquels la CCP pourrait mieux accentuer son rôle de mobilisateur de ressources.

Monsieur Grauls se rendra aussi à Bantangafo, dans l’Ouham, au Nord du pays, afin de se rendre compte de l’état d’avancement d’un projet de protection des enfants.

 

SOURCE : Information Publique du BINUCA

 

 

NDLR : Les Nations Unies se sont totalement discréditées en Centrafrique en soutenant, en cautionnant et en se faisant complices du gigantesque bourrage des urnes pérpétré sur toute l'étendue du Centrafrique le 23 janvier dernier  par le dictateur sanguinaire François Bozizé et son KNK. Mme Zewde qui représentait Ban Ki Moon, a honteusement, pour des raisons de déroulement de sa carrière personnelle, soutenu une parodie d'élections. L'ONU ne finira jamais de payer le honteux message de félicitation de Ban Ki moon adressé à Bozizé, un vulgaire voleur des suffrages des Centrafricains.   

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:26

 

 

 

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Pourquoi les Nations unies sont incapables d’agir seules en Côte d’Ivoire

05 Avril 2011 Par Ludovic Lamant Mediapart

L'offensive des forces des Nations unies et de la France contre les derniers bastions du camp de Laurent Gbagbo, lancée lundi 4 avril en fin d'après-midi à Abidjan, se poursuivait mardi. Selon l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, Ally Coulibaly, le président sortant serait en train de négocier son départ, scénario démenti par le camp Gbagbo.

  1 - Une intervention française dans quel cadre?

Quatre hélicoptères français ont tiré lundi sur le camp d'Agban, l'un des principaux camps militaires d'Abidjan, dans le Nord, alors que le camp d'Akouédo, lui, était la cible de tirs d'hélicoptères des Nations unies. D'autres hélicoptères, non identifiés, ont tiré sur le palais présidentiel, au Plateau, et sur la résidence privée de Laurent Gbagbo, à Cocody.

Cette intervention découle de la résolution 1975 des Nations unies, adoptée le 30 mars, qui prévoit d'utiliser «tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils menacés d'actes de violence physique imminente (...) y compris pour  empêcher l'utilisation d'armes lourdes contre la population civile». Ce texte avait été adopté à l'unanimité par les 15 membres du Conseil de sécurité. Les frappes ont donc officiellement pour but, non pas de renverser Laurent Gbagbo, mais de protéger les civils.

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, a exhorté Nicolas Sarkozy, le 3 avril, à «bien vouloir autoriser, de façon “urgente”, la force Licorne, qui est mandatée par le Conseil de sécurité pour appuyer l'Onuci, à exécuter ces opérations conjointement avec l'Onuci». Le président français a donné son feu vert dans la foulée. Pour la France, c'est un troisième front qui s'ouvre, après l'Afghanistan et la Libye. Paris intervient en Libye dans le cadre de la résolution 1973 des Nations unies, adoptée le 17 mars, qui prévoit de «prendre toutes les mesures nécessaires (...) pour protéger les populations et les zones civiles menacées d'attaque».

L'intervention des Nations unies se produit alors que l'Onuci fait l'objet de violentes critiques pour sa «passivité» face à la crise ivoirienne déclenchée en novembre 2010. Le bilan de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), déployée en 2004, aujourd'hui forte de 10.000 hommes (dont 7.568 soldats), est désastreux. Depuis 2005, elle a assisté, impuissante, aux reports successifs de la date de l'élection présidentielle, semestre après semestre, et a permis à Laurent Gbagbo de bénéficier d'un mandat supplémentaire tout entier au pouvoir («un mandat cadeau», comme l'on dit à Abidjan). Le scrutin s'est finalement tenu fin 2010, avec les résultats que l'on connaît.

Alors que la crise post-électorale a plongé la Côte d'Ivoire, une nouvelle fois, dans le chaos, les Nations unies n'ont pas su se faire entendre davantage. La découverte d'un massacre dans l'ouest du pays a encore aiguisé les critiques. Au moins 700 casques bleus sont censés être déployés dans le secteur de Duékoué, où 330 personnes au moins ont été tuées, entre lundi 28 et mercredi 30 mars, selon l'Onu. Le camp d'Alassane Ouattara, accusé d'être responsable d'une grande partie des assassinats, n'a pas manqué, pour sa défense, de reprocher aux Nations unies d'avoir «abandonné» la zone.

En fait, si Ban Ki-moon demande aux Français de l'opération Licorne d'intervenir, c'est aussi parce qu'il sait que l'Onuci sur place n'a pas les moyens, seule, de rivaliser face aux blindés de Laurent Gbagbo... En janvier, les Nations unies avaient exigé le déploiement de 2000 casques bleus supplémentaires dans le pays. Les premiers, originaires du Togo et du Malawi, étaient attendus à la mi-avril. Les hélicoptères de combat des Ukrainiens sont restés pendant des mois à l'arrêt.

3 - Un revirement de la position française, lourd de conséquences

L'offensive marque un tournant dans la position française. L'ancienne puissance coloniale a d'abord essayé de garder ses distances face au conflit ivoirien. En octobre 2010, quelques semaines avant le scrutin, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, s'était rendu à Abidjan, où il avait rencontré les trois principaux candidats à la présidentielle. A l'époque, il avait assuré que «la France n'(avait) pas de candidat». Fin 2010, c'est la diplomatie africaine, et notamment l'Union africaine, qui semblait à la manœuvre, pour tenter d'arracher une sortie de crise. Nicolas Sarkozy s'était depuis contenté, comme beaucoup d'autres chefs d'Etat, d'exhorter Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.

Mais l'attaque libyenne contre le régime de Kadhafi, la découverte d'un massacre dans l'ouest du pays, et la crainte d'un bain de sang imminent à Abidjan, ont, depuis quelques jours, fait voler en éclats les précautions de Paris. Le 3 avril, sur RTL, le ministre de la défense Gérard Longuet prévenait: «Nous n'avons pas vocation à être le gendarme de tous les pays en difficulté, sauf si une résolution des Nations unies, que nous acceptons, nous le demande.» Les soldats de la Licorne ont pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan dimanche. Depuis la fin de semaine dernière, les effectifs de la Licorne ont été relevés de 450 personnes à 1500 hommes.

Cette stratégie est risquée. Alassane Ouattara a certes été élu, mais il aura eu besoin des armes, et des armes des militaires français en particulier, pour s'emparer du pouvoir. C'est un sérieux motif d'inquiétude pour l'après-Gbagbo. Car le camp du président sortant n'est jamais aussi fort que lorsqu'il s'en prend à l'ancienne puissance coloniale, accusée d'être la responsable de tous les maux du pays.

Sa rhétorique est d'une redoutable efficacité: Paris agirait en fait depuis le départ, assure le président Gbagbo, pour imposer Ouattara, et ces frappes françaises en apportent l'éclatante confirmation. De quoi affaiblir encore un peu plus Ouattara, avant qu'il n'entre en fonctions. Sur le terrain, la situation des 13.000 expatriés français reste extrêmement délicate. Deux d'entre eux ont été enlevés lundi à Abidjan.

 

L’Afrique du Sud réservée sur les attaques françaises et de l’ONU à Abidjan

PRETORIA - AFP / 05 avril 2011 13h33 - L'Afrique du Sud a exprimé mardi ses réserves face aux attaques par l'ONU et la France des derniers bastions du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à Abidjan, et insisté sur la nécessité de trouver "une solution pacifique" au conflit.

"Je ne me rappelle pas avoir donné un mandat à quiconque pour un bombardement aérien sur la Côte d'Ivoire", a déclaré la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane, dont le pays siège actuellement au Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'un point de presse à Pretoria.

"Nous ne soutenons pas nécessairement ce que nous n'avons pas voté", a-t-elle ajouté.

Les forces d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, ont lancé la semaine dernière une offensive éclair qui leur a permis de prendre le contrôle d'une grande partie du pays, mais se sont heurtées à la résistance des pro-Gbagbo à Abidjan.

La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et la force française Licorne ont annoncé avoir tiré lundi depuis des hélicoptères sur des armes lourdes entreposées dans les camps militaires d'Agban et d'Akouédo, au palais et à la résidence présidentielle.

L'ONU et la France ont expliqué avoir agi en vertu de la résolution 1975 du Conseil de sécurité pour "neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles".

Dans cette résolution votée à l'unanimité le 30 mars, le Conseil de sécurité apporte son "entier soutien" aux forces de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) pour utiliser "toutes les mesures nécessaires" pour assurer leur mandat qui est de protéger les civils et d'empêcher l'utilisation d'armes lourdes contre les population civiles.

"L'Afrique du Sud est très inquiète de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire en Côte d'Ivoire", a souligné la ministre, en appelant la Communauté économique des Etats d'Afrique du l'Ouest (Cédéao), l'Union africaine (UA) et l'ONU à "persévérer dans leur quête d'une solution pacifique".

L'Afrique du Sud avait accueilli la semaine dernière le chef d'Etat-major de l'armée ivoirienne, Philippe Mangou, qui s'était réfugié à la résidence officielle de l'ambassadeur sud-africain à Abidjan. La ministre a précisé que l'adjoint au chef de la police avait également trouvé refuge dans cette résidence.

Les deux hommes ont quitté les lieux dimanche. "Un matin, ils se sont levés, et ils ont dit qu'ils voulaient partir. Nous n'avions pas le droit de les en empêcher", a dit Mme Nkoana-Mashabane.

Elle a par ailleurs démenti des rumeurs selon lesquelles Laurent Gbagbo pourrait s'exiler en Afrique du Sud. "Nous n'avons jamais invité un citoyen d'un quelconque pays à s'exiler chez nous. Laurent Gbagbo n'a pas dit qu'il voulait l'asile politique en Afrique du Sud", a-t-elle déclaré.

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Abidjan: "nous avons demandé un cessez-le-feu à l'Onuci"

ABIDJAN - AFP / 05 avril 2011 13h59 - Le chef d'état-major de l'armée loyale au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou, a déclaré à l'AFP que ses troupes avaient "arrêté les combats" mardi contre les forces d'Alassane Ouattara et "demandé un cessez-le-feu" à l'Onuci.

"Suite au bombardement par les forces françaises de certaines de nos positions et de certains points stratégiques de la ville d'Abidjan, nous avons nous-mêmes arrêté les combats et nous avons demandé au général commandant (la force onusienne) Onuci un cessez-le-feu", a indiqué le général Mangou, au lendemain de frappes de l'ONU et de la France.

Ce cessez-le-feu doit permettre de "protéger les populations, les militaires, partant la Garde républicaine commise à la sécurité du président de la République, le président de la République lui-même et sa famille, et les membres du gouvernement (de son Premier ministre Gilbert Aké N'gbo)", a-t-il poursuivi.

"Nous demandons à l'Onuci de faire en sorte qu'il n'y ait pas de pillages et de chasse aux sorcières", a-t-il conclu.

Les forces d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, ont engagé "l'assaut final" lundi soir contre le régime Gbagbo, aidées par des frappes de l'ONU et de la France contre ses derniers bastions.

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Le président de l'UA dénonce les interventions en Côte d'Ivoire et Libye

GENEVE - AFP / 05 avril 2011 13h32 - Le président en exercice de l'Union africaine (UA), le chef d'Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a condamné mardi à Genève les interventions étrangères en Côte d'Ivoire et en Libye.

"Actuellement, on enregistre d'importantes pertes humaines en Côte d'Ivoire", a déclaré M. Obiang Nguema, lors d'une conférence internationale sur le continent africain.

Il a expliqué que l'Union africaine (UA) exerçait des "pressions" pour que Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, soit reconnu comme président de la Côte d'Ivoire, mais cela ne doit pas "impliquer une guerre, une intervention d'une armée étrangère", a-t-il ajouté.

Les combattants d'Alassane Ouattara affrontaient mardi matin à Abidjan les fidèles du chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo dont les dernières places fortes ont été bombardées par l'ONU et la France.

Teodoro Obiang Nguema a également rejeté l'intervention militaire étrangère en Libye, où le régime autoritaire du colonel Kadhafi est la cible depuis le 15 février d'une révolte populaire qui s'est transformée en guerre civile entre insurgés et forces loyales au dirigeant.

"Je crois que les problèmes en Libye doivent être résolus de façon interne et non pas au travers d'une intervention qui peut être apparentée à une intervention humanitaire. Nous l'avons vécu en Irak", a-t-il estimé.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 22:42

 

 

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UNION EUROPÉENNE                                                  

 

Bruxelles, le 27 mars 2011

A 127/11

 

Déclaration de la porte-parole de Catherine Ashton,

Haute Représentante, sur les restrictions de liberté de circulation en République centrafricaine

 

 

La Porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission, a fait la déclaration suivante aujourd’hui :

 

"La Haute Représentante suit avec préoccupation l'évolution de la situation en République centrafricaine, notamment les restrictions qui sont appliquées à la liberté de circulation de certains membres de l'opposition et les cas de détention arbitraire qui ont été signalés.

 

Elle rappelle que conformément aux obligations internationales, notamment celles qui découlent du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qu'elle a librement ratifié, ainsi que de la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, la République centrafricaine est tenue, au même titre que tout autre État partie, de respecter les droits fondamentaux de l'ensemble de ses citoyens.

 

La Haute Représentante exhorte les autorités centrafricaines à mettre tout en oeuvre pour que la liberté de circulation soit pleinement garantie et pour libérer les personnes contre lesquelles aucune charge n'a été retenue."

 

 

 

P R E S S E

 

POUR PLUS DE DÉTAILS:

 

 

Michael Mann +32 498 999 780 - +32 2 299 97 80 - Michael.Mann@ec.europa.eu

Maja Kocijancic +32 498 984 425 - +32 2 298 65 70 - Maja.Kocijancic@ec.europa.eu

 

COMM-SPP-HRVP-ASHTON@ec.europa.eu

www.eeas.europa.eu

 

 

FR

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 16:41

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 31 Mars 2011 13:32

815 militaires et gendarmes centrafricains admis à la retraite, sont montés au créneau pour revendiquer du gouvernement le versement d’une partie  de leurs dus. Ils  ont pris d’assaut le siège de l’Union Européenne (UE), et exigé la somme de 19.650 000 francs CFA par retraité.

Les soldats ont déclaré : « nous sommes devenus des incapables au plan social. Nous ne pouvons plus prendre en charge nos familles. Certains d’entre nous végètent dans la misère, d’autres ne sont plus de ce monde parce qu’ils n’ont pas pu se soigner quand ils étaient malades ».

« Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités, nous allons passer à une vitesse supérieure », a martelé l’un des délégués Armand Kéko.

« Nous avons essayé d’entamer des négociations au niveau du Médiateur de la République, au niveau de l’Union Européenne, avec le Ministre délégué de la défense, mais il n’y a pas eu une suite favorable », a encore indiqué le délégué Armand Kéko. Pour lui les sommes versées par l’Union Européenne pour les payer, ont été détournées au niveau du Ministère de la défense. Ce que personne n’ose dire haut.

Selon les manifestants, s’ils choisissent de se réunir devant l’UE, c’est pour qu’ils soient vite payés parce que, selon eux, « ce que l’UE a donné au Gouvernement pour nous, ça nous concerne pas. », disent-ils.

Interrogé sur la question, l’ambassadeur de l’UE en poste à Bangui, a affirmé que « les fonds ont été versés dans leur intégralité au Gouvernement centrafricainNous avons remis l’enveloppe au Ministre délégué à la défense nationale et chaque retraité militaire ou gendarme devrait percevoir 19.580.000 FCFA », a-t-il expliqué aux délégués des militaires retraités qu’il a reçus à deux reprises.

Toutefois, du côté du Ministère de la défense, c’est le flou total, car le Ministre délégué refuse de s’exprimer sur la question.

Ces mesures d’accompagnement concernent tous grades confondus des militaires et gendarmes admis à la retraite. Il s’agit des arriérés cumulés pendant deux régimes successifs, à savoir celui de l’ancien président Ange-Félix Patassé et de l’actuel Président François Bozizé. Le Gouvernement leur avait payé dans un premier temps 10 mois d’arriérés. Depuis lors, plus rien n’est fait.

 

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