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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 22:07

 

 

Ban


NEW YORK (Nations unies), 5 fév 2013 05/02/2013 21h28 GMT (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon considère que la formation du nouveau gouvernement en Centrafrique est un "pas important vers la consolidation du processus de paix" dans le pays, a indiqué mardi son porte-parole.


Selon Martin Nesirky, M. Ban "encourage toutes les parties concernées à respecter les dispositions de l'accord de cessez-le-feu signé le 11 janvier (à Libreville) et à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la protection des civils dans tout le pays".


Le président centrafricain François Bozizé a nommé dimanche un gouvernement d'union nationale, attribuant le poste stratégique de la Défense aux rebelles du Séléka, mais ceux-ci menacent de ne pas intégrer la nouvelle équipe gouvernementale, faute de "consensus".

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:03

 

 

 

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Alors que la République centrafricaine est déstabilisée par les menées d'une coalition rebelle qui conteste l'autorité de l'État, le Conseil de Sécurité a, jeudi, prorogé d'un an le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), jusqu'au 31 janvier 2014. En adoptant une résolution à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil demande au Gouvernement, à la coalition « Séléka », aux groupes armés et à l'opposition démocratique de « s'acquitter de bonne foi de leurs obligations découlant de la Déclaration de principe signée à Libreville le 11 janvier 2013 ».

 

Le Séléka, un regroupement de formations rebelles, a pris les armes le 10 décembre dernier pour réclamer le respect intégral de l'Accord de paix global de Libreville en date de 2008, qui prévoyait notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), jamais mis à exécution. À la demande du gouvernement centrafricain, des éléments de l'Armée nationale tchadienne sont entrés en République centrafricaine le 17 décembre pour appuyer la contre-offensive menée par les Forces armées centrafricaines (FACA).


La Déclaration de principe du 11 janvier dernier était assortie d'un accord de cessez-le-feu conclu entre le gouvernement et le Séléka, à la mise en œuvre duquel appelle le Conseil de sécurité. Il en va de même de l'accord politique sur le règlement de la crise, signé notamment par la majorité présidentielle, l'opposition démocratique, les groupes armés et le Séléka et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Inquiet du manque d'autorité de l'État en dehors de la capitale Bangui, « qui a laissé s'installer un grave vide sécuritaire dans nombre de régions », le Conseil de sécurité demande au BINUCA de continuer d'accompagner l'entreprise de consolidation de la paix en République centrafricaine, comme le prévoit son mandat, y compris les processus de DDR et de réforme du secteur de la sécurité et d'user de ses bons offices en vue de faciliter l'application intégrale des accords signés à Libreville le 11 janvier.


Le Conseil de sécurité exige de tous les groupes armés, notamment de la coalition Séléka, qu'ils empêchent l'enrôlement et l'emploi d'enfants, et leur demande d'appliquer immédiatement les dispositions des plans d'action signés avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé en novembre 2011. Enfin, il prie instamment le gouvernement centrafricain d'enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l'homme dans le pays, notamment à Bangui, de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations. Le Secrétaire général, ajoute la résolution adoptée aujourd'hui, devra présenter, le 31 mars prochain au plus tard, un rapport sur la situation sur le terrain et les moyens dont dispose la BINUCA pour renforcer la mise en œuvre de ses activités prioritaires.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 19:06

 

 

jebali29.jpg


Tunis 18 JANVIER 2013 — Le renforcement des relations de coopération entre la Tunisie et la République Centrafricaine a été le principal sujet abordé lors de l'entretien tenu, vendredi matin, au Palais du gouvernement, à la Kasbah, entre le Chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, et l'ambassadeur de la République Centrafricaine auprès du Grand Maghreb, Nimaga Ismailla.


Dans une déclaration à l'agence TAP à l'issue de l'entretien, M. Ismailla a souligné l'appui du peuple et du gouvernement centrafricain au processus de transition démocratique en Tunisie.


Selon le service de communication de la présidence du gouvernement, l'accent a été mis, lors de cette rencontre, sur la volonté de la République centrafricaine d'établir de bonnes bases de coopération, notamment, à travers la création d'une commission mixte et d'une ligne aérienne pour renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

 

Tunis Afrique Presse (Tunis)
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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 15:41

 

 

Ban.jpg



NEW YORK (Nations unies) 16/01/2013-(Xinhuanet ) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué mardi les accords signés à Libreville, au Gabon, le 11 janvier dernier, et appelé les parties prenantes en République centrafricaine à les mettre en oeuvre intégralement, a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon à la mi-journée.


M. Ban « salue les accords signés à Libreville le 11 janvier, à savoir la déclaration de principe, l'accord de cessez-le-feu et l'accord politique sur la résolution de la crise en République centrafricaine. Il appelle le gouvernement de la République centrafricaine, les groupes politico-militaires, la coalition Séléka et les partis de l'opposition à les mettre en oeuvre dans leur intégralité », indique une déclaration officielle.


Le secrétaire général, poursuit le porte-parole, félicite la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) et les dirigeants de la région de s'être mobilisé rapidement pour faire face à la crise. Les partenaires de la République centrafricaine sont appelés à renforcer leur soutien aux efforts en cours pour instaurer la stabilité et une paix durable dans le pays.


Le Séléka, une coalition de groupes rebelles, a pris les armes le 10 décembre dernier pour réclamer le respect intégral de l'Accord de paix global de Libreville en date de 2008, qui prévoyait notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.

Le secrétaire général et le Conseil de sécurité avaient de concert condamné les menées du Séléka, l'exhortant aussi, ainsi que les autorités centrafricaines, à résoudre la crise par le dialogue et le respect de cet Accord.


Conclu entre le gouvernement et les trois principales formations rebelles regroupées sous la bannière du Séléka, l'Accord de Libreville de 2008 avait aidé à rétablir une certaine stabilité en République centrafricaine, nation à l'histoire politique troublée et théâtre de conflits armés récurrents.

 

© Copyright Xinhuanet

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 02:09

 

 

 

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conseil de sécurité

 

 

 


NEW YORK (Nations Unies ) AFP / 05 janvier 2013 01h03- Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé vendredi au gouvernement centrafricain et aux rebelles de négocier de bonne foi et sans conditions préalables lors des pourparlers prévus mardi à Libreville.


Dans une déclaration adoptée vendredi et dont le texte avait été proposé par la France, les 15 pays membres invitent toutes les parties à rechercher une solution pacifique en s'impliquant de manière constructive, sans conditions préalable et de bonne foi dans les négociations qui doivent se tenir à Libreville à partir du 8 janvier.


Le Conseil souhaite que le gouvernement, les groupes armés, l'opposition politique et les autres parties concernées (..) profitent de cette occasion pour négocier une solution politique globale aux problèmes qui affectent de longue date le pays tout en respectant l'accord de paix de Libreville de 2008.


Les 15 pays réitèrent aussi leur demande aux rebelles du Séléka de cesser les hostilités, se retirer des villes prises et cesser toute tentative de progresser vers Bangui.


Ils expriment leur inquiétude face aux informations faisant état d'attaques ciblées contre des minorités ethniques, d'arrestations, de détentions et de pillages ainsi que du recrutement et de l'utilisation d'enfants-soldats. Le Conseil réaffirme avec fermeté que toutes les parties doivent s'abstenir de tout acte de violence contre les civils et respecter les droits de l'homme.


Des pourparlers doivent se tenir mardi à Libreville sous l'égide de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui a annoncé l'arrivée dimanche au Gabon d'une délégation de la rébellion malgré les réticences de certains rebelles.


Interrogé sur l'incertitude qui continue d'entourer la réunion de Libreville, l'ambassadeur pakistanais Masood Khan, qui préside le Conseil en janvier, a affirmé que toutes les parties sont vivement encouragées à prendre part à cette réunion et que des préparatifs sont en cours pour sa tenue. Nous espérons que ces pourparlers auront lieu, a-t-il ajouté, soulignant qu'ils sont importants pour réduire la tension.


Ces pourparlers avaient été proposés la semaine dernière par le président centrafricain François Bozizé, alors que les rebelles du Séléka se trouvaient, après une offensive éclair, à seulement 160 kilomètres de Bangui.


L'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) a averti vendredi qu'un nombre croissant d'enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices pro-gouvernementales en Centrafrique.


(©) 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:45

 

 

 

Elisabeth-Guigou.jpg

 

 

Pour Guigou, Bozizé "soit applique ses promesses, soit laisse la place"


Libération 28 décembre 2012 à 10:12

 

L'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou a estimé vendredi que le président centrafricain, François Bozizé, doit appliquer ses "promesses" de "réconciliation nationale" ou "laisser la place", alors que ce régime est menacé par une rébellion aux portes de Bangui.


Le régime de M. Bozizé "a fait la preuve malheureusement depuis quelque temps de son incompétence", a commenté sur i-Télé la députée de Seine-Saint-Denis, présidente PS de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale.


"Il avait formulé des promesses, notamment à son voisin tchadien (...) d'organiser une réconciliation nationale, de faire en sorte que toutes les forces politique soient associées au pouvoir, ça n'a pas eu lieu", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "il faut que les pays africains voisins se mettent d'accord pour obtenir une solution politique qui fasse en sorte que le calme revienne, qu'on donne à l'opposition certaines garanties et qu'effectivement M. Bozizé soit applique ses promesses, soit laisse la place".


Les troupes françaises sur place sont là pour protéger les ressortissants français, mais aussi si nécessaire des "Libanais, ainsi que des ressortissants européens", mais pas le régime de M. Bozizé, a rappelé la parlementaire.

 

 

NDLR : L’incompétence et l’impopularité de Bozizé crèvent les yeux et sont maintenant dénoncées par tout le monde aujourd’hui. L’intéressé se refuse malheureusement à en tirer les conséquences et s’entête inutilement. Il veut sans doute faire couler encore davantage le sang des Centrafricains. 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 20:05

 

 

 

CEEAC

 

RFI  jeudi 27 décembre 2012

 

La mission diplomatique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est à Bangui. Elle a dépêché ses négociateurs au chevet de la République centrafricaine et devrait se mettre au travail immédiatement. Pendant ce temps, ce jeudi 27 décembre dans la matinée, le président François Bozizé a pris un bain de foule en compagnie de milliers de jeunes Banguissois.

 

Le président tente de mobiliser la jeunesse. Ce jeudi matin sur la place de la République, au cœur de Bangui, le président François Bozizé s'est adressé aux jeunes pour les exhorter à défendre la patrie. « Nous n'allons pas nous laisser faire », a expliqué le chef de l'Etat aux jeunes. Il leur a demandé de mettre sur pied des comités de vigilance, de sortir leurs arcs et leurs flèches pour surveiller la capitale, notamment la nuit. Il a aussi stigmatisé, sans les nommer, les pays et les puissances invisibles qui, selon lui, seraient derrière la coalition Séléka qui menace actuellement son pouvoir.

 

Sur le front diplomatique, la CEEAC a dépêché sa mission à Bangui. François Bozizé, ainsi que la coalition Séléka, sont ouverts au dialogue. Reste à en définir les contours et les modalités, ce sera le travail de cette mission.

 

« La mission que la CEEAC envoie va s'entretenir avec le gouvernement centrafricain et avec les responsables politico-militaires et de l'opposition démocratique... »


Nassour Ouaïdou   Secrétaire général de la CEEAC

 

Les renforts pour la Micopax (Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine) devraient quelque peu rassurer le président François Bozizé. Car, malgré les appels à l'aide lancés à la France par le président centrafricain ce matin, Paris n'entend pas jouer un rôle autre que diplomatique dans cette crise. Paris qui, par ailleurs, condamne officiellement la poursuite des hostilités de la part des groupes rebelles.

 

De source diplomatique à Bangui, on dément les informations selon lesquelles il y aurait eu des exactions et des pillages contre les ressortissants français. Paris n'a pas non plus déclenché de plan d'évacuation de ses ressortissants.

 

« Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants... »


François Hollande   Président de la République française

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:47

 

 

 

general-francois Yangouvonda Bozizé

 

 

 

situation-en-Centrafrique.JPG

 


Libération 27 décembre 2012 à 09:35

 

Interrogé sur les appels des manifestants ayant attaqué l'ambassade française à Bangui pour réclamer l'aide de la France face aux rebelles, François Hollande a répondu : «Ce temps-là est terminé.»


Le président François Hollande a souligné jeudi que la présence militaire française en Centrafrique n'était pas destinée à «protéger un régime» contre l’avancée de la rébellion, mais les ressortissants et les intérêts français, en marge d’une visite à Rungis. «Si nous sommes présents, ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence la Centrafrique», a déclaré le chef de l’Etat, insistant : «Ce temps-là est terminé.»


Interrogé sur une possible intervention française au profit des personnes déplacées ou des réfugiés, le chef de l’Etat a souligné que la France ne pouvait «intervenir que s’il y a un mandat de l’ONU», relevant que «tel n’est pas le cas»«Mais d’une manière générale, nous sommes toujours pour que les populations civiles soient protégées et préservées et nous ferons-là encore notre devoir», a-t-il assuré.

 

Le président Hollande a rappelé qu’il avait «fait en sorte que l’ambassade de France qui était menacée puisse être entièrement sécurisée» mercredi par «un détachement français présent qui a assuré cette sécurité de nos ressortissants et de notre représentation diplomatique»A Bangui, plusieurs centaines de manifestants, proches du pouvoir, s’en étaient pris aux locaux diplomatiques français, reprochant à Paris son inaction face à la progression de la rébellion de la coalition Séléka.



«J’invite d’ailleurs tous les ressortissants français à se mettre en rapport avec l’ambassade pour éviter qu’il y ait le moindre risque», a-t-il également déclaré. Les Nations unies et les Etats-Unis ont de leur côté annoncé mercredi le retrait «temporaire» de République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables et de leurs familles. Le président Hollande avait demandé mercredi au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian «de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité» des 1 200 Français vivant en Centrafrique et de l’ambassade.


«Ces mesures ont été mises en œuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire», avait indiqué l’Elysée dans un communiqué. Selon le ministère de la Défense, environ 250 militaires français sont actuellement basés sur l’aéroport de Bangui. Dans le cadre de la mission Boali, ils assurent un soutien technique et opérationnel à la Micopax (Mission for the Consolidation of Peace in Central African Republic), sous mandat de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).


Leur mission est d’assurer la «sécurité générale du pays» et un«soutien à la reconstruction des forces armées» centrafricaines, avait précisé mercredi le ministère.

 

(AFP)

 

 

 

NDLR : La bozizie a encore remis ce jour les manifestations télécommandées contre les ambassades de la France, des USA et du Tchad à Bangui.

 

On aurait même aperçu un moment Bozizé en personne passer devant l’ambassade France selon certaines sources. Depuis hier soir, lui-même, certains généraux et quelques-uns de ses proches ainsi que ses enfants se seraient retranchés à l’ancienne cour impériale de Bérengo qu’il avait transformé en centre de formation militaire. Ses enfants Djodjo et Kévin auraient revêtu des uniformes militaires.

 

Le chargé d’affaire de Centrafrique à Paris, Egide Gouguia a été convoqué au Quai d’Orsay.

 

L’ambassadeur des USA à Bangui et son personnel expatrié sont en cours d’évacuation et les USA sont en passe de suspendre leurs relations diplomatiques avec la RCA.

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 21:48

 

 

 

CEEAC.jpg

 

 

BBC Afrique 20 Décembre, 2012 - 18:24 GMT


Ce sommet extraordinaire sur la crise en Centrafrique a été convoqué par le président tchadien Idriss Déby Itno qui est également président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale.


Le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé s'est envolé jeudi pour le Tchad en vue de cette rencontre.


On annonce également l'arrivée dans la soirée à Ndjamena du président congolais Denis Sassou Nguesso.

 

Le Tchad, qui a envoyé des soldats en RCA pour soutenir l'armée centrafricaine face aux rebelles, entend également jouer un rôle diplomatique en vue d'éventuelles négociations entre les rebelles de la coalition Séléka et le régime de Bangui.


Idriss Déby Itno dispose de l'influence suffisante pour amener son homologue centrafricain à ouvrir le dialogue avec la rébellion.

 

 

 

Centrafrique: les combats continuent, des négociations prévues vendredi

 

BANGUI (AFP) - 20.12.2012 18:40 - Par Chrtistian PANIKA

 

La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s'est emparée d'une nouvelle ville jeudi mais en a perdu une autre tandis que de premières négociations doivent avoir lieu vendredi au Tchad après une dizaine de jours de troubles.


La coalition dite du Séléka a pris Batangafo, à 300 km au nord de Bangui, la capitale, mais l'armée a reconquis Kabo, à 60 km au nord de Batangafo, tombée mardi aux mains des rebelles, selon les Forces armées centrafricaines (FACA).

 

Alors que le Conseil de Sécurité de l'ONU a appelé les insurgés à cesser les hostilités, des négociations ont été annoncées pour vendredi entre les rebelles qui ont repris les armes le 10 décembre pour réclamer l'application d'accords de paix et le gouvernement du président François Bozizé.

 

Ces pourparlers doivent avoir lieu au Tchad voisin, qui a dit jouer un rôle de médiateur dans la crise, bien qu'il ait envoyé des soldats cette semaine en Centrafrique en réponse à un appel de son allié, le président Bozizé.

 

Jeudi, "les rebelles ont pris Batangafo (15 à 20.00 habitants) vers 11h (10h00 GMT) et progressaient vers Bouca ", à 280 km au nord de Bangui, a indiqué une source à la gendarmerie de Bouca.

 

Selon même source, les gendarmes ont quitté cette ville de moins de 10.000 habitants qui n'est pas défendue par des forces armées centrafricaines (FACA).

 

De leur côté, l'armée régulière ont repris Kabo tombée la veille au terme de "violents combats", selon une source militaire centrafricaine.

 

"Les FACA se sont reconstituées sans renforts et ont lancé une contre-offensive. Les combats ont été particulièrement violents. L'armée a finalement pris le dessus et a repris le contrôle de toute la ville, obligeant le rebelles à battre en retraite", selon cette source.

 

"Trois éléments des FACA et deux rebelles ont été tués lors des combats", de même source. "Les habitants réfugiés en brousse ont commencé regagner leurs maisons", a-t-on ajouté ce militaire.

 

Il est difficile d'estimer le nombre de rebelles et l'importance des combats mais il est clair que les deux camps se livrent aussi une bataille médiatique, chacun tentant de grandir ses victoires. Les villes concernées sont pour la plupart des carrefours sur des routes non-goudronnées, des villes pas électrifiées et où l'administration est peu ou pas présente.

 

Dans une déclaration mercredi à New York, le Conseil de Sécurité a demandé que les rebelles "mettent fin aux hostilités, se retirent des villes qu'ils ont prises et cessent leur progression" vers Bangui, tout en appelant à un dialogue politique.

 

Un chef du Séléka, Michel Djotodia, a refusé d'évacuer les villes capturées avant l'ouverture d'un dialogue, mais a nié que la coalition veuille prendre la capitale.

 

"Nous avons pris acte de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mais nous n'allons pas nous retirer des positions actuelles sur le terrain tant qu'il n'y aura pas un dialogue sincère avec le pouvoir", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.

 

"On ne cherche pas le pouvoir. On veut que nos droits soient reconnus, que des réponses puissent être trouvées à nos exigences, de façon à ce que le président Bozizé gouverne autrement", a-t-il dit.

 

Le Conseil de sécurité a aussi condamné les violations des droits de l'homme et des habitants de la ville minière de Bria dans une région diamantifère, tenue par les rebelles depuis mardi, ont fait état jeudi d'un assassinat, d'enlèvements et de rackets.

 

Le Tchad d'Idriss Deby, qui a aidé le président Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et est déjà intervenu en 2010 contre des rebelles, a déclaré que ses soldats envoyés mardi en Centrafrique s'étaient déployés en force d'interposition.

 

"Des négociations sont prévues" vendredi. "Nous avons été sollicités par les belligérants pour jouer le facilitateur", a indiqué le ministre tchadien de l'information Hassan Sylla Bakari.

 

En même temps, N'Djamena va accueillir vendredi un sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) sur le dossier centrafricain.

 

Pays enclavé de 5 millions d'habitants, parmi les plus pauvres de la planète, la Centrafrique était engagée depuis 2007 dans un processus de paix après des années d'instabilité, de multiples rébellions, mutineries militaires et putschs qui ont ravagé son tissu économique et l'ont empêché de tirer profit de ses ressources naturelles.

 

© 2012 AFP

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 20:03

 

 

 

logo-Onu.jpg

 

Conseil de sécurité


 SC/10867 
AFR/2492

 


Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York


DÉCLARATION À LA PRESSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Mohammed Loulichki (Maroc): 



Le 19 décembre 2012, les membres du Conseil de sécurité ont été informés de la situation en République centrafricaine par M. Taye-Brook Zerihoun, Sous-Secrétaire général aux affaires politiques.
 

 

Les membres du Conseil de sécurité ont fait part de la vive préoccupation que leur inspire la situation en République centrafricaine. Ils ont condamné les attaques que mènent des groupes armés depuis quelques jours dans le nord-est du pays, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qui les accompagnent. Cette situation menace la population civile, de même que la stabilité du pays. Les membres du Conseil ont souligné que ceux qui mettent en danger l’entreprise de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine devraient répondre de leurs agissements. 

 

Les membres du Conseil ont exigé que les groupes armés mettent fin aux hostilités immédiatement, se retirent des villes qu’ils ont prises et arrêtent leur progression vers Bangui, et leur ont enjoint de reprendre des activités pacifiques et de respecter l’Accord de paix global de Libreville. 

 

 

Les membres du Conseil ont rappelé que, dans la résolution 2031 (2011), le Conseil a demandé à tous les groupes armés de coopérer avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, lequel devait être mis en œuvre de façon exhaustive et transparente. 

 

 

Les membres du Conseil ont engagé une nouvelle fois tous les groupes armés et le Gouvernement centrafricain à continuer de soutenir la réconciliation nationale en respectant strictement les recommandations du dialogue politique inclusif, tenu dans le prolongement de l’Accord de paix global de Libreville de 2008. 

 

Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité d’intensifier le dialogue politique afin de trouver des moyens de sortir de la crise actuelle et de préserver l’unité nationale de la République centrafricaine.

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